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17/02/2011

In Textes & prétextes n°67

Trans(e)création ou l'art de sabrer le poulpe et la pulpe, paru chez feu Dlc en 2009 figure dans le nouveau numéro de T& P, publié par Le Chasseur Abstrait :

http://www.artistasalfaix.com/revue/-T-P-67-

09/12/2009

Trans(e)création lu par Co-errante

Cathy Garcia il faut la lire dans la brèche. Là où ça fait mal, là où ça cicatrise. Ou dans les flaques et les vertiges. Dans la marge, dans l'humus. C'est une femme qui écrit, chaque ligne le dit, porte-voix - portant  haut et fort - de la femme originelle. Elle creuse, elle s'enfonce pour mieux resurgir. Cela peut être tout autant sauvage, passionné, parfois à la limite de la violence, que la femme est douce, tout au fond. Cathy Garcia a à dire, elle le dira, c'est tout.


Extrait

Fièvre blanche. Au centre des pupilles, la veine de nuit.
À la fourche des doigts, mes flocons d'encre bleuissent.

Mise au pas. Marcher tout droit.
Révolution. Tourner en rond.

Attaquer le chat au chalumeau pour qu'il en sorte un chameau.

Jouer avec les mots.
Balles au bond, rebonds.
Au vol et revol, vers quoi ?

Nous brocantons le futur tandis que décantent les souvenirs dans la cuvette sacrée.
Aujourd'hui je lave mon sang.
********

Trans(e)création lu par JL Millet

Trans(e)création ?

Jaillissement, urgence, geyser d’images-mots.

Tentative de fixation photogénique des l’éphémère des émotions, des sentiments, des heurs –bons ou mals -, du vrai.

Immobilisation de flashes en plein éclat(aimant) pour dire la vie qui va à la vitesse du soleil.

Frénésie de l’ici et maintenant sous le joug du prévu-vécu-perdu, sous les roues du char lent de l’impermanence.

Travail d’accouchement de l’essentiel !

Volonté de rompre les cercles, de « redessiner l’infini », de « lécher la lumière », de « voir l’impossible éclore » et de « se rétracter au centre de la rosace ».

Dans l’exploration sans concession de ses fissures, Cathy Garcia a fini par « semer des graines de sourire dans le fumier de (son) cœur »

Et la récolte est superbe…

En cette rentrée littéraire (é)vantée par les médias aux ordres, si vous n’avez qu’un livre à lire, c’est celui-ci.

Sans aucun doute !

 

31/08/2009

13/10/2009

Nouveau recueil de Cathy Garcia

TRANS(e)CRÉATION
 
Ou l’art de sabrer le poulpe et la pulpe


aux éditions dlc (41 pages, 10 euros)
 
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Quelque part
 
 
L’esprit de la vallée ne meurt pas.
Là réside la femelle obscure, dans l’huis de la femelle obscure
réside la racine de l’univers

Lao tseu
Tao Tö king






 


  
 
 
Respiration, buée, trace.
Une trans(e)création.

 
 


(...)
 

Programme Pinocchio. L’humain doit disparaître, seules doivent demeurer les panoplies.

La fatalité est une arme de contrôle massif. Un bain de ciguë où clapotent les siècles.

Les fils à couper sont intégrés, il faut donc les chercher à l’intérieur.

 

 

 


(...)
Tout homme dans la terre pétrit ses rêves et ce qui reste des dieux que nous n’attendons plus.

Devant la beauté grave des femelles, les désirs se font crépusculaires.
Elles portent l’automne comme un fétiche, dans la paume noire du corps brûlé des villes.
 
 Oubli des sources folles, des paroles d’oiseaux.
 
La houle du sillon ventral tâtonne dans la bouche obscure. Se fraye un passage. Anges, couteaux et satin. Dans l’embrasure, ne pas céder à la panique.
 
S’y résoudre. Erosion, usure de l’éros.

 
Kabuki, peau, entailles.

Je vous laisse l’obscure extase de l’effroi.
 
 
 
 
 
 
Pour commander :
 
 
 
 

 

De passion à passion

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Sens interdit, juin 2009 - © Cathy Garcia - Tous droits réservés


Programme Pinocchio. L’humain doit disparaître, seules doivent demeurer les panoplies.

La fatalité est une arme de contrôle massif. Un bain de ciguë où clapotent les siècles.

Les fils à couper sont intégrés, il faut donc les chercher à l’intérieur.


Cathy Garcia. Trans(e)création, ou l'art de sabrer le poulpe et la pulpe. Edts dlc, 2009.


C'est un livre qui vient de paraître, dont j'ai reçu des fragments. Comme des nouvelles de son auteur, Cathy Garcia dont les poèmes souvent me parlent. Il y a aussi ce blog où elle photographie le causse, Délit de photos, reprenant ce mot utile et inquiétant - délit - qui sert aussi de titre à la revue qu'elle anime, Nouveaux délits "C'est une petite revue qui se veut grande sentimentale, elle aime être caressée, n'a pas peur de passer de mains en mains", écrit Cathy Garcia.C'est là que j'ai trouvé, un jour et au milieu de cent poèmes, cette idée-force de Philippe Jaccottet : Pour nous qui vivons de plus en plus entourés de masques et de schémas intellectuels, et qui étouffons dans la prison qu’ils élèvent autour de nous, le regard du poète est le bélier qui renverse ces murs et nous rend, ne serait-ce qu’un instant, le réel ;  et avec le réel, une chance de vie.

Publié par Tieri Briet sur http://histoiredunepassion.hautetfort.com/. Surtout ne manquez pas d'aller y faire un tour ! C'est nourrissant !