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28/12/2008

pour Cathy Garcia, une poésie foulée en tam-tempo par Nina Louve

allez, go ! Cathy d'ÉLITS poéziques
Hop ! continue la gourmandise
bee-causes ...

entre la crève et la muerté,
entre ces ceças insuppossibles¸
entrons pensantes,

aux monts, à ces vils vieillisards
la vie
fait encore du good,
même si noWell
tam tam boung !

le feu fait du volcan entre deux pieux tuants
là, sous la paupière déshabillée du soleil d'hier
un rideau de cheveux
fait couler un brin de rivière éparpillante

de l'Ô,
de l'eau,
des roches frettes froides,
glissantes comme la glue
dans la bouche d'un enfant pré-adulté.

GO Cathy !

 

tisse nos secondes et tièrce-les, et quadruple-z'en !

nos rivières de vers sans pieds de pif,
fais-en encore du faire,

 

du roc du métal qui hurle au cuivre

 

 

encore des livres dear Cathy , n'arrête pas.
sur papier recyclé
ne quitte la gourmandise d'être, vraie viVifiante
pour que, afin, là, sous nos regards pas toujours polis ni gentils
les langoons
lagoonz !
fassent du language des : s'pars pas s'pars plus

vois... ... des peaux moites à l'autre siècle, une enfant dans la rue...
un viol de gambadages
et un tambour vacarmes
se font des mamourzs absurdes
couchés, debouts
sur les rues INNOMMABLES d'esclaves et de politichiens-sales
et ça, un jour ça se dégrave de la tête
et une rime se souffle comme un ballon à l'hélium

l'enfant a un hoquet violent,
un de ceux qui ne se ravale pas par la glotte
et il, le fou, ce souvenir de sang sans cesse avec des tessons sur la gorge
des canifs durs à tour de rôle
en dedans la wagonette blindée
noire de nuit
sans les flics qui patrouillent pour sauver la fillette
punk égarée dans le libre d'une nuit qui meurt trop tard.

ça débusque en à 100 km d'huiles à l'heurt,
à tire de fiel là sur la belle la si belle
rue Ste-Catherine
et
de son papier ciré de pluie
ça fait la folle abîme
quand enfin les fous de cul
ils affamés de ces restes d'enfance
la déposent
parce qu'au feu rouge elle se pense SAFE
culottes
encore pas relevées elle s'en-silence
sur le gravier du métro St-Laurent.
angle mort. elle saignait la fin de leurs jeux de lame.
la fin du croire en l'Homme, en la femme et en l'humain.

la rue peignait de vermillon et d'aubergine sa peur
la haine
le meurtre voulu
la vengence.

la filette de quinze piges
pige
tue, tuée, n'a pas fait la prison dans la tôle
mais dans sa tête,
tu devineras, Cathy Garcia.
Grâce à ça.

hum !
mais si je tue je meurs ! a-t-elle songé un tit instant de trop.
alors les chaines et les laisses sur ce cou déchiraillé.
les vits masserrent la vierge enfant,
jusqu'à ce que l'âge apparaisse avant la mort du pas sage
(rude, je sais.)

pour aller haïr !!?
l'ire de fouets hors tôles sous étoiles débordées du visage
son passé lassée aux lassos sauvages.

En décennies de souvenances,
la rue le squatt
la ruelle
le camping dans les veines
ça revit... hein.
ça grogne

faut rester inventer des cadavres dans le classeur
des livres tout crues beautés

elle aura eu 20 ans...
la main rouge des sens roux verts sans fond ,
criisTi de St-Toc !
mais ça pue la ruelle et les taudis immatriculés
chez elle

elle visage les voyages quand dans l'Est de Montréal
elle se repromène près des pétrolières, fabriques de nuages.

en squattant les paysages des smack insists, morts en souffrir ,
en frisant et l'épave et le payant du gris sur les lèvres de ses amies
elle visite la poésie
en te missivant Cathy...

là, la rue
une nue froide cuisse seule sous une jupe carellée,
nue mascara laidie
sur trottoir blanc de joues creusées par une giroflée grenat

la Main... Montréal. la revoilà la punkette
elle a perdu ses 17 ans dans l'amnésie composée de partiels sommeils.
elle regarde ...
La pute et la rue sans un mac.
une habi-tuée s'y sent vive la nuit dans le ventre des lumières jaunes
les hot-dog se mangent à la mi-haine
à la mi-haine
le parc tout près, est vide,
c'est St-Laurent interdit aux vivants,
les chiens sont sortis hurler sur les fesses d'un cendrier.
le silence est poli, car les citadins sont aigris
assis dans leurs belles boîtes-maisons-étagée à regarder la TI-VIE

un seul sourire en ville
les fait fuir de trouille, ces endormis apathiques -et- témoins
comme si on allait, nous filles de campagnes sous joug de sexe, mac pas mac,
en les saluant du regard : les manger ! les assassiner d'un trait de pupilles !


en jouant le billard dans un bar de putes toutes sur l'héro
là-bas bas bas où le vendeur de ce chanteur repenti nommé N. semblait amoureux
de mes valeurs potentielles...
j'ai vomi dans le tapis sur la noire numéro 8
la suite de son idée...

suis sortie avant esclave
avant mourrue
morue
avant salée
avant
la déconfiture, le
lassée au lasso, le
noué dans coulant réverbère sous sirènes
aboyant la fuite vers la morgue des autres belles qui avaient fait oui de la tête.

je suis allée encore enfant, dans la rue et la dollar city
sous et sur et dedans la red lights à Montréal
dans ma tête
pas pour les macsros aboyant les dents couleur sépia.
libre.
mais triste, j'avoue de voir ces dimzelles se faire battre pour un morceaux de poudre jaune.

la frite poutine , la frite et le fret-dog mou du mec mac macro
a fait gigogne entre les cuisses de la pute rêveuse, ma copine blonde en est morte.
dans tout le quartier noir on oubliait dès l'heure suivante
son passage et ses cris de jouir.
là, dans le nommé rouge zonable

là tabarnak
où ramer
c'est marcher en cachant ses fesses dans des pantalons biens ceinturés.

alors... oui. continuer. si on le fait c'est qu'une petite affaire de goût nous agace
ce goût de oui
de ce que je pense
mange mieux, les vOeux des encores favorables.



voilà pour mon hors-campagne...
ça sufit.

à 14 ans, un magazin = un vieu juif qui te tripotte dans les coulisses.
un restaurant italien = les mafieux qui te donne des pourboires faramineux
extra trop
auxquels, mon feu merci !
je n'ai point su dire cOUillles OUI !

toi, belle Cathy poète,
poète imprimant Les Délits de Poésies depuis 8 ans
tu fais de la campagne et des poésies absolument nécessaires
et moi, fiouf !
aussi
je mange des mots, des crues, des ô,
des las et
du là dézenferminant

belles avironnantes, nous femmes
nous navigons
moi en juin, entre les larves de moustiques boréales
et les vents français dont j'ignore les prénoms

toi, dans les forêts ,
cachée
sans être terrée.

merci d'être vraie, Cathy Garcia !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

bonnes bises
sois forte
je te prie
sois forte
encore plus d'une FOI
Nina LOuVE
(merci Nina !!!!!!!!!!!!!)

14:34 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

take care of our RIMES, dear toi

encore des Délits de Poésie
encore !

Écrit par : Nina louVe | 31/12/2008

Les commentaires sont fermés.