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25/10/2016

Benjamin Péret, l’astre noir du surréalisme par Barthélémy Schwartz

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Libertalia

350 pages – 18€

ISBN : 9782918059882

 

Ce volume comprend une anthologie

de poèmes et un cahier iconographique en couleur

 

En librairie depuis le 20 octobre 2016

* * *

« Qu’est-ce que le surréalisme ? C’est la beauté de Benjamin Péret écoutant prononcer les mots de famille, de religion et de patrie. » (André Breton)

De Dada au surréalisme, Benjamin Péret (1899-1959) est l’un des principaux acteurs des mouvements d’avant-garde qui ont secoué la poésie et l’art moderne au XXe siècle. C’est aussi l’un des moins connus du public. Peu de rééditions, de très rares monographies. Le sort s’est acharné contre ce grand poète dont le rôle et l’importance ont généralement été minimisés par les historiens du surréalisme.

Son engagement dans les mouvements révolutionnaires de son temps, notamment pendant la révolution espagnole aux côtés du POUM et des anarchistes, n’est peut-être pas étranger à cette occultation. Sur sa tombe, au cimetière des Batignolles, ses amis ont fait inscrire une épitaphe qui résume sa vie de révolté permanent : « Je ne mange pas de ce pain-là. »

Cette biographie (suivie d’une petite anthologie et d’un cahier iconographiques en couleur) replace la trajectoire de Benjamin Péret dans les enjeux utopiques du surréalisme, un mouvement qui voulait à la fois « transformer le monde » (Marx) et « changer la vie » (Rimbaud).

 

L’auteur :

Barthélémy Schwartz est né à Paris en 1963. Coanimateur de la revue de bande dessinée Dorénavant (1986-1989), du collectif Ab irato (en 1992), puis de la revue de critique sociale Oiseau-tempête (1997-2006), il a publié Le Rêveur captif (L’Apocalypse en 2012).

 

Mots-clés

Altérité – amitié – amour – anthropophagie – automatisme – Dada – Brésil – Colère – Communisme – conte – dèche – dissidence – Espagne – exil – expérience – expulsion – groupe – guerre – hasard – héritage – humour – inculpation – indien – insolence – Internationale – invectives – marge – marginalité – marxisme – maudit – Mexique – mythe – Poésie – Politique – populaire – prison – rage – rêve – révolte – révolution – rire – scandale – sommeil – subversion – surréalisme – utopie

 

 

 

www.editionslibertalia.com/

L'extraordinaire au quotidien par Sarah Roubato

Qu’est-ce que « L’extraordinaire au quotidien? »

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Au coin de la rue, il y a des gens qui cultivent l’extraordinaire au quotidien. Hors système, hors norme, ils mènent leur révolution. La nôtre aussi. Celle de demain. Ils ont accepté de me donner quelques heures, quelques jours de leur vie, dans un lieu qui leur parle. Pour ces gens démesurés, il fallait autre chose que des questions réponses et un récit biographie. Un portrait avec des ruptures, des diagonales, et des changements de perspective. 


Encore des portraits ? 

Et si le principal mal de la France était la représentation que les Français ont de leur société ? Quand on bourlingue hors des grands axes et hors des grands médias, on rencontre des gens extraordinaires et on se demande pourquoi personne n’en parle. Il était temps de poser un autre regard sur une France que l’on dit trop vite condamnée et pessimiste, en donnant la parole à des gens qui ont décidé de pratiquer autrement leur métier, ou tout simplement leur vie, là où ils sont et à leur échelle.

Un paysan qui travaille sans tracteur, uniquement par traction animale, un ancien champion du monde de boxe qui allie boxe et soutien scolaire pour les enfants de banlieue, une sculpteure qui part trois mois sur un paquebot pour sculpter des marins, des détenus en prison, des enfants en instituts psychiatriques, des religieuses dans un couvent. Un auteur compositeur interprète qui chante dans des lavomatics, dans des stations service, et qui écrit des chansons sur mesure pour les gens. Un boulanger qui fut chimiste et marin, et ne travaille qu’avec des blés anciens. Un homme qui travaille au Samu Social et fabrique des automates valant des milliers d’euros, refuse de travailler avec JP Gauthier, efface les œuvres qu’il peint sur les murs de son appartement chauffé au pétrole en plein Paris.

Ces inspirateurs impriment un geste à leur vie qui  résonne en chacun de nous. Avec eux, on parle de transmission, de la féminité, d’éducation, du regard qu’on pose sur soi, de résistance. Finalement, peu importe qu’on s’intéresse ou non à la boxe, à la sculpture ou aux chevaux. Ces personnes, essaimées dans toute la France, de toutes générations, exerçant dans des milieux très différents, nous montrent qu’il est toujours possible de faire un pas de côté pour s’inventer une autre manière de vivre.

Comment ça se passe ? 

De bouche à oreille, des errances de la route à celles d’internet, j’atterris un beau matin chez quelqu’un que je ne connais pas. J’y reste quelque jours, le temps d’installer une confiance, un véritable échange, pour tirer autre chose que des récits de vie ou des informations. Je vis à son rythme. Je la laisse me parler de ce qu’elle veut, où elle veut. Pas d’interviews, seulement des conversations informelles où, finalement, c’est l’essentiel qui ressort.

Ça donne quoi ? 

Des portraits d’une vingtaine de minutes croisant la voix de la personne interrogée pendant ses activités, ma narration, et son choix de musiques. C’est le récit d’une rencontre, d’un véritable échange. Je déplie ce que ses paroles m’inspirent.

Comment les écouter ? 

Ces portraits sont réalisés et produits de façon totalement indépendante, sans aucune source de financement. Les dépenses incluent le matériel audio (1000 euros), les déplacements, et le temps de montage (3 semaines à temps plein par épisode). Dans un contexte où les médias se réinventent, les créateurs ne peuvent que faire appel aux auditeurs.

C’est pourquoi ces portraits sont en vente. Oui je sais, il n’est pas commun de payer pour écouter un podcast. Mais nous payons bien pour acheter une musique ou un film, pour ouvrir notre fichier à l’imprimerie, pour nous sécher les cheveux chez le coiffeur ou pour un sac plastique à l’épicerie. Le monde change. Ce qu’on ne payait pas hier, nous le payons aujourd’hui. D’autres choses qu’on payait hier sont accès gratuit aujourd’hui. À vous de décider ce que vous voulez payer pour ces créations sonores, car la bonne nouvelle, c’est que c’est vous qui fixez le prix, en sélectionnant un montant dans le bouton Paypal. Pour chaque portrait, un extrait est en écoute libre.

Les soirées d’écoute collective

Aujourd’hui, on se réunit pour regarder un film ou aller voir un concert. L’expérience de l’écoute, du podcast ou de la musique, reste individuelle. Il est loin le temps où on se réunissait chez le voisin autour du poste de radio.

Pourtant beaucoup d’entre nous souhaitent retrouver du collectif et du partage, s’éloigner du matraquage de l’image et de l’information. Alors pourquoi ne pas se réunir, dans votre salon, dans une cave, dans un café, pour écouter collectivement ces portraits et en parler ? Si vous souhaitez organiser une soirée, rendez-vous sur la page contact.

 

Sarah Roubato

 

voir aussi :  http://delitdepoesie.hautetfort.com/archive/2016/02/08/le...