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06/05/2015

MICROBE 89

                                        

 Microbe 89.jpgLe 89e numéro du Microbe (concocté par Rick D.... et c'est de la bonne !!)

Au sommaire :      
Julien Boutreux
Y
ve Bressande
S
erpil Çökelik
É
ric Dejaeger
M
ireille Disdero
G
eorges Elliautou
G
aëtan Faucer
M
ary Gréa
J
o Hubert
F
abrice MarzuoloOzier - Réglisse.jpg
P
atrick Palaquer
J
ean Pézennec
M
organ Riet
B
asile Rouchin
C
hristine Schmidt
J
ean-Paul Verstraeten (également responsable des illustrations et il fait bien car elles sont trrrrrrrrrrrrrop bien comme disent les nains)

Les abonnés « + » recevront également le 47e mi(ni)crobe, Réglisse, de Kenny Ozier-Lafontaine

 

et bien c'est fort étonnant ce goût humide de réglisse brumeuse...à découvrir !

 

http://courttoujours.hautetfort.com/sport/

 

 

 

 

 

20:42 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

Traction-brabant 62

T-B7couverturedetouslesT-Bdebout.jpgVient de sortir :

 
J’étais assis tranquille à ma terrasse, en train de lire une bande dessinée quand je l’ai vu débarquer dans sa vieille DS toute pourrie… 
« Salut mon vieux Vrap ! Je me suis dit que j’allais te rendre une petite visite de courtoisie Comme ça fait longtemps qu’on t’a pas vu, les copains et moi. 
- Salut Bill ! Comment ça va ? Allez. Vas-y : assois-toi. Tu veux une fine ? Je t’en prépare une tout de suite… 
- C’est pas de refus. Tu t’ennuies pas trop, depuis que tu t’es mis au vert ? 
- Non, ça va, j’ai tout mon confort ici. J’arrose les cactus, je sucre les fraises et je bois de l’hydromel les dimanches. 
- En fait, on s’est dit les po(è)tes et moi, que ptètre que tu serais intéressé par notre proposition. Voilà, on a une affaire qui marche pas mal, c’est not’ plus belle pouliche, une petite revue de poésie qui porte le doux nom de « Visions d’anorexie ». Le problème, c’est que son rédac chef a passé l’arme à gauche. C’est pour ça que je suis là aujourd’hui. Avec toi, on est sûr que « Visions d’anorexie » deviendra comme « Cognée sans manche » ou « Crève ou meurs » que tu as su faire vivre durant de nombreuses années, arrosant tes complices de publications multiples. On s’est dit aussi que ça te ferait du bien de voir du monde. Au lieu de rester tout le temps reclus comme ça… 
- Ah non les mecs ! C’est pas vrai… Vous allez pas me lâcher la grappe ! Ecoute, je vous ai déjà dit que je voulais pas repiquer au trafic. La dernière fois que vous êtes venus me chercher, c’était pour « Crève ou meurs » justement, et j’en ai pris pour quinze ans. Et encore, j’ai eu droit à une libération conditionnelle parce que la Ronéo est tombée en panne au 136e numéro. Sinon, j’y serais toujours. Ah non merci ! Les courriers des (h)auteurs qui sont uniques au monde alors qu’ils sont 65 millions ! Les tirages à 300 exemplaires et les ventes à 100, avec le prix du millième auteur publié décerné par la ville thermale de Gribouillis Les Dindes sans compter le billet de train qui n’est pas offert !... Pardon, mais j’en ai assez chié comme ça. Et encore, ça sera beau si à la première dictature, on se fait pas coffrer pour l’exemple ! » 
A lire dans mes yeux, Bill avait compris que j’étais plus qu’un cave. Quand je l’ai vu repartir, j’ai quand même eu pitié de lui pendant un instant. Je l’avais déjà vécu à plusieurs reprises, son rêve de poésie. 
Bill se rendait pas compte qu’il avait attrapé le virus et qu’un jour, il finirait, comme d’autres poteaux avant lui, complètement raide devant un manuscrit impubliable. Et dire qu’une fois mort, les autres trouveraient encore le moyen de lui tresser des couronnes en papier au lieu de verser une pension à sa veuve… P.M.
 
Outre ce bel édito du conducteur en personne, Patrice Maltaverne, on y trouve poèmes et dessins à foison, pour ma part je citerais bien Denis Wetterwald, Franck Cottet, Francis Krembel, Jérôme Bord, le récit de Laurent Bouisset sur sa "lune de miel" au Mexique, et puis encore Claire Lajus, Michèle Capolungo, Sydney Simonneau, et Jean Gédéon, Didier Trumeau, Fred Sheffray et bien d'autres encore. C'est qu'il y en a du monde à bord de Traction-brabant !
 
 
 

20:30 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

Lobby et corruption

Les conférences des Amis du Monde diplomatique de l'Hérault : Roger Lenglet, philosophe et lanceur d'alerte, sur le lobby et la corruption, fer de lance du capitalisme. Conférence faite le 2 juin 2014 à Montpellier. Film réalisé par Serge Tostain des AMD 34. Juin 2014.

 

 

 

 

Nanotoxiques : une enquête de Roger Lenglet

 

J'ai entrepris cette enquête pour savoir si oui ou non les nanos représentent un danger pour le vivant. »

Roger Lenglet


Essais

Actes Sud

mars 2014

 

Les produits contenant des nanoparticules envahissent notre quotidien. Invisibles à l’œil nu, ces nouvelles molécules hightech laissent parfois deviner leur présence par les accroches publicitaires : aliments aux “saveurs inédites”, “cosmétiques agissant plus en profondeur”, “sous-vêtements antibactériens”, fours et réfrigérateurs “autonettoyants”, articles de sports “plus performants”, et armes plus destructrices…
Sans cesse, les ingénieurs en recherche et développement inventent de nouvelles applications des nanos qui sont commercialisées sans le moindre contrôle, au mépris de la réglementation les obligeant à tester la toxicité des substances avant de les vendre. Or, il s’avère que ces nanoparticules sont souvent redoutables – elles sont si petites que certaines peuvent traverser tous les organes, jouer avec notre ADN et provoquer de nombreux dégâts.
Grâce à son enquête aussi rigoureuse qu’explosive, Roger Lenglet a retrouvé les principaux acteurs des nanotechnologies. Il livre ici leurs secrets et les dessous de cette opération menée à l’échelle planétaire qui, avec le pire cynisme, continue de se déployer pour capter des profits mirobolants au détriment de notre santé.
Avec ce premier livre en français sur la toxicité des nanoparticules, Roger Lenglet tente de prévenir un nouveau scandale sanitaire d’une ampleur inimaginable.

http://www.actes-sud.fr/nanotoxiques-une-enquete-de-roger...

 

 

 

 

 

Signez le Manifeste de l’arbre

Ici : http://lemuseedelinvisible.org/signez-le-manifeste-de-lar...

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Le Manifeste de l’arbre a été lancé au Brésil le 4 août 2014 dans le cadre de la Biennale de Salvador de Bahia. Puis à Sao Paulo avec une première exposition réunissant six artistes contemporains. Cette initiative est proposée par l’Académie de l’arbre, le premier département du Musée de l’Invisible, qui a été inaugurée en novembre 2013 à Paris avec le lancement du livre « Sociomytho-logies de l’arbre » au Palais de Tokyo.

L’Académie et le Manifeste de l’arbre ont pour objectif de favoriser tout ce qui peut établir une nouvelle conscience de l’arbre et de la forêt à partir d’une approche expérimentale transdisciplinaire et transculturelle inédite. Le projet étant d’inventer de nouvelles continuités entre les approches scientifiques ou technologiques, les savoirs immémoriaux plus particulièrement liés aux cultures de l’Invisible, et les propositions artistiques les plus contemporaines.

A l’heure où l’arbre apparait comme l’une des premières solutions pour contrer les effets du réchauffement climatique, le Musée de l’Invisible propose de contribuer à l’émergence d’une nouvelle culture de l’arbre en opérant une jonction inédite entre les vécus mythiques de l’arbre, la création et la recherche contemporaine.

Avec ce Manifeste, le Musée de l’Invisible développe un projet d’exposition itinérante intitulée « L’arbre visionnaire » appelé à se développer à partir de 2015. Cette exposition évoluera en fonction des contextes, à partir de propositions spécifiques d’artistes contemporains pour l’extérieur et pour l’intérieur, d’œuvres d’autres horizons, de textes ou de toutes autres formes de contributions, ainsi que des ateliers participatifs d’éveil à l’arbre destinés à tous publics.

Le public, artistes, penseurs, scientifiques, sont invités à apporter leur contribution au Manifeste de l’arbre sous la forme d’une signature ou de tout apport, œuvres d’art, créations graphiques, images, textes etc.


Le Manifeste de l’Arbre sur Facebook

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Signez le Manifeste de l’Arbre

L’arbre est un agent essentiel à la vie sur Terre. Il fixe le carbone et joue un rôle majeur dans le cycle de l’air. Il constitue les écosystèmes des forêts et abrite la biodiversité. L’arbre est également un élément fondamental de la culture et de l’identité humaine. Des civilisations, des mythologies, des métiers et des économies entières se sont développées dans une relation intime à l’arbre.

 

Pourtant notre culture de l’arbre s’est considérablement détériorée. En partie du fait de nos modes de vie urbains qui policent désormais le monde rural et les campagnes. De même que les derniers territoires vierges de la planète, en menaçant de façon dramatique les forêts natives avec la déforestation galopante.

Dans l’histoire culturelle de l’humanité, l’arbre est passé du statut d’organisme vivant, d’alter ego ou d’allié de l’humain, à celui d’objet et de matière première que l’on exploite trop souvent de manière inconsidérée.

Toutefois, une culture durable de l’arbre n’a pas tout à fait disparu. Elle survit dans certaines sociétés et nombre de récits mythiques. Du sud au nord de la planète, ces récits et ces pratiques partagent un point commun : une culture active des mondes invisibles où l’arbre joue le rôle de médiateur et de pilier. D’axe du monde. Mais à l’image de l’arbre, ces cultures de l’invisible sont en danger car soumises à des périls d’ailleurs comparables, comme si curieusement leurs sorts étaient reliés.

Si l’arbre peut se passer de l’humain, l’humain ne pourra pas se passer de l’arbre. Ou alors au prix d’une détérioration considérable de ses conditions de vie. Sinon de sa propre disparition. C’est pourquoi le futur de notre espèce dépend déjà de la restauration et de l’entretien des équilibres auxquels l’arbre participe.

Malgré une prise de conscience croissante, les écologies politiques semblent vouées à l’échec. Même si la communauté internationale commence enfin à reconnaître que l’arbre est l’une des premières solutions au réchauffement climatique.

Encore faut-il inverser le mouvement inexorable de la déforestation. Et surtout replanter, restaurer, conserver. Alors que l’arbre est plus que jamais arraché, tronçonné, surexploité, pillé, annihilé. Que faire pour que cesse ce carnage ? Comment démultiplier les initiatives de reforestations ?

La solution n’est-elle pas avant tout culturelle ? Et ne faut-il pas replanter l’arbre qui est en nous ? C’est-à-dire travailler à l’émergence d’une nouvelle conscience et d’une nouvelle culture de l’arbre.

C’est l’objectif de l’Académie de l’Arbre du Musée de l’Invisible avec ce Manifeste de l’arbre. Et leurs actions (expositions, publications) destinées à favoriser tout ce qui peut établir une nouvelle conscience de l’arbre sur la base d’une approche expérimentale transdisciplinaire. Comme en opérant une jonction inédite entre nos cultures de l’arbre, telles qu’elles sont vécues en occident, et les cultures de l’Invisible. Pour revitaliser, réinventer et littéralement réenchanter une culture de l’arbre, du vivant et de l’environnement.

Une prise de conscience qui passe par la signature de ce manifeste lancé au Brésil pour la Biennale d’art contemporain de Salvador de Bahia 2014.