09/10/2006
OISEAUX II
Oiseaux fous, oiseaux ivres,
Fuyant par milliers
Le vacarme des cités tendues,
Prêtes à exploser.
Oiseaux fous,
Oiseaux ivres,
Portant haut
Le vaste drapeau déchiré
Du ciel,
Vos cris se perdent
Sur les océans migrateurs,
Vos plumes se mêlent
A leurs pleurs
Et rougissent
Les pages du monde.
Nuit d’encre
Où se noient
Les rêves
de l’albatros.
Poète ,
Marche,
Vole !
Les hommes
Riront toujours de toi !
Tailler les jours
Entailler l’os,
La marée épaisse
Des rêves écorchés.
Oter à l’oiseau
Le droit de voler
Oter à l’humain
Toute volonté,
Couper les ailes
Trancher la main
Fabriquer des implants
De haine,
Des lois taillées
Sur des peaux blêmes,
Et pour mieux encore
Manipuler,
Pénétrer au cœur même
du sang
Et du gène !
Brider l’oiseau
Briser l’humain,
Mais toi poète,
Marche,
Vole,
Que les Hommes,
S’il en reste,
Puissent encore rire,
De toi !
17:30 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
et aussi en vous lisant
l'oiseau-livre
peut être la cigogne ?
tout cadeau vrai n'est il pas un enfant ?
Écrit par : pant | 09/10/2006
-
il reste pas mal de place
au bout de chaque ligne..
xD
-
Écrit par : str. | 10/10/2006
-
il reste pas mal de place
au bout de chaque ligne..
xD
-
Écrit par : str. | 10/10/2006
à le relire et le relire on voit bien toute la puissance évocatrice et dramatiqyue de ce "beau" poème , de ces mots qui forme image et mouvement dans le sang de la réalité crue et idéale , sans doute plein d'autre choses aussi mais j'en suis là de mes réflexions ,
toujours ravi de te lire
alo
Écrit par : aloredelam | 12/10/2006
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