12/12/2007
je veux la liberté des bêtes
Je suis d’ailleurs
A la cruauté policée du monde, vulgarité de sa violence
J’opposerai l’absence d’une disparition organisée,
violence de ma délicatesse.
Le seul risque connu est celui que nous font encourir les lois qui servent l’Inerte.
La seule honte vraie : être arrêtée.
De l’Inerte au mouvement, du mouvement à l’Inerte, le tout est de n’être enregistré nulle part et le seul art réel est dans le comment de cet acte là.
J’ai négocié ma disparition
Je veux la liberté des bêtes.
Emmanuelle K
in Fragments d’une Disparition in Vertige de l’Écart in "Quand
l'obéissance est devenue impossible..." à paraître au Cherche-Midi
14:41 Publié dans LES MOTS DÉROBÉS DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
bonsoir
puisque tu aimes les mots les vers la poesie je t invite à venir découvrir le palmier reveur http://palmiereveur.forumparfait.com on aura le plaisir de lire tes essais littéraires et de les commenter...
Vous aurez l'occasion de découvrir d'autres poètes francophones et pouvoir discuter avec eux et partager vos emotions littéraires et artistiques
à bientot sous les palmes de l'arbre de l'oasis
Écrit par : poete | 12/12/2007
comme une flèche d'indien en plein dans ma cible.
Écrit par : Ludo | 18/12/2007
J'ai beaucoup aimé ce texte.
Écrit par : Nad | 07/04/2008
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