17/10/2006
Poupée du soir, poupée placard
Une poupée pleure de rage le sot caprice de ce sang transparent, qui s’écoule dans ses veines plastifiées. Elle pleure sa chute dans le précipice à balais où seule une araignée fêlée lui lit les nouvelles du soir, espoir : la cirrhose du pic vert escarpé, les méfaits des maîtres-chien, l’anémie du vampire... Pensez donc, si les chapeaux clochent !
La poupée sent la poussière, elle a peur dans le noir ! Elle pense au croque-guillotine, la lame à trancher les certitudes. Elle a peur des coins où se tassent les habitudes, alors elle griffe les murs de ses ongles en caoutchouc, elle cogne sa petite tête de poils synthétiques et elle hurle sa rage à l’araignée du soir, qui n’a pas d’oreille, qui sait seulement lire les nouvelles et qui se fout de savoir si quelqu’un les comprend !
La poupée sent la poussière, elle a peur dans le noir ! Elle pense au croque-guillotine, la lame à trancher les certitudes. Elle a peur des coins où se tassent les habitudes, alors elle griffe les murs de ses ongles en caoutchouc, elle cogne sa petite tête de poils synthétiques et elle hurle sa rage à l’araignée du soir, qui n’a pas d’oreille, qui sait seulement lire les nouvelles et qui se fout de savoir si quelqu’un les comprend !
2001
14:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
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