24/11/2007
LES PISTES DU RÊVE
Défaire le crépuscule
Glisser dans les reflets renards de ses draps
Fixer l’horizon par des pointes d’améthyste
Le laisser sécher à la lune
Tracer un paysage au fusain de la langue
Compter les brûlis sur la peau
Les innombrables feuillets de nos masques pâles
Regarder fondre la vitre du réel
Ses reflets d’huile sur l’étendue de neige
Le roulis des roseaux
Grand soleil rouge à l’horizon brûlé
La neige est une plage de coquillages nus
Où les serpents marins
Sifflent des inconnues
Naître reconnaître dans les clameurs des sirènes
Les voix balbutiantes des poètes
Songes de sable
Châteaux d’écume
Nager dans leur trouble
En poissons de sang
11:56 Publié dans CG 2009 - MYSTICA PERDITA, à tire d'ailes | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Quand fond la vitre du réel, le monde déborde de choses incongrues et vitales. Et c'est alors que naît la poésie. Un texte dense et surprenant, que l'on a envie de lire et relire.
Écrit par : Pascal Perrot aka Poetic Gladiator | 01/12/2007
bonsoir... et merci... je recherche sur la blogoshère un peu de poésie et ce que je découvre ne me sied guère... jusqu'à ici.. bien, bien, tout ce que j'ai lu est mieux que bien ! je reviendrai !
Alex
Écrit par : iskander | 10/02/2008
merci Pascal ! et merci à toi iskander
Écrit par : Cathy | 11/02/2008
Les commentaires sont fermés.