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22/09/2008

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Commentaires

Et tout coule
les larmes nous blessent
avec lesquelles nous écrivons
les famines et la mort
nous vivons
du peu que nous donnons
des regards des gestes
quelques paroles
comme des battements de coeur
Mais nous n'abdiquerons jamais
nous continuerons à chanter
jusqu'au cri s'il le faut
l'innocence criblée de beauté
d'un premier pas d'enfant

Sans le faire exprès j'ai pris le contre-pied, mais au fond nous disons la même chose... C'est vrai que la poésie, lorsqu'elle atteint cette densité inspire et permet de respirer plus librement. Ton texte n'est pas si brouillon qu'il en a l'air et en dit tellement davantage que les discours obscènes dont l'air de notre temps est saturé, encrassé.
Je te salue, Chère Cathy, du fond de mon antique ruelle.

Écrit par : André Chenet | 22/09/2008

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