07/09/2007
Homnisphères, nouvelles publications
Cinq nouveaux ouvrages pour cette rentrée 2007, cinq raisons de continuer à résister.
Quand l’édition n’est pas une fin mais un moyen…
Un moyen par exemple de faire la part belle et de donner la parole à des artistes engagés, des écrivains, des penseurs africains au moment même où le président d’une nation dite « éclairée », dans un paternalisme nauséabond et un esprit colonialiste d’un autre temps, déclame à Dakar, pas loin de Gorée haut lieu de la traite transatlantique et de la mémoire africaine meurtrie : « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès. (…) Jamais l’homme ne s’élance vers l’avenir. Jamais il ne lui vient à l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer un destin (...) ».
Mais l’édition est également un moyen de donner et/ou redonner vie à des textes, des analyses, qui permettent de fournir des armes critiques pour lutter contre les mots d’ordre et l’incessante propagande imposés par la pensée dominante.
Un moyen enfin pour ne pas renoncer.
Sortie officielle le 20 septembre 2007
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Ousmane Sembène, une conscience africaine
de Samba Gadjigo
De Ousmane Sembène, écrivain mondialement reconnu et « père du cinéma africain », on ne sait que peu de chose. Né en Casamance en 1923 et mort à Dakar en 2007, fils de pêcheur, il a été maçon, tirailleur dans l’armée coloniale pendant la Seconde Guerre mondiale, puis docker à Marseille où il a découvert le marxisme-léninisme. Syndiqué à la CGT et membre du Parti communiste français dans les années 1950, il a participé sur le quai de la Joliette à toutes les manifestations contre l’exploitation des ouvriers, les guerres coloniales d’Indochine et d’Algérie et la guerre de Corée.
De son « village africain » de Marseille, ce militant autodidacte à la limite de l’illettrisme a organisé la défense des travailleurs noirs d’abord dans la cité phocéenne puis dans toute la France, et a travaillé avec acharnement à la promotion des organisations politiques dédiées à la libération de l’Afrique.
C’est à partir de cette expérience hors norme, de son combat contre l’exploitation et l’oppression des peuples que Ousmane Sembène, Le docker noir, a produit une œuvre littéraire et cinématographique majeure. Convaincu de la prééminence de l’action culturelle sur l’action politique « directe », il a décidé de se faire « la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche ».
Titulaire d’une maîtrise de Lettres Modernes de l’Université de Dakar (Sénégal) et d’un Ph.D. de l’Université d’Illinois (Champaign-Urbana, Etats-Unis), Samba Gadjigo est professeur de français et de littérature africaine à Mount Holyoke College (Massachusetts, Etats-Unis).
Collection Latitudes Noires, 256 p., 17 euros
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Manifeste d’une nouvelle littérature africaine
Pour une écriture préemptive
de Patrice Nganang
On ne peut plus écrire aujourd’hui en Afrique, comme si le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994 n’avait jamais eu lieu. Ce génocide n’est pas seulement la culmination sur le continent africain du temps de la violence. Il est aussi le symbole d’une idée qui désormais fait corps avec la terre africaine : l’extermination de masse perpétrée par des Africains sur des Africains.
Ecrire, ce n’est pas seulement raconter des histoires. C’est aussi inscrire ses mots dans la profondeur autant d’une terre que d’un rêve. C’est aussi bien saisir les racines de l’océan, que titiller les dieux. Bref, c’est risquer sa vie. Or si la génération d’auteurs africains d’aujourd’hui est née indépendante, elle a grandi avec les génocides, les violences, les dictatures, le chaos et l’exil.
Il s’agit donc pour nous moins d’inventer un style juste pour dire la tragédie de notre continent, que de créer un style d’écriture qui rende cette tragédie dorénavant impossible : c’est ce style d’écriture que nous appelons écriture préemptive. Parce que le concept de préemption est usé par le politique, aujourd’hui, nous réclamons le droit de le redéfinir à notre guise ; en l’inscrivant dans les logiques tourbillonnantes et parfois si affreuses de l’histoire africaine, et en lui insufflant la vision qui est la nôtre : celle d’un écrivain originaire d’Afrique.
Patrice Nganang est professeur de théorie littéraire à la State University of New York, Stony Brook. Il est l’auteur de plusieurs romans, contes et recueils de poèmes ainsi que de nombreux essais, traduits en plusieurs langues. Son roman Temps de chien a reçu le prix Marguerite Yourcenar (2002) ainsi que le Grand Prix de la Littérature d’Afrique noire (2003). Il a publié L’invention du beau regard. Contes citadins chez Gallimard en 2005.
Collection Latitudes Noires, 320 p., 18 euros
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Le problème du changement social dans la société technologique suivi de Marxisme et féminisme
de Herbert Marcuse
Herbert Marcuse s’est fait connaître en France par deux livres visionnaires : L’Homme unidimensionnel. Essai sur l’idéologie de la société industrielle avancée et Éros et Civilisation. Contribution à Freud.
Les deux textes qui sont ici publiés élaborent dans leurs grandes lignes les thématiques centrales de ces « missiles théoriques ». Ils montrent surtout à quel point la pensée lumineuse, concrète et incisive de Marcuse est plus que jamais un affront aux obscurantismes sectaires, aux indifférences postmodernes, aux opiums du peuple religieux et sportifs, aux retours des autorités et aux compromissions serviles à l’état du monde tel qu’il est.
La dialectique combative de Marcuse est un appel sans cesse renouvelé, sans cesse précisé, à refuser en bloc le principe de réalité devenu totalitaire et à s’opposer à l’un des aspects les plus controversés de la civilisation industrielle avancée : le caractère rationnel de son irrationalité.
Lire ou relire Marcuse, c’est retrouver le désir de penser contre nos capitalismes intérieurs.
Herbert Marcuse (1898-1979), philosophe, fut l’un des principaux théoriciens de l’école de Francfort. Ses écrits traduits en français ont très largement inspiré le mouvement de Mai 68 et la Nouvelle Gauche européenne et américaine. Les travaux de Hegel, Marx, Freud, Lukács et Husserl constituent les fondements de sa critique radicale de la société.
Collection Horizon Critique, 96 p., 10 euros
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Heidegger, le Berger du néant
Critique d’une pensée politique
de Jean-Marie Brohm, Roger Dadoun, Fabien Ollier
Martin Heidegger fut recteur de l’université de Fribourg dès l’avènement des nazis au pouvoir. Idéologue de l’hitlérisme, il ne cessa d’exalter le destin völkish du peuple allemand qualifié de « peuple métaphysique ». Ses disciples français ont non seulement dissimulé son appartenance au nazisme mais ont même osé le présenter ces dernières années comme un résistant au national-socialisme.
Les interventions des intellectuels heideggeriens méritent une critique capable de briser les fondements intellectuels des divers révisionnismes, négationnismes et autres banalisations de l’hitlérisme. On ne peut se passer pour cela d’un retour à l’œuvre fétiche de Heidegger : Sein und Zeit.
La duplicité philosophico-politique de cette pièce maîtresse est un appel souvent explicite, au nom de la « communauté de destin du peuple allemand » et de la dénonciation du cosmopolitisme « déraciné », à la négation de l’être de l’autre.
Derrière les images champêtres et bucoliques utilisées par Heidegger, se dissimule en fait un « Berger du néant » qui légitime l’introduction du nazisme dans la philosophie.
Jean-Marie Brohm est professeur de sociologie à l’Université Montpellier III, directeur de publication de la revue Prétentaine.
Roger Dadoun est philosophe, psychanalyste et professeur émérite de littérature comparée à l’Université Paris VII-Jussieu.
Fabien Ollier est doctorant en philosophie, directeur de publication de la revue Mortibus.
Collection Horizon Critique, 192 p., 13 euros
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La tyrannie de l’automobile
Du rêve à la calamité
de Pierre Gillet
Très profondément intégrée dans notre culture, l’automobile a complètement modifié l’organisation de nos cités, notre vie, notre perception de l’espace et du temps. Le « tout voiture » s’est installé progressivement, sans même que l’on s’en aperçoive.
La voiture est devenue incontournable, surtout lorsque l’on vit isolé. Il ne s’agit donc pas de stigmatiser l’automobiliste, mais plutôt de lui permettre de recouvrer sa liberté… et qu’enfin il puisse choisir et changer son mode de déplacement sans devenir un « handicapé social ».
Rappelez-vous, en 1968, ceux-là mêmes qui roulent maintenant en BMW et en 4X4 disaient à l’époque : « La bagnole, ça pue, ça pollue et ça rend con ». Mais rien ne nous oblige à devenir aussi cons qu’eux ! D’autant qu’aujourd’hui, plus qu’hier encore, un changement drastique est à la fois possible et surtout indispensable.
Pierre Gillet vit en famille dans le Lot, loin des tumultes du « spectacle », entouré de nature, de livres et de musique. Il propose depuis 2005 un abonnement gratuit et sans publicité de résumés d’essais « Des livres et les idées ! ».
Collection Expression Directe, 112 p., 10 euros
Des extraits sont en ligne sur www.homnispheres.com
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Editions Homnisphères
21 rue Mademoiselle 75015 Paris
Tél : 01 46 63 66 57 & Fax : 01 46 63 76 19
email : info@homnispheres.com
web site : www.homnispheres.com
Quand l’édition n’est pas une fin mais un moyen…
Un moyen par exemple de faire la part belle et de donner la parole à des artistes engagés, des écrivains, des penseurs africains au moment même où le président d’une nation dite « éclairée », dans un paternalisme nauséabond et un esprit colonialiste d’un autre temps, déclame à Dakar, pas loin de Gorée haut lieu de la traite transatlantique et de la mémoire africaine meurtrie : « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès. (…) Jamais l’homme ne s’élance vers l’avenir. Jamais il ne lui vient à l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer un destin (...) ».
Mais l’édition est également un moyen de donner et/ou redonner vie à des textes, des analyses, qui permettent de fournir des armes critiques pour lutter contre les mots d’ordre et l’incessante propagande imposés par la pensée dominante.
Un moyen enfin pour ne pas renoncer.
Sortie officielle le 20 septembre 2007
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Ousmane Sembène, une conscience africaine
de Samba Gadjigo
De Ousmane Sembène, écrivain mondialement reconnu et « père du cinéma africain », on ne sait que peu de chose. Né en Casamance en 1923 et mort à Dakar en 2007, fils de pêcheur, il a été maçon, tirailleur dans l’armée coloniale pendant la Seconde Guerre mondiale, puis docker à Marseille où il a découvert le marxisme-léninisme. Syndiqué à la CGT et membre du Parti communiste français dans les années 1950, il a participé sur le quai de la Joliette à toutes les manifestations contre l’exploitation des ouvriers, les guerres coloniales d’Indochine et d’Algérie et la guerre de Corée.
De son « village africain » de Marseille, ce militant autodidacte à la limite de l’illettrisme a organisé la défense des travailleurs noirs d’abord dans la cité phocéenne puis dans toute la France, et a travaillé avec acharnement à la promotion des organisations politiques dédiées à la libération de l’Afrique.
C’est à partir de cette expérience hors norme, de son combat contre l’exploitation et l’oppression des peuples que Ousmane Sembène, Le docker noir, a produit une œuvre littéraire et cinématographique majeure. Convaincu de la prééminence de l’action culturelle sur l’action politique « directe », il a décidé de se faire « la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche ».
Titulaire d’une maîtrise de Lettres Modernes de l’Université de Dakar (Sénégal) et d’un Ph.D. de l’Université d’Illinois (Champaign-Urbana, Etats-Unis), Samba Gadjigo est professeur de français et de littérature africaine à Mount Holyoke College (Massachusetts, Etats-Unis).
Collection Latitudes Noires, 256 p., 17 euros
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Manifeste d’une nouvelle littérature africaine
Pour une écriture préemptive
de Patrice Nganang
On ne peut plus écrire aujourd’hui en Afrique, comme si le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994 n’avait jamais eu lieu. Ce génocide n’est pas seulement la culmination sur le continent africain du temps de la violence. Il est aussi le symbole d’une idée qui désormais fait corps avec la terre africaine : l’extermination de masse perpétrée par des Africains sur des Africains.
Ecrire, ce n’est pas seulement raconter des histoires. C’est aussi inscrire ses mots dans la profondeur autant d’une terre que d’un rêve. C’est aussi bien saisir les racines de l’océan, que titiller les dieux. Bref, c’est risquer sa vie. Or si la génération d’auteurs africains d’aujourd’hui est née indépendante, elle a grandi avec les génocides, les violences, les dictatures, le chaos et l’exil.
Il s’agit donc pour nous moins d’inventer un style juste pour dire la tragédie de notre continent, que de créer un style d’écriture qui rende cette tragédie dorénavant impossible : c’est ce style d’écriture que nous appelons écriture préemptive. Parce que le concept de préemption est usé par le politique, aujourd’hui, nous réclamons le droit de le redéfinir à notre guise ; en l’inscrivant dans les logiques tourbillonnantes et parfois si affreuses de l’histoire africaine, et en lui insufflant la vision qui est la nôtre : celle d’un écrivain originaire d’Afrique.
Patrice Nganang est professeur de théorie littéraire à la State University of New York, Stony Brook. Il est l’auteur de plusieurs romans, contes et recueils de poèmes ainsi que de nombreux essais, traduits en plusieurs langues. Son roman Temps de chien a reçu le prix Marguerite Yourcenar (2002) ainsi que le Grand Prix de la Littérature d’Afrique noire (2003). Il a publié L’invention du beau regard. Contes citadins chez Gallimard en 2005.
Collection Latitudes Noires, 320 p., 18 euros
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Le problème du changement social dans la société technologique suivi de Marxisme et féminisme
de Herbert Marcuse
Herbert Marcuse s’est fait connaître en France par deux livres visionnaires : L’Homme unidimensionnel. Essai sur l’idéologie de la société industrielle avancée et Éros et Civilisation. Contribution à Freud.
Les deux textes qui sont ici publiés élaborent dans leurs grandes lignes les thématiques centrales de ces « missiles théoriques ». Ils montrent surtout à quel point la pensée lumineuse, concrète et incisive de Marcuse est plus que jamais un affront aux obscurantismes sectaires, aux indifférences postmodernes, aux opiums du peuple religieux et sportifs, aux retours des autorités et aux compromissions serviles à l’état du monde tel qu’il est.
La dialectique combative de Marcuse est un appel sans cesse renouvelé, sans cesse précisé, à refuser en bloc le principe de réalité devenu totalitaire et à s’opposer à l’un des aspects les plus controversés de la civilisation industrielle avancée : le caractère rationnel de son irrationalité.
Lire ou relire Marcuse, c’est retrouver le désir de penser contre nos capitalismes intérieurs.
Herbert Marcuse (1898-1979), philosophe, fut l’un des principaux théoriciens de l’école de Francfort. Ses écrits traduits en français ont très largement inspiré le mouvement de Mai 68 et la Nouvelle Gauche européenne et américaine. Les travaux de Hegel, Marx, Freud, Lukács et Husserl constituent les fondements de sa critique radicale de la société.
Collection Horizon Critique, 96 p., 10 euros
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Heidegger, le Berger du néant
Critique d’une pensée politique
de Jean-Marie Brohm, Roger Dadoun, Fabien Ollier
Martin Heidegger fut recteur de l’université de Fribourg dès l’avènement des nazis au pouvoir. Idéologue de l’hitlérisme, il ne cessa d’exalter le destin völkish du peuple allemand qualifié de « peuple métaphysique ». Ses disciples français ont non seulement dissimulé son appartenance au nazisme mais ont même osé le présenter ces dernières années comme un résistant au national-socialisme.
Les interventions des intellectuels heideggeriens méritent une critique capable de briser les fondements intellectuels des divers révisionnismes, négationnismes et autres banalisations de l’hitlérisme. On ne peut se passer pour cela d’un retour à l’œuvre fétiche de Heidegger : Sein und Zeit.
La duplicité philosophico-politique de cette pièce maîtresse est un appel souvent explicite, au nom de la « communauté de destin du peuple allemand » et de la dénonciation du cosmopolitisme « déraciné », à la négation de l’être de l’autre.
Derrière les images champêtres et bucoliques utilisées par Heidegger, se dissimule en fait un « Berger du néant » qui légitime l’introduction du nazisme dans la philosophie.
Jean-Marie Brohm est professeur de sociologie à l’Université Montpellier III, directeur de publication de la revue Prétentaine.
Roger Dadoun est philosophe, psychanalyste et professeur émérite de littérature comparée à l’Université Paris VII-Jussieu.
Fabien Ollier est doctorant en philosophie, directeur de publication de la revue Mortibus.
Collection Horizon Critique, 192 p., 13 euros
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La tyrannie de l’automobile
Du rêve à la calamité
de Pierre Gillet
Très profondément intégrée dans notre culture, l’automobile a complètement modifié l’organisation de nos cités, notre vie, notre perception de l’espace et du temps. Le « tout voiture » s’est installé progressivement, sans même que l’on s’en aperçoive.
La voiture est devenue incontournable, surtout lorsque l’on vit isolé. Il ne s’agit donc pas de stigmatiser l’automobiliste, mais plutôt de lui permettre de recouvrer sa liberté… et qu’enfin il puisse choisir et changer son mode de déplacement sans devenir un « handicapé social ».
Rappelez-vous, en 1968, ceux-là mêmes qui roulent maintenant en BMW et en 4X4 disaient à l’époque : « La bagnole, ça pue, ça pollue et ça rend con ». Mais rien ne nous oblige à devenir aussi cons qu’eux ! D’autant qu’aujourd’hui, plus qu’hier encore, un changement drastique est à la fois possible et surtout indispensable.
Pierre Gillet vit en famille dans le Lot, loin des tumultes du « spectacle », entouré de nature, de livres et de musique. Il propose depuis 2005 un abonnement gratuit et sans publicité de résumés d’essais « Des livres et les idées ! ».
Collection Expression Directe, 112 p., 10 euros
Des extraits sont en ligne sur www.homnispheres.com
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21 rue Mademoiselle 75015 Paris
Tél : 01 46 63 66 57 & Fax : 01 46 63 76 19
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