24/09/2020
Georges Cathalo a lu "Printemps captif", délit buissonnier n°4
Il y aura, c’est certain, dans les mois à venir, toute une profusion d’écrits sur la crise sanitaire. Il semble urgent de chercher des résiliences pour faire face aux turpitudes de l’époque, comme lire « quelques poèmes de Nuno Judice ». On peut aussi lire les poèmes de Lionel Mazari, poèmes qui slaloment entre les écueils du temps présent. Quelques jongleries verbales arrivent comme des respirations entre des bouffées d’ultra-réalisme. Mazari n’hésite pas à affirmer : toute ma sagesse est viatique / et la folie me désaltère. C’est sûrement ainsi qu’il va falloir aborder les temps à venir en se ménageant des espaces où assis sur un banc dans le noir , on découvre ce qui se passe comme « ces ombres calmes aux fenêtres » avec ces brancardiers venus sauver de pauvres gens blessés par la réalité . Pour finir, signalons la belle illustration de couverture de Morgane Plumelle où deux oiseaux en liberté semblent défier notre printemps captif.
à lire en ligne ici :
https://www.dechargelarevue.com/No10-Passer-de-friches-en...
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22/09/2020
Revue Nouveaux Délits numéro 67
Octobre 2020
Ensauvagement, en voilà un terme galvaudé encore, quand il sert à définir une spirale ultra-médiatisée de violence. Pourquoi ne pas dire simplement enviolencement ? Si la société s’ensauvageait littéralement, on verrait le béton disparaître sous la verdure. On devrait plutôt parler au contraire de dénaturation, d’artificialisation, d’abrutissement, de dégénérescence… Et souvent même, on devrait se taire ! Il y a en effet tant et trop à dire, et le bruit ambiant est déjà tellement fort, tellement cacophonique, que je préfère m’ensauvager justement et me taire, ou siffloter, ou miauler ou braire ou turlutter… Turlutter oui, comme les alouettes ! Chanter comme les baleines, feuler, grincer, barrir, ricaner comme les hyènes, sûr que ce n’est pas l’envie de mordre qui manque parfois… Mugir, hennir, rugir, glapir, tout plutôt qu’user des mots en dégradant et souillant leur sens. Aussi me voilà affamée de poésie, de celle qui justement ensauvage le langage, le croque et le recrache baigné de sucs, illuminé de l’intérieur par des processus qui échappent à toute explication, tout contrôle, tout dogme, toute rationalisation. Même la noirceur n’est qu’un des innombrables aspects de la lumière quand on passe sa langue par le trou de la poésie, la noirceur n’a rien à voir avec la cruauté. La cruauté n’est pas sauvage, n’est pas l’apanage des bêtes, ni même des brutes, c’est un désir vicié, une froide volonté de faire souffrir, d’humilier, de détruire l’autre. C’est de la cruellisation dont on devrait s’inquiéter, de celle qui s’attaque aux enfants, aux animaux, aux femmes, aux plus fragiles, et qui n’a rien à voir avec la violence de celui qui se défend comme il peut et souvent très mal et à tort d’une autre violence, moins visible, mais toute aussi agressive dans ses effets.
Et si une des clés pour rééquilibrer, soigner et pacifier nos sociétés était un ré-ensauvagement justement de la Terre ? Renouer, hommes, femmes et toutes nuances intermédiaires, avec la puissance femelle qui sacralise, protège et nourrit ? Sacraliser, du latin sancio : « rendre inviolable ».
CG
AU SOMMAIRE
Délit de poésie : Hélène Decoin, Claire Cursoux, Ana Minski, Aline Recoura, Antoine Bertot, Martin Payette.
Délit d’auto-promotion : présentation et extraits d’À la loupe, tout est rituel, dernière publication en date de Cathy Garcia Canalès.
Résonances : Le Grand Jeu de Cécile Minard – Rivages poche, 2019 & Le Chemin des âmes de Joseph Boyden, Albin Michel, 2006.
Les Délits d’(in)citations poussent au bas des pages, faites-en provision pour l’hiver.
Vous démasquerez le bulletin de complicité souriant à la sortie, toujours partant pour de nouvelles aventures.
Illustrateur : Nelson Jacomin
Nelson Jacomin est né en 1993 dans le Var. Peintre, photographe, il monte avec deux amis l'association Mercator en 2018 à Paris. Ils publient et éditent de nombreux fanzines et organisent expositions et évènements dans Paris et alentours. Depuis 2020, vit et travaille entre la Suisse et Paris.
Insta : https://www.instagram.com/nelson_jacomin/
Lumières. Pluies. Océans sauvages. Emportez-moi dans la moelle frénétique de vos articulations. Emportez-moi ! Il suffit d’un soupçon de clarté pour que je naisse viable. Pour que j’accepte la vie. La tension. L’inexorable loi de la maturation. L’osmose et la symbiose. Emportez-moi ! Il suffit d’un bruit de pas, d’un regard, d’une voix émue, pour que je vive heureux de l’espoir que le réveil est possible parmi les hommes.
Emportez-moi ! Car il suffit d’un rien, pour que je dise la sève qui circule dans la moelle des articulations cosmiques.
Frankétienne
in L’oiseau schyzophone
00OOO00
En juillet est sorti le 4e Délit buissonnier :
Poèmes de Lionel Mazari
écrits sous confinement entre le 17 mars et le 19 avril 2020
« alors...
plutôt que d'écouter couiner les ambitieux,
que la crise épidéconomique,
— hélas vécue comme une épreuve
par nous, véritables mortels —
stimule et extasie,
j'ai ce jour d'huis préféré
profiter de l'arrêt cardiaque du monde
et de la suspension de son souffle,
pour lire, bercé anesthésié
par cette nouvelle musique de danse macabre,
quelques poèmes de Nuno Judice ;
puis tout en sirotant un citron chaud
édulcoré au miel de sapin,
ce jour d'huis préféré,
tandis que tournoyaient dans le ciel gris doux
dépourvu d'effets dramatiques
quelques corbeaux émoustillés,
voir merles et pies, brindilles au bec,
préparer leur nid,
sans se soucier de notre mort,
parmi des explosions de pâquerettes
et l'éclosion de trois tulipes. »
tirage numéroté, 40 pages agrafées
papier calcaire 100 g. couverture 250 g. 100 % recyclé
Illustrations en couverture : Morgane Plumelle
10 € +2 € de port, à commander à
l’Association Nouveaux Délits
Nouveaux Délits - Octobre 2020 – ISSN: 1761-6530 - Dépôt légal : à parution - Imprimée sur papier recyclé et diffusée par l’Association Nouveaux Délits - Coupable responsable : Cathy Garcia Canalès - Illustrateur : Nelson Jacomin - Correcteur : Élisée Bec
http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com
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Pourquoi il faut lire « Steve Bannon, l’homme qui voulait le chaos »
Source : https://usbeketrica.com/fr/article/pourquoi-il-faut-lire-...
Avec Steve Bannon, l’homme qui voulait le chaos (Grasset, 2020), Fiammetta Venner signe la biographie courte et percutante de l’homme qui murmurait à l’oreille de Donald Trump et Jair Bolsonaro, dont la haine de l’islam et le désir de mettre le feu à la vie publique est encore loin d’être assouvi, même si l’ancien président exécutif du site d’extrême droite Breitbart News s’est dégagé des radars médiatiques depuis quelques mois.
« Follow the money », écrit-on souvent pour remonter la piste des activités criminelles, frauduleuses, et découvrir les ramifications étonnantes qui peuvent exister entre les mafias et l’économie « traditionnelle ». « Follow Steve Bannon » est-on tenté d’écrire, une fois refermé le livre que lui consacre Fiammetta Venner, si l’on veut savoir où se déroulera le prochain scandale électoral. En effet, le point commun entre le Brexit, Donald Trump, Cambridge Analytica et Jair Bolsonaro, c’est ce conseiller très spécial, qui a aussi tenté de soutenir Matteo Salvini, Marine Le Pen et d’autres leaders populistes en Europe avec moins de succès… pour l’instant.
Mondialisation d’extrême droite
Car si cette biographie nous apprend quelque chose, c’est bien la ténacité de cet homme qui entend à tout prix permettre aux hétérosexuels blancs catholiques de reprendre la main sur un monde moderne où leur hégémonie serait en péril. Avant ce livre, Fiammetta Venner s’était fait connaître avec plusieurs ouvrages (dont plusieurs coécrits avec Caroline Fourest) sur la piste des dérives obscurantistes et les réseaux radicaux au sein des différents monothéismes en France. Des réseaux qui recoupent ceux de Steve Bannon puisqu’il existe désormais – quel paradoxe - une mondialisation des lubies d’extrême droite. Gamers masculinistes, catholiques traditionnalistes… On retrouve ainsi dans ce livre plusieurs des confréries analysées dans l’enquête du journaliste Paul Conge sur Les grands-remplacés (Arkhé, 2020), dont nous vous recommandions la lecture il y a quelques jours.
Enquêter sur Bannon, c’est pénétrer une jungle de paranoïaques nerveux du clic
Un point sur la méthode, d’abord. Pour écrire ce livre, Fiammetta Venner a essayé sans succès de rencontrer le principal intéressé. La secrétaire de ce dernier a fini par poliment répondre que les choses « se feraient », mais le profil de la journaliste a dû déplaire : Steve Bannon est un homme qui aime parler à des affidés, des partisans, mais refuse de parler à ce qui se situe à la gauche d’un média pourtant conservateur comme Fox News… Alors, elle a tout vu, tout lu, écouté ce qui se dit de lui et contacté sur WhatsApp, Grindr, Meetic ou encore Telegraph des personnes plus ou moins proches de Bannon, qui se sont plus ou moins confiées, méfiance oblige. Assez en tout pour faire avancer l’enquête, mais pas assez pour éclairer toutes les zones d’ombre du personnage. Enquêter sur Bannon, c’est pénétrer une jungle de paranoïaques nerveux du clic : « Avant même que vous ayez commencé à travailler, écrit l’essayiste et journaliste, Bannon connaît vos sources d’informations, vos méthodes. Certains de ses affidés ont même le sens de l’humour, envoyant des virus peu dangereux qui apparaissent sur votre ordinateur non protégé avec un message signalant un article qui n’est pas encore cité dans le manuscrit. » Ambiance…
Haines adolescentes
Pourtant, rien ne prédisposait Steve Bannon à devenir un hérault de l’internationale d’extrême droite. Élevé dans une famille pro-Démocrates et très éduquée de Richmond (Californie), le jeune Steve appartient à la classe moyenne d’une ville plutôt prospère. Né en 1953, sa conception politique du monde est forgée par la guerre du Vietnam, où il ne pardonne pas la légèreté avec laquelle les médias de l’establishment et les politiques de Washington parlent des prolétaires morts au combat. Pas assez de considération, pas assez de patriotisme, pas assez de fierté, selon lui. Se cristallisent alors des haines adolescentes qui ne le quitteront plus. Quand sa fille intègre la prestigieuse école de West Point (dans l’état de New York) et qu’il reçoit pour elle un uniforme « made in Vietnam », il se met dans une colère inouïe (le livre ne le précise pas mais les t-shirts « America first » de Donald Trump étaient quant à eux confectionnés en Chine).
Steve Bannon s’engage dans un lycée militaire, puis dans la marine à bord d’un destroyer au large du Pacifique. L’abandon des otages à l’ambassade américaine d’Iran, en 1979, alimente encore plus sa haine contre un pouvoir insuffisamment patriote à son goût, qui a laissé des citoyens américains se faire tuer par des « barbares ».
« Le problème, c’est l’islam. Sans islam, pas d’islamisme »Steve Bannon
Plus de trente ans après, il n’en démord pas : « Le problème, c’est l’islam. Sans islam, pas d’islamisme », répond-il au journaliste danois qui avait publié les caricatures de Mahomet et appelait à l’absence d’amalgames et à l’apaisement. Il entend ainsi mener une guerre totale contre l’ensemble des musulmans de la planète, la nuance ne faisant pas vraiment partie de son logiciel.
En quittant la Navy, à 30 ans, il reprend un MBA à Harvard et n’arrive pas à se faire recruter aussi vite que ses condisciples plus jeunes et « mieux nés ». Il en conserve une amertume qui alimentera son goût pour les révoltes populaires (du Tea Party aux Gilets Jaunes) contre des dirigeants politiques qu’il juge toujours déconnectés des réalités.
Employé par Goldman Sachs
C’est à ce moment que les idées et la bio de Bannon ne sont plus alignées (pour employer un euphémisme). Car le leader populiste énervé n’a plus rien d’un perdant ou d’un humilié et va souvent vilipender en public ceux qui sont ses amis en privé. Embauché par Goldman Sachs (banque sans cesse attaquée par Donald Trump pour son soutien à Bill Clinton, mais qui enverra Steven Mnuchin, l’un de ses cadres, au poste de Secrétaire du Trésor), il se fait vite repérer et est envoyé en Californie où il dirige les investissements de la banque dans le cinéma et les séries. Les chiffres se font moins précis à ce moment-là, mais en ayant obtenu 1% des royalties de la série Seinfeld (ce qui ne manque pas d’ironie pour un antisémite comme Bannon, du moins d’après son ex-épouse Mary Louise Piccard), il est devenu très riche. Son patrimoine est évalué aujourd’hui à 40 millions de dollars et Bannon mène grand train (voyages en jets, séjour en palaces). Il s’expatrie en Asie pendant quelques années, où il découvre la puissance des communautés de gamers, leur capacité de réaction et de réactivité. Il se dit que cela lui servira, puis rentre au pays mener sa croisade culturelle contre la « bien-pensance ».
Le pouvoir des données
L’argent appellant l’argent, Steve Banon parvient à persuader des mécènes de financer sa guerre de reconquête culturelle : la famille Mercer, des catholiques ultraconservateurs et climatosceptiques, lui ouvre des réseaux au Vatican (ceux-là mêmes qui, aujourd’hui, mènent une guerre très rude contre le Pape François, beaucoup trop progressiste à leur yeux) et finance le média qu’il dirigera, Breitbart News. Ce site de fausses nouvelles et de rumeurs infâmantes avait une audience confidentielle jusqu’à ce qu’il publie, en 2011, les photos intimes que le grand espoir Démocrate, le député Anthony Weiner, avait envoyé à une jeune femme. La chute de l’idole, par ailleurs marié à Huma Abedin, la plus proche conseillère d’Hillary Clinton, fait passer le site dans la lumière. À grands renforts d’articles souvent islamophobes et homophobes, le site passe de 1 à 240 millions de vues en quelques années, 85 millions de visiteurs uniques et 2,5 millions de fans sur Facebook.
Les données privées permettent de cibler les internautes socialement et géographiquement ; à grands renforts de fausses informations bien envoyées, on peut donc gagner des élections.
La matrice de Bannon est alors posée : les données privées permettent de cibler les internautes socialement et géographiquement ; à grands renforts de fausses informations bien envoyées, on peut donc gagner des élections. Steve Bannon se retrouve ainsi impliqué dans plusieurs campagnes populistes ayant utilisé ces méthodes de ciblage au cours des dernières années. Ayant rencontré et « cru » en Christopher Wyllie (ancien directeur de recherche de la société Cambridge Analytica), il joue son rôle dans le Brexit en partageant des infox sur le coût de l’Europe pour le Royaume-Uni ou les ravages supposés de l’immigration… Techniques qu’il reprend quand il est nommé officiellement directeur de campagne de Donald Trump, en août 2016. Chroniqueur sur Fox News, Glenn Beck gratifie alors Bannon du surnom de « Goebbels ». Il restera deux années aux côtés du milliardaire, durant lesquelles il mobilise sur le muslim ban et sur le rapprochement de Trump avec les franges chrétiennes les plus radicales.
Viré de la Maison Blanche pour avoir dépassé ce qui semble être la seule ligne rouge de Donald Trump - la famille, il a insulté Jared Kushner, le beau-fils du président, et émis des insinuations sur la judéité de ce dernier – Steve Bannon part au Brésil où il participe activement à la campagne d’infox sur WhatasApp qui aidera Bolsonaro à accéder au pouvoir.
À l’heure où le livre paraît (en librairie depuis le mercredi 16 septembre), Bannon a disparu des écrans radars. Mais Fiammetta nous rassure : ne nous inquiétons pas pour lui, il a trouvé un nouveau mécène en la personne Guo Wengui, magnat chinois de l’immobilier, qui a quitté la Chine en 2014. Il a toujours des moyens financiers, des réseaux tentaculaires, des données privées comme s’il en pleuvait et une envie intacte de continuer à déverser sa haine de l’islam.
USBEK & RICA - 20 septembre 2020
Le livre : https://www.grasset.fr/livres/steve-bannon-9782246821410
Voir aussi :
https://fl24.net/2020/05/27/steve-bannon-gagne-contre-le-...
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06/09/2020
Revue Behigorri n°2
Les Ruminant.e.s, Comminges, 2020
Le numéro 2 de la revue Behigorri, écrite et illustrée uniquement par des femmes, est en ligne et j'en suis . Très prochainement la version papier.
La version numérique à télécharger ici :
http://
et voici le numéro 1 :
http://ekladata.com/XxR71RCJXQLm9fLoiRUAeFmKNTQ/Behigorri-1-septembre.pdf
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01/09/2020
Les En-dehors d'Anne Steiner
Les En-dehors
Anarchistes individualistes et illégalistes
à la « Belle Époque »
Ils ont vingt ans en 1910 et se définissent comme des « en-dehors ». Refusant de se soumettre à l’ordre social dominant, ils rejettent aussi tout embrigadement dans les organisations syndicales ou politiques. Pour eux, l’émancipation individuelle doit précéder l’émancipation collective.
Leur refus des normes bourgeoises, comme des préjugés propres aux classes populaires, les conduit à inventer d’autres relations entre hommes et femmes, entre adultes et enfants, et à développer un art de vivre transgressif. Leur refus du salariat les conduit à expérimenter la vie en communauté et à inventer d’autres modes de consommation, mais aussi à emprunter la voie de l’illégalisme – dont le périple tragique de la « bande à Bonnot » est la plus célèbre illustration.
En révolte contre sa famille, Rirette Maîtrejean, arrivée à Paris à l’âge de seize ans, devient l’une des figures de ce milieu. Son parcours sert de fil conducteur à ce passionnant récit. À ses côtés, nous découvrons tous les acteurs de cette épopée anarcho-individualiste qui ont expérimenté ce précepte de Libertad : « Ce n’est pas dans cent ans qu’il faut vivre en anarchiste ». Exigence que plus d’un paya de sa liberté et même de sa vie.
https://www.lechappee.org/collections/dans-le-feu-de-l-ac...
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