25/09/2006
L'ART EN BANLIEUES/CONTREFEUX 21 et 22 octobre
Cassandr
e/Horschamp propose
L’art en banlieues/Contrefeux
Samedi 21 et dimanche 22 octobre
Cité européenne des Récollets
Débats, films, slam, lectures…
Couvent des Récollets
148, rue du Faubourg Saint-Martin
75010 PARIS -
Maison de l'Architecture - Salle de la chapelle
M° Gare de l'Est
Réservation impérative au 01 40 35 00 98
Participation par journée : 5 euros.
En avril et en juillet 2006,
Cassandre
consacrait deux numéros, «Contrefeux» et «Possibles» aux interventions artistiques exigeantes en banlieue.
Nous sommes loin, pour autant, loin d’avoir épuisé les débats, les questionnements, les «possibles» et les controverses sur l’action artistique en banlieue, ses cadres, ses formes, ses modalités.
Comment prendre en compte les cultures et les formes qui naissent dans les cités populaires, comme le slam, sans leur imposer formatages et institutionnalisation ?
Comment éviter d’opposer une «culture des banlieues» à une culture «légitimée» ?
Comment réfléchir à la circulation des formes issues des banlieues pour éviter leur enfermement ? Comment résister à la déferlante du populisme audiovisuel ?
Nous avons invité des artistes et acteurs culturels, des sociologues, architectes, archéologues, élus, acteurs sociaux, à partager avec nous ces questionnements.
Programme
Nous souhaitons lier les débats et les temps artistiques : projection des films de l’équipe des Engraineurs à Pantin et de Jean-Pierre Thorn, extrait de spectacle de Guy Benisty, lectures de Dominique Brodin, photographies d’Olivier Pasquiers, slam avec Shein B…
Samedi 21 octobre
Accueil et introduction par l’équipe de
Cassandre/
Horschamp
Projection de photographies d’Olivier Pasquiers (Le bar Floréal)
14h45-16h45: Déplacer le regard
La banlieue est un point de concentration de clichés journalistiques et des fantasmes qu’ils engendrent. Comment déplacer le regard sur ces périphéries? Comment modifier le regard que la banlieue porte sur elle-même?
17h-19h : Au risque du miroir
Nombre d’actions artistiques en banlieue proposent aux habitants de se regarder, à travers une pratique de portraits (photographiques, vidéo, autobiographique)… Les résultats sont souvent émouvants et riches. Pour autant, la multiplication de ces formes d’intervention interroge : ne risque-t-on pas l’enfermement de la banlieue dans son propre miroir ? Va-t-on vers l’accumulation de documents passionnants, mais qui ne sortent pas du territoire où ils ont été conçus ?
21 h : Soirée slam avec la projection du film de Julien Renucci, « Slam sauvage/ La voix des braves ».
Dimanche 22 octobre
14h30 – 16h30 : Un terreau de formes
On parle de « cultures urbaines » pour désigner les expressions issues des banlieues et surtout celles liées au hip-hop (rap, slam, danse hip-hop)… Comment ce mouvement se relie-t-il à d’autres formes, ancestrales ou contemporaines ? Comment peut-il être pris en compte et valorisé sans récupération marchande ou formatage institutionnel ?
16h45-19h : Les banlieues et l'ailleurs
Beaucoup de projets artistiques en banlieue s’articulent autour de l’échange avec des artistes étrangers – non sans difficultés, au moment où toute migration venue du Sud est suspecte. Le regard d’artistes étrangers peut-il nous permettre de réfléchir autrement à la multiplicité des cultures sur un territoire ?
18:40 Publié dans ALTERNATIVES | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
comment désenclaver l'art de la siociété entière , dans son ensemble , pas dans son rapport à l'autre ,encore que des nouvelles formes puissent être trouvées mais dans son déterminisme social ,
l'art est peut être aussi ça ; déborder dans un pont vers soi , vers l'autre , même si on comprend l'enjeu humain d'être dans son lieu , ne pas en être victime ni faire la confusion ,
l'art de la "fuite" quelque part
alo
Écrit par : aloredelam | 25/09/2006
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