15/09/2006
LA FEMME QUE TU CHERCHES
je suis une mère une sœur
énergie lumineuse
enveloppante
je suis l’étoile charnelle
chaude et vibrante
je suis la mer
la lune tiède
le pansement doux
de tes blessures
je suis un courant
continu
la soie d’une chair
appétissante
le calice de tes soupirs
je suis le corps
toi naufragé
la rive où tu ne cesses
de buter
continu
la soie d’une chair
appétissante
le calice de tes soupirs
je suis le corps
toi naufragé
la rive où tu ne cesses
de buter
je suis une bête de lit
miauleuse jouisseuse
une arche de tendresse
une manne une nef
je suis un souffle une fièvre
une fente à polir
la danseuse sur l’arbre
le creux dans la terre
miauleuse jouisseuse
une arche de tendresse
une manne une nef
je suis un souffle une fièvre
une fente à polir
la danseuse sur l’arbre
le creux dans la terre
je suis la visqueuse
créature de ton âme
l’émeraude fendue
créature de ton âme
l’émeraude fendue
de ton crâne
je suis l’amazone
de tes égarements
la cavalière
de tes orages
je suis l’amazone
de tes égarements
la cavalière
de tes orages
je suis le sable la vase
la bauge noire de tes sens
je suis la vague la langue
le vampire et pire encore
je suis l’oiseau blanc qui boit
le sang des astres
la bauge noire de tes sens
je suis la vague la langue
le vampire et pire encore
je suis l’oiseau blanc qui boit
le sang des astres
je suis le matin
qui découd tes paupières
le poisson qui glisse
entre tes doigts
le jus que tu tires de moi
le sucre
sur tes lèvres
ma morsure à tes rêves
adolescents
qui découd tes paupières
le poisson qui glisse
entre tes doigts
le jus que tu tires de moi
le sucre
sur tes lèvres
ma morsure à tes rêves
adolescents
je suis le chat
qui guette
la douce impasse
la ruelle
le délice à lécher
qui guette
la douce impasse
la ruelle
le délice à lécher
recrudescence enténébrée
de ton sexe
je suis
je suis depuis longtemps
la femme que tu cherches
de ton sexe
je suis
je suis depuis longtemps
la femme que tu cherches
22:20 Publié dans CG 2007 - SALINES, à tire d'ailes | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
comme je vais pas répéter tous les jours que j'adore comme une hallucination ce que tu écris j'essayerai à l'avenir de varier les commentaires mais c'est rare de voir une écriture si forte et envoutante ,
laisse moi plonger dans cet univers si riche et hypnotique
tu es une vraie poète avec tout ce que ça suppose de puissant ,
'j'aime ton coté engagé , et les indiens en plus ça me touche particulièrement , en plus de tous ces savoirs dont on n'a même pas une infime idée ,
ça résonne étrangement avec ton texte sur les conquistadors
à bientot
alo
Écrit par : aloredelam | 15/09/2006
magnifique! je vous invite a passez sur notre nuage musicale ! y a de la place pour vous!
sd
http://nouveausoufflemusik.hautetfort.com/
Écrit par : sebastian | 15/09/2006
-
poignant.
je le verrais bien slamé.
enfin, " voir " ..
-
Écrit par : str.fka | 18/09/2006
Hello Cathy, j'me disais bien aussi que ce foutu poème
était pour moi, après quelques 33 on s'imagine des trucs
de fanfaron, bon c'est bien mieux de te dire que je te conterais bien fleurête dans un pageot à ciel ouvert, j'vais
pas te flatter sur ta poètique, tu me trouverais con...
je suis un peu caner, l'usine ça use le gars alors tu sais
un coup à boire ça donne l'illusion que tout n'est pas si
vain et puis que tous les verbeux fussent ils suréalistes
sont peut être pas si chiants que ça, quoi que... En fait
je me demandais si t'avais pas une ou deux clopes à me filer pour cette nuit, m'en reste qu'une et putain j'ai la
hantise pour cette nuit blanche future et demain le disque
se refoutera en route, on essayera de le rayer, tu le sais
toi ma belle. ça fait un moment qu'on a buté ce connard de guide du samsara, c'était peut être la solution mais
marcher dans le tourbillon des andouilles, seul c'est vraiment un travail de Bouddha Bozo, le nez rouge nous
va bien, je m'incline comme un acteur à la fin de la
représentation devant tes mots, petite.
Je t'aime. Bruno
Écrit par : tomera | 26/09/2006
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