12/11/2006
Ecrivez à Bilqis Yakoob Rasool : femme, défenseure des droits humains.
« Ils ont commencé à s’en prendre aux filles en déchirant leurs vêtements. Les filles nues ont été violées devant toute une foule. Ils ont tué mon oncle maternel, ainsi que la soeur de mon père et son mari… Ils ont aussi tué mon bébé ». Bilqis Yakoob Rasool.
En mars 2002, Bilqis Yakoob Rasool était enceinte de cinq mois quand elle a été victime d’un viol collectif et a vu sa fille de trois ans tuée par des émeutiers. Elle a courageusement porté plainte, pour le viol et pour le massacre de 14 membres de sa famille. En janvier 2003, le dossier a été classé au motif qu’il n’était pas possible d’établir qui étaient les violeurs et les meurtriers, en dépit du fait qu’elle avait donné leurs noms précédemment. Une enquête menée ultérieurement par le Bureau central d’investigation a révélé que l’affaire avait été étouffée. En avril 2004, 12 personnes ont été arrêtées pour viol et meurtre. Par ailleurs, six policiers ont été inculpés. La Cour suprême a ordonné, en août, le renvoi de l’affaire devant un tribunal d’un autre État. Le procès n’est toujours pas terminé. La soif de justice de Bilqis Yakoob Rasool et son combat en faveur des droits humains ont permis à d’autres femmes d’avoir le courage de prendre la parole et de porter plainte contre leurs agresseurs : la Cour suprême a ordonné la réouverture de plus de 2000 cas au motif de négligence de la part de la police. Prenez votre stylo et encouragez Bilqis Yakoob Rasool dans son combat.
Consignes d’écriture : Écrivez des messages simples et personnalisés de type : « nous espérons que vous allez bien, ici nous pensons à vous et… ». Ne faites pas allusion à la situation politique du pays ou aux accusations portées contre les individus.
Adresse : Bilqis Yakoob Rasool c/o AI India C-161 4th floor Gautam Nagar (Behind Indian Oil Building/Gulmohar Commercial Complex) New Delhi 110 049 Inde
Dernière modification le : 10 novembre 2006
P.-S.
D’autres individus sont en danger ! Plus d’informations ? Envoyez un e-mail à individus@aibf.be
Source : http://www.amnestyinternational.be/doc/article9323.html
22:09 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
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