17/09/2007
chevauchant l'infini
J’en ai assez qu’on trace des graffitis avec des corps vivants sur les champs de bataille, qu’on nous couse les lèvres avec du fil barbelé, qu’on nous casse les couilles sous les électrochocs et les agios bancaires, qu’on blanchisse les crimes sous la raison d’État. Je préfère la beauté avec son sexe mal caché, ses cheveux en désordre, ses fesses rondes comme la lune, ses grandes jambes d’azur chevauchant l’infini.
Jean-Marc La Frenière
Lieu du larcin : Parce que (Ed Chemins de Plume 2007)
11:32 Publié dans LES MOTS DÉROBÉS DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0)
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