10/03/2008
TOI MON AUTRE
toi mon autre
ma sœur mon frère
mon étranger
si semblable
si différent(e)
toi
adoré(e)
maudit (e)
cherché(e)
nié(e)
toi
l’espéré(e)
sans un passage
entre toi et moi
je ne peux vivre
sans toi l’autre
je ne peux exister
sans vous autres
les autres
qui me sortez de gré ou de force
de ma solitude de mon ignorance
de mon clan ma tribu mes préjugés
ma présumée identité
je ne peux vivre
sans vos mains vos sourires vos musiques
chaque objet que je touche
porte votre empreinte
vous autres, les autres
contre vous souvent je me cogne
et dans vos filets se prennent
tous mes espoirs
mes manques
mes craintes
mais sans vous comment saurais-je
l’amour le rire l’entraide
un peu de cette précieuse chaleur humaine ?
de chacune de nos rencontres
j’apprends
et avec toi
et avec elle
et avec lui
avec elle
avec lui
avec eux
diamant aux mille facettes
lotus aux mille pétales
trésor de nos différences
nous devenons
NOUS
nos sourires
nos mains
autour d’un verre
d’un moment
un silence
un rêve
une vie
partagés
nous toi moi eux
autres et si pareils pourtant
même chair
même sang
même cœur battant
sur cette unique terre
ensemble
17:11 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Une jolie ode à la tolérance !
Écrit par : aliscan | 11/03/2008
Bonjour ! A la lecture de ce poême... un sentiment : une prise de conscience enfin : que la pensée à deux faces : l'une ne peux exister sans l'autre : soit et les autres...
Petit bonjour à toi Kati ! Oui un jour, un seul jour mais for, autour d'une petite table dans des fauteuils un verre à la main : nos pensées se sont croisées... tel un batement d'ailes de papillon pouvant changer le clima ! Après ta représentation publique, dans la maison de Pierre et Maïté à Tarbes.
Écrit par : Alain | 15/03/2008
je découvre votre blog
Il est riche et dense
ce texte est magnifique.
J'ai lu un écrivain, je ne sais plus qui, qui disait que la conscience collective, ça n'existe pas.
mais ça doit pourtant s'enseigner?
ça s'expérimente dans une vie aussi, non?
Je m'étais déjà promenée dans vos jardins du Causse et je m'y étais plue.
Merci pour toute cette richesse, celle qui ne peut se vendre.
Écrit par : valérie | 24/03/2009
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