13/09/2007
EN NERFS ET EN BOSSES BIEN EN CHAIR COMBLER LA FOSSE
Mordre
Les grappes de nuit lourdes amères
Mordre
Jusqu’au sang le soleil
Mordre la peau
Punir les marques
Du temps irrespectueux
Abîmer pour abîmer
Creuser le vertige
Sculpter un scalpel
Dans le silex des os
Fendre le fruit
Profaner sa chair
D’un rite animal
D’un rire rupestre
Injecter au cœur
Un virus de vie
Clarté sereine
Éblouissement
Orageuse beauté
De l’entraperçu
Gravir un bout d’éternité
Etait-ce bien la peine ?
Plaie obscure de la nuit
Dans nos paumes accolées
Rêve bu au carreau du destin
Est-ce en creusant que l’on ouvre un espace ?
À coup de langues de pioche
Tirer du sensible un semblant de sens
Ou tout au moins l’essence
Le sacre du réel
L’homme qui brûle
Dit à l’homme qui pleure :
Elève-toi !
Jette la dépouille du monde
Et danse !
15:20 Publié dans CG 2009 - MYSTICA PERDITA, à tire d'ailes | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Pas mal !
Écrit par : chantilly | 13/09/2007
Pas mal ???????????????????????????
C'est un peu court msieur, je dirai sublime :))
l’homme qui brûle
dit à l’homme qui pleure
élève toi !
jette la dépouille du monde
et danse !
Hommage à la verticalité, décidemment, j'aime tes textes Cathy .... beaucoup
Écrit par : Lilith | 23/09/2007
Pas mal ? ?????????????
C'est un peu court monsieur !
’homme qui brûle
dit à l’homme qui pleure
élève toi !
jette la dépouille du monde
et danse !
Hommage à la verticalité ... décidemment j'aime tes textes cathy.... beaucoup, un régal !
Écrit par : Lilith | 23/09/2007
merci Lilith encore et merci aussi au pas mal ! aimer un poème est tellement subjectif, il n'y a pas de règle, mais des sensibilités qui se reconnaissent
Écrit par : Cathy | 26/09/2007
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