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30/05/2009

Contre la réforme de la rétention

http://www.cetaitpiredemain.org/

Centres de rétention :

Français – étrangers : enfin égaux
devant la réduction des droits

La réforme de la rétention, engagée par le ministère de l’Immigration et qui sera effective le 2 juin prochain, va non seulement réduire les moyens de défense des étrangers retenus mais aussi priver chaque citoyen de son droit de regard dans ces lieux d’humiliation.

Au mois d’août 2008, le ministère de l’Immigration a, coup sur coup, publié un décret et un appel d’offres visant à modifier en profondeur l’intervention associative dans les centres de rétention. Désormais cette mission, exercée jusque là au niveau national, est éclatée en huit « lots » et partagée par six « prestataires ».

Ce morcellement géographique, en supprimant toute possibilité de vision globale pour la société civile, porte atteinte à son droit de savoir et de réagir. De plus, la mise en concurrence d’associations dont les principes de défense des droits des étrangers et du devoir de témoignage s’opposent parfois radicalement, ainsi que la dépendance financière des associations, risquent de diminuer davantage la vigilance citoyenne.

Mais le plus préoccupant reste encore la transformation de la mission d’aide à l’exercice des droits des étrangers en simple mission d’information.

Dès lors, on peut se demander pourquoi la présence d’un véritable contre-pouvoir dans ces zones sensibles, dont le rôle et l’intérêt ont été admis par l’ensemble des gouvernements depuis vingt-cinq ans, est remise en cause si ce n’est pour atteindre plus facilement des objectifs chiffrés.

Tous les citoyens sont invités à participer aux rassemblements prévus le 2 juin

15:21 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

Bulletin de Survival International - Enews 29 mai 2009

INTERNATIONAL : Un nouveau rapport de Survival sur les Indiens isolés
Un an après la diffusion mondiale des photos spectaculaires d'un groupe d'Indiens isolés d'Amazonie, un nouveau rapport de Survival International conclut à l'urgente nécessité de protéger cinq groupes parmi les plus menacés de disparition.
Pour en savoir plus et lire le rapport : http://www.survivalfrance.org/actu/4616
Agissez ! Ecrivez une lettre en soutien aux Ayoreo-Totobiegosode : http://www.survivalfrance.org/agir/lettres/ayoreo


INDE : Le gouvernement autorise une mine controversée de bauxite
Le gouvernement indien a finalement autorisé la compagnie britannique Vedanta Resources à commencer les opérations minières sur les collines des Dongria Kondh, malgré la forte mobilisation de la tribu pour l'empêcher de détruire leur territoire.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4570

Voir le film 'Mine : story of a sacred mountain' (Mine : histoire d'une montage sacrée) qui retrace le destin tragique de la tribu dongria kondh et sa lutte pour empêcher la mine à ciel ouvert de détruire ses terres et son mode de vie.
http://www.survival-international.org/films/mine


EUROPE : Le 'Dalai Lama de la forêt amazonienne' vient alerter l'Europe des conséquences du changement climatique
Un chamane yanomami d'Amazonie brésilienne, récemment baptisé 'Dalai Lama de la forêt amazonienne' par la presse allemande, effectuera en juin une tournée européenne pour apporter un message aux chefs d'Etat et aux leaders du monde entier qui participeront à la conférence sur le changement climatique de Copenhague en décembre prochain.
Pour en savoir plus : http://www.survivalfrance.org/actu/4619


PARIS : Ciné-débat Survival lundi 1er juin, à 20h
LA TERRE DES HOMMES ROUGES (Birdwatchers)
Un film de Marco Bechis, 2008, 1h 46

Ce film, réalisé en partenariat avec Survival, se passe dans la région du Mato Grosso au Brésil, de nos jours. Après le suicide de l'un des siens, Nadio, chef Guarani-Kaiowá, décide de réparer une terrible injustice en réoccupant les terres qui leur ont été spoliées par les Blancs. Malgré les menaces et les intimidations, les Indiens décident de rester sur place. Deux mondes se font face et alors qu'une idylle se noue entre la fille d'un propriétaire terrien et Osvaldo, le disciple du chamane, l'hostilité monte d'un cran et l'affrontement semble inévitable...

A l'occasion de la sortie de ce film dont les principaux acteurs sont des Indiens guarani, Survival a mis en place un fonds spécial de soutien aux Guarani-Kaiowá : www.guarani-survival.org/fr

La Filmothèque du Quartier Latin et Survival s'associent pour présenter tous les premiers lundis du mois des films de fiction ou documentaires, historiques ou contemporains, sur et par les peuples indigènes en présence des réalisateurs ou de spécialistes.

La Filmothèque du Quartier Latin
9 rue Champollion
75005 PARIS
(M° Odéon)
Tél. 01 43 26 84 65

Tarif : 7 euros
Tarif réduit : 5 euros

Tous les autres rendez-vous sont dans l'agenda de Survival:
http://www.survivalfrance.org/agir/agenda

Excusez-moi de vous déranger...

par Eduardo Galeano   

 


Qui est le terroriste? Celui qui a visé, ou celui qui a été visé? N'est-il pas coupable de terrorisme le tueur en série qui, en mentant, a inventé la guerre en Irak, assassiné une multitude, légalisé la torture et ordonné de l'appliquer? Sont-ils coupables les paysans d'Atenco au Mexique, ou les indigènes mapuches du Chili, ou les Kelchies du Guatemala, ou les paysans sans terre du Brésil, tous accusés de terrorisme pour défendre leur droit à la terre? Si la terre est sacrée - même si la loi ne le dit pas - , ceux qui la défendent ne sont-ils pas sacrés aussi?

Selon la revue Foreign Policy, la Somalie est le lieu le plus dangereux de tous. Mais, qui sont les pirates ? Les crève-la-faim qui attaquent des bateaux, ou les spéculateurs de Wall Street qui attaquent le monde depuis des années et reçoivent à présent des récompenses multimillionaires pour leurs efforts ? Pourquoi le monde récompense-t-il ceux qui le dévalisent ?

Pourquoi la justice ne voit-elle que d'un œil ? Wal Mart, l'entreprise la plus puissante de toutes, interdit les syndicats. McDonald's aussi. Pourquoi ces entreprises violent-elles, avec une impunité coupable, la loi internationale ? Serait-ce parce que, dans le monde actuel, le travail vaut moins que rien, et que valent encore moins les droits des travailleurs ? Où sont les justes, et où sont les injustes? Si la justice internationale existe vraiment, pourquoi ne juge-t-elle jamais les puissants ?  Les auteurs des boucheries les plus féroces ne vont pas en prison. Serait-ce parce que ce sont eux qui en détiennent les clés? Pourquoi les cinq puissances qui ont droit de veto aux Nations Unies sont-elles intouchables ? Ce droit est-il d'origine divine ? Veillent-ils à la paix, ceux qui font des affaires avec la guerre ? Est-il juste que la paix mondiale soit à charge des cinq puissances qui sont les principaux producteurs d'armes ? Sans dédaigner les narcotrafiquants, ceci n'est-il pas aussi un cas de "crime organisé" ? Mais les clameurs de ceux qui exigent partout la peine de mort ne demandent pas de punition contre les maîtres du monde. Il ne manquerait plus que ça ! Les clameurs clament contre les assassins qui utilisent des rasoirs, non contre ceux qui utilisent des missiles. 

Et on se demande : si ces justiciers sont aussi follement désireux de tuer, pourquoi n'exigent-ils pas la peine de mort contre l'injustice sociale ? Est-il juste un monde qui affecte chaque minute trois millions de dollars aux dépenses militaires, tandis qu'au même moment quinze enfants meurent de faim ou de maladie guérissable ? Contre qui s'arme jusqu'aux dents la soi-disant communauté internationale ? Contre la pauvreté, ou contre les pauvres ? Pourquoi les fervents de la peine capitale n'exigent-ils pas la peine de mort contre les valeurs de la société de consommation qui portent atteinte, chaque jour, à la sécurité publique ? Ou peut-être ne pousse-t-il pas au crime, le bombardement de la publicité qui étourdit des millions et des millions de jeunes au chômage ou mal payés, leur répétant jour et nuit qu'être est avoir, avoir une automobile, avoir des chaussures de marque, avoir, avoir -et que celui qui n'a rien n'est rien ?  

Et pourquoi n'introduit-on pas la peine de mort contre la mort ? Le monde est organisé au service de la mort. Ou ne fabrique-t-elle pas la mort, l'industrie d'armement, qui dévore la plus grande partie de nos ressources et une bonne partie de nos énergies ? Les maîtres du monde condamnent seulement la violence quand ce sont les autres qui l'exercent. Et ce monopole de la violence se traduit par un fait inexplicable pour des extraterrestres, et aussi insupportable pour nous autres terriens qui voulons, contre toute évidence, survivre : nous les humains sommes les seuls animaux spécialisés dans l'extermination mutuelle, et nous avons développé une technologie de destruction qui est en train d'anéantir, au passage, la planète et tous ses habitants. Cette technologie se nourrit de la peur. C'est la peur qui invente les ennemis, et ceux-ci qui justifient le gaspillage militaire et policier. Et que penseriez-vous, tant qu’à appliquer la peine de mort, d'une condamnation à mort de la peur ? Ne serait-il pas sain de mettre un terme à cette dictature universelle des professionnels de la production d’angoisse ? Les semeurs de panique nous condamnent à la solitude, nous interdisent la solidarité : sauve qui peut, écrasez-vous les uns les autres, faites très attention, ouvrez l'œil, le prochain est toujours un danger qui guette, celui-ci va te voler, celui-là te violer, cette petite voiture d'enfant dissimule une bombe musulmane; et si cette femme, cette voisine d'aspect inoffensif te regarde, c'est sûr qu'elle te transmet la peste porcine.

Dans ce monde à l'envers, même les actes les plus élémentaires de justice et de sens commun font peur. En entamant la refondation de la Bolivie pour que ce pays de majorité indigène cesse d'avoir honte en se regardant dans le miroir, le Président Evo Morales a provoqué la panique. Ce défi était une catastrophe en regard de l'ordre traditionnel raciste, prétendument le seul possible : Evo était et apportait le chaos et la violence et, par sa faute, l'unité nationale allait exploser, se briser en morceaux. Et quand le président équatorien Correa a annoncé qu'il se refusait à payer les dettes illégitimes, la nouvelle sema la terreur dans le monde financier, et l'Équateur fut menacé de punitions terribles pour avoir donné un si mauvais exemple. Si les dictateurs militaires et politiciens véreux ont toujours été dorlotés par la banque internationale, ne nous sommes-nous pas déjà habitués à accepter comme fatalité du destin le paiement par le peuple du gourdin qui le frappe, de la cupidité qui le pille ?  

Serait-ce donc que le sens commun et la justice aient divorcé pour toujours ?  Le sens commun et la justice ne sont-ils pas nés pour marcher ensemble, collés l'un à l'autre ?  Ne relève-t-elle pas du sens commun, mais aussi de la justice, cette devise des féministes qui disent que l'avortement serait libre si nous, les mâles, pouvions tomber enceints [2] ? Pourquoi ne légalise-t-on pas le droit à l'avortement ? Serait-ce parce qu'il cesserait alors d'être le privilège des femmes qui peuvent le payer et des médecins qui peuvent le faire payer ? La même chose se passe avec un autre cas scandaleux de négation de justice et de sens commun : pourquoi ne légalise-t-on pas la drogue ? Peut-être n'est-elle pas, comme l'avortement, un sujet de santé publique ? Et le pays qui contient le plus de toxicomanes, quelle autorité morale a-t-il pour condamner ceux qui approvisionnent leur demande ? Et pourquoi les grands médias, si voués à la guerre contre le fléau de la drogue, ne disent-ils jamais que presque toute l'héroïne consommée dans le monde provient d'Afghanistan ? Qui commande en Afghanistan ? N'est pas un pays militairement occupé par le pays messianique qui s'attribue la mission de nous sauver tous ? Pourquoi ne légalise-t-on pas les drogues une bonne fois pour toutes ? Ne serait-ce pas parce qu'elles fournissent le meilleur prétexte pour les invasions militaires, en plus d'offrir les profits les plus juteux aux grandes banques qui de nuit fonctionnent comme blanchisseries ?

Maintenant le monde est triste parce que moins de voitures se vendent. Une des conséquences de la crise mondiale est la chute de l'industrie prospère de l'automobile. Si nous avions quelque reste de sens commun, et un petit quelque chose de sens de la justice, ne devrions-nous pas fêter cette bonne nouvelle ? Ou peut-être la diminution des automobiles n'est-elle pas une bonne nouvelle pour la nature -qui sera un peu moins empoisonnée-, et pour les piétons -qui mourront un peu moins ?  

La Reine a expliqué à Alice -celle de Lewis Carroll- comment fonctionnait la justice au Pays des  Merveilles :

 -Voilà !- dit la Reine -. Il est en prison, à purger sa peine ; mais le jugement ne commencera pas avant mercredi prochain. Et évidemment, à la fin, le crime sera bien commis.  

Au Salvador, l'Archevêque Oscar Arnulfo Romero a prouvé que la justice, comme le serpent, mordait seulement les va-nu-pieds. Il est mort par balles pour avoir dénoncé que, dans leur pays, les va-nu-pieds naissaient condamnés d'avance, par délit de naissance. Le résultat des élections récentes au Salvador n'est-il pas, d'une certaine manière, un hommage ? Un hommage à l'archevêque Romero et aux milliers comme lui qui sont morts en luttant pour une justice juste dans le royaume de l'injustice ? Parfois les histoires de l'Histoire terminent mal; mais l'Histoire, elle, ne termine pas. Quand elle dit adieu, ce n'est qu'un au revoir.

Traduit par Thierry Pignolet.

Source: Tlaxcala

Notes 

 [1]  NdT : par l'utilisation du terme zapatista, Eduardo Galeano réalise en espagnol un jeu de mots intraduisible en français. Par là, l'auteur adresse un clin d'œil à la filiation en espagnol du mot zapatista avec zapato, en français chaussure -le lancer de chaussures sur Bush-, tout se référant à l'Armée Zapatiste de Libération Nationale -en espagnol Ejército Zapatista de Liberación National ou EZLN-, groupe révolutionnaire symbole de la lutte altermondialiste basé au Chiapas, Etat du Mexique.

[2]  L'adjectif « enceint » semble ne pas exister en français. Serait-ce que la langue française est plus machiste que l'espagnole ?  

Je voudrais partager quelques questions qui me trottent dans la tête. Elle est juste, la justice? Elle tient debout, cette justice du monde à l'envers? Le zapatista [1] d'Irak, celui qui a lancé les chaussures contre Bush, a été condamné à trois années de prison. Ne méritait-il pas plutôt une décoration?

26/05/2009

Effet boomerang chez Monsanto

Aux États-Unis, cinq mille hectares de culture de soja transgénique ont du être abandonnés par les agriculteurs et cinquante mille autres sont gravement menacés. Cette panique est due à une « mauvaise » herbe qui a décidé de s’opposer au géant Monsanto, connu pour être le plus grand prédateur de la Terre. Insolente, cette plante mutante prolifère et défie le Roundup, l’herbicide total à base de glyphosphate, auquel nulle « mauvaise herbe ne résiste ». 
   

 
Quand la nature reprend le dessus.
  

 
C’est en 2004, qu’un agriculteur de Macon, en Géorgie, ville située à environ 130 kilomètres d’Atlanta, remarqua que certaines pousses d’amarantes résistaient au Roundup dont il arrosait ses cultures de soja. 
  

 
Les champs victimes de cette envahissante mauvaise herbe ont été ensemencés avec des graines Roundup Ready, qui comportent une semence ayant reçu un gène de résistance au Roundup auquel nulle « mauvaise herbe ne résiste ».
  

 
Depuis cette époque, la situation s’est aggravée et le phénomène s'est étendu à d'autres états, Caroline du Sud, et du Nord, Arkansas,Tennessee et Missouri. Selon un groupe de scientifiques du Centre for Ecology and Hydrology, organisation britannique située à Winfrith, dans le Dorset, il y aurait eu un transfert de gènes entre la plante OGM et certaines herbes indésirables, comme l’amarante. Ce constat contredit les affirmations péremptoires et optimistes des défenseurs des OGM qui prétendaient et persistent à affirmer qu'une hybridation entre une plante génétiquement modifiée et une plante non-modifiée est tout simplement « impossible ».
  

 
Pour le généticien britannique Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l’agriculture : « Il suffit d’un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme, et elle se multiplie rapidement. L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium, a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation. » Ainsi, un gène de résistance aux herbicides a, semble-t-il, donné naissance à une plante hybride issue d’un saut entre la graine qu’il est censé protéger et l’amarante, devenue impossible à éliminer.
  

 
La seule solution est d’arracher les mauvaises herbes à la main, comme on le faisait autrefois, mais ce n’est pas toujours possible étant donné l’étendue des cultures. En outre, ces herbes, profondément enracinées sont très difficiles à arracher et 5 000 hectares ont été tout simplement abandonnés. 
  

 
Nombre de cultivateurs envisagent de renoncer aux OGM et de revenir à une agriculture traditionnelle, d’autant que les plants OGM coûtent de plus en plus cher et la rentabilité est primordiale pour ce genre d’agriculture. Ainsi Alan Rowland, producteur et marchand de semences de soja à Dudley, dans le Missouri, affirme que plus personne ne lui demande de graines Monsanto de type Roundup Ready alors que ces derniers temps, ce secteur représentait 80 % de son commerce. Aujourd’hui, les graines OGM ont disparu de son catalogue et la demande de graines traditionnelles augmente sans cesse. 
  

 
Déjà, le 25 juillet 2005, The Guardian publiait un article de Paul Brown qui révélait que des gènes modifiés de céréales avaient transitévers des plantes sauvages, créant ainsi une « supergraine » résistante aux herbicides, croisement « inconcevable » par les scientifiques du ministère de l’environnement. Depuis 2008, les media agricoles américains rapportent de plus en plus de cas de résistance et le gouvernement des États-Unis a pratiqué d’importantes coupes budgétaires qui ont contraint le Ministère de l’Agriculture à réduire, puis arrêter certaines de ses activités. 
  

 
Plante diabolique ou plante sacrée 
 

 
Il est amusant de constater que cette plante, « diabolique » aux yeux de l’agriculture génétique, est une plante sacrée pour les Incas. Elle fait partie des aliments les plus anciens du monde. Chaque plante produit en moyenne 12 000 graines par an, et les feuilles, plus riches en protéines que le soja, contiennent des vitamines A et C et des sels minéraux. 
  

 
Ainsi ce boomerang, renvoyé par la nature sur Monsanto, non seulement neutralise ce prédateur, mais installe dans des lieux une plante qui pourra nourrir l’humanité en cas de famine. Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson et les hautes terres tropicales et n’a de problèmes ni avec les insectes ni avec les maladies, donc n’aura jamais besoin de produits chimiques. 
  

 
Ainsi, « la marante » affronte le très puissant Monsanto, comme David s’opposa à Goliath. Et tout le monde sait comment se termina le combat, pourtant bien inégal ! Si ces phénomènes se reproduisent en quantité suffisante, ce qui semble programmé, Monsanto n’aura bientôt plus qu’à mettre la clé sous la porte. À part ses salariés, qui plaindra vraiment cette entreprise funèbre ?

 

Avec Survie : Collectif de solidarité avec les luttes sociales et politiques en Afrique

Participez au Collectif de solidarité avec les luttes sociales et politiques en Afrique mise en place  autour des enjeux liés aux élections à venir dans les pays d’Afrique en 2009 et 2010. Pour plus d'information, rendez-vous sur:
http://www.electionsafrique.org/

Participez également le 2, 13 et 14 juin 2009 à Bagnolet au week-end résistances africaines - 3 jours en lutte !
Organisé par Survie pour ses adhérents. Ouverts aux sympathisants

L’idée est de se retrouver autour de l’association Survie pour un week-end convivial d’échanges, de réflexions et de travaux autour des solidarités existantes et/ou à construire vis à vis des résistances africaines, et à la françafrique.

Plus spécifiquement, nous proposons de travailler et de réfléchir sur différents sujets selon différentes approches :
- conférence / débat avec des invités / témoins
- ateliers en petits groupes (15/20 personnes)
- temps d’informations par thème ou régions ou sur des initiatives à connaitre
- ciné / débat en soirée

Nombre de participants attendus : entre 50 et 80.
Public ciblé : militants de Survie Paris, de Survie en province, sympathisants d’autres associations proches de Survie...
Nous proposons aux gens d’arriver dès le jeudi 11 au soir, ou le vendredi 12 au matin pour finir le dimanche vers 16h ou 17h...

Vos propositions d’animations sont bienvenues :
contact@survie-paris.org
Inscriptions par email seulement : contact@survie-paris.org
Pré-inscriptions en ligne ici :
http://www.doodle.com/3rrtth8zkkr3h7rx


Programme provisoire

Vendredi 12 : Echanges d’expériences militantes
- 10h Présentations et théâtre actif pour mieux se connaître - animé par Carlos Ouédraogo, metteur en scène burkinabè
- 13h Repas
- 14h "Les sociétés minières dans la Mafiafrique " Discussions-débat avec Alain Deneault
Derrière l’image idyllique d’un Canada amical et généreux s’est développée en catimini une juridiction tout à fait adaptée aux intérêts de l’industrie minière mondiale. Cela explique que la majorité des entreprises d’exploration et d’exploitation minières actives dans le monde sont canadiennes. Toronto est le centre administratif et financier de prédilection de cette industrie parce qu’il facilite la spéculation autour des actifs miniers et parce que le Canada a instauré des mesures fiscales pour encourager l’investissement financier spécifiquement dans le domaine minier. À partir d’une analyse de ce système, l’atelier vise à exposer les conséquences de cette juridiction sur le continent africain.


L’après-midi une action militante est prévue autour des élections au Congo-Brazzaville : départ de l’action 16h30

- 17h30 Du bruit contre le silence ! - à J-31 du scrutin présidentiel (apportez vos casseroles - lieu dévoilé sur place - en lien avec d’autres collectifs...)
- 20h Soirée Cinéma - discussions avec en ouverture : "Quand Sankara..." (de Gauz)
20h10 "J’ai honte de la politique de la France en Afrique !" (de Fabrice Tarrit) sur le contre-sommet Afrique-France Bamako - Mali - décembre 2005)
20h30 "Parôles de Fana(s)" (de Gauz) sur le Forum des Peuples de Fana - Mali - juillet 2005
21h15 Discussions avec le réalisateur GAUZ
22h Extrait du film "Mascarades" (de Jaaryce) sur les élections présidentielles d’avril 2005 au Togo
22h45 : Discussions avec le réalisateur Jaaryce


Samedi 13 : Capitalisation militante et témoignages
- 10h Ateliers en groupes : - "Femmes en lutte, luttes de femmes" animé par Stéphanie Dubois de Prisque (jusqu’à 16h) - Outils de communication / site internet groupe local, animé par Mathieu (Survie Paris) - Atelier vidéo (avec Gauz, Jaaryce, Julien M.)

En parallèle, de 10h à 16h, à part : réunion du premier CA de l’année (Survie France)

- de 16h à minuit Forum / débat « Résistances africaines, ici et là-bas, comment agir ensemble ? » (temps ouvert au public - inscription obligatoire)
- 20h Lecture mise en espace du spectacle "L’Extraordinaire voyage d’un cascadeur en Françafrique"
- 21h "Résistances africaines, ici et là-bas, comment agir ensemble ?" (suite)


Dimanche 14 : Vers un peu plus d’expertise - échanges suite au CA et perspectives...
- 10h Discussion-débats : "Mondialisation, Paradis Fiscaux et Judiciaires, Biens Public à l’échelle Mondiale : on en est où ? On fait quoi ?" en présence de Alain Deneault, José Gayoso, François Lille, Djilali Benamrane, Sanou Mbaye, etc...
- 14h Discussion de conclusion - Bilan et perspectives... (2h)


Participants confirmés à ce jour:
- Alain Deneault (Ressources d’Afrique - Vient de Montréal - Canada) - Sanou Mbaye (économiste, écrivain sénégalais - Vient de Londres) - Rodrigue Kpogli (Jeunesse Unie pour la Démocratie en Afrique - Togo - Vient de Genève) - Armand Gauz (réalisateur de documentaire, franco-ivoirien) - Samuel Foutoyet (auteur de Nicolas Sarkozy ou la Françafrique décomplexée - Vient depuis Grenoble) - Thomas Deltombe (Journaliste, écrivain - connaisseur de Bolloré, Cameroun) - Thomas Borrel (CA Survie - de Grenoble) - David Delhomeau (RITIMO) - Vincent Munié (écrivain - réalisateur) - Nicolas Lebeurier (Afrique verte) - François Lille (Survie - BPEM) - Carlos Ouédraogo (Metteur en scène - acteur - Burkina Faso) - Cie à bout portant (samedi soir seulement) + d’autres en attente de confirmation...

Lieu:
Condédération Paysanne - 104 rue Robespierre | 93170 Bagnolet | Tel : 01 43 62 04 04
Pour nous rendre visite à Bagnolet, le plus simple est de prendre la ligne 3 du métro jusqu’à la station finale "Galliéni". De là, vous êtes à 6 minutes à pied de la Confédération Paysanne.
Traversez l’avenue du Général de Gaulle et empruntez la rue Sesto Florentino, au feu, prenez à droite la rue Robespierre et continuez jusqu’au feu suivant.
La Confédération paysanne occupe l’angle de la rue Robespierre et de l’Avenue de la République.

14:19 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

25/05/2009

Soutenir Cassandre

Si vous pensez qu'il est nécessaire
de continuer à réfléchir ensemble,
(et que cette revue est utile…)
c'est le moment de nous aider à la
faire connaître plus largement…

Merci !


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Cassandre/Horschamp, la revue Art(s)/Culture(s)/Société(s)

Où la trouver ?
––––––

www.horschamp.org
www.microcassandre.org
www.passeurs.fr

 

Appel à souscription pour "Vous occuperez l’été" – Christian Saint-Paul – Poésie

Christian Saint-Paul, né le 16 décembre 1948 au Mas d’Azil (09), a été l'éditeur durant les années 1980 et 1990 de la revue Poésie Toute et des Carnets des Libellules où il publia de nombreux poètes. Homme de radio, il anime depuis 1983 l’émission hebdomadaire « Les poètes » sur la poésie contemporaine sur Radio Occitania (98,3 MHz) à Toulouse, tous les jeudis soirs, émission podcastable sur le site www.lespoetes.fr. Remarqué par Jean Rousselot, il a publié à ce jour une vingtaine de recueils. Très attaché à son identité languedocienne méditerranéenne, il fait partie du comité de rédaction de la revue Encres Vives et de la revue Levant. Parmi ses derniers titres citons : Pour ainsi dire, préface de Jean Rousselot, Encres Vives ; Akelarre, la lande du bouc, Encres Vives coll. Lieu (Pays Basque) ; L'essaimeuse, Encres Vives ; Ton visage apparaît sous la pluie, Encres Vives, postface de Alem Surre Garcia ; L'unique saison, Poésie Toute, préface de Gaston Puel ; Des bris de jours, Encres Vives, postface de Michel Cosem ; L'enrôleuse, Encres Vives, postface de Georges Cathalo ; Entre ta voix et ma voix, poème radiophonique, Multiples 2008 ; Les plus heureuses des pierres, Encres Vives 2008. Le livre à paraître comprend deux parties, Tolosa melhorament, long poème bilingue franco-occitan (traduction Olivièr Lamarque et Jean-Pierre Tardif, dessins originaux du peintre catalan Joan Jordà), et Vous occuperez l’été, qui donne son titre au recueil, rassemblant une soixantaine de poèmes. Félix-Marcel Castan, le chantre aujourd’hui disparu de la culture occitane et de la décentralisation culturelle, avait reconnu en Saint-Paul un auteur dans la tradition du XVIIe siècle, ne pouvant écrire qu’à partir de sa ville, Toulouse, comme Pessoa à Lisbonne. F.-M. Castan a rédigé la préface du recueil, où le regard fraternel mais aussi sans complaisance sur une ville et sur les pérégrinations de la vie, et le regard croisé avec les autres villes, visent l’universel.

 

Nous vous proposons d’acquérir ce recueil en souscription (pré-vente), à un tarif préférentiel,

12 au lieu de 15 , jusqu’à sa date de parution, le 30 juin 2009.

 

Nous comptons sur votre désir de lire, sur votre avis, et sur le bouche à oreille, seules vraies et justes bases de la notoriété d’un écrivain et de la qualité littéraire d’une maison d’édition.

Rendez-vous sur www.cardere.fr

 

Bulletin de souscription

à envoyer avant le 30 juin 2009

à : Cardère éditeur

615 chemin de Ribas — F-30290 Laudun

 

(souscription possible également en ligne : www.cardere.fr)

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08/05/2009

La grippe industrielle

Jusqu’à présent, personne ne sait si la grippe A H1N1 pourrait être à l’origine d’une pandémie mondiale, mais sa provenance semble néanmoins de plus en plus évidente: sa source se trouverait fort probablement dans une méga-porcherie de Veracruz, au Mexique, propriété d’une compagnie multinationale américaine(1).

Ces méga-porcheries sont dégoûtantes, dangereuses , et elles se multiplient rapidement. Des milliers de porcs y sont entassés dans des entrepôts sales et se font administrer un cocktail de médicaments, ce qui entraîne des problèmes sanitaires à plusieurs niveaux. Ces méga-porcheries et les lacs de lisier qu’elles créent constituent des milieux extrêmement propices au développement de nouveaux virus dangereux tels que le A H1N1. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) doivent entamer des recherches et développer des moyens de contrôle pour ces fermes afin de protéger la santé mondiale.

Les grandes entreprises agro-alimentaires essaieront de bloquer toute tentative de réforme, nous devons donc lancer un cri de protestation que les autorités sanitaires ne pourront ignorer. Signez la pétition ci-dessous demandant des règles et des contrôles pour les fermes-usines et faites passer le mot à vos amis et aux membres de votre famille. Nous remettrons cette pétition aux agences de l’ONU. Si nous recueillons 200.000 signatures, nous irons livrer la pétition à Genève avec un troupeau de porcs en carton. Pour chaque millier de signatures supplémentaires, nous ajouterons un porc au troupeau:

http://www.avaaz.org/fr/swine_flu_pandemic

La semaine dernière, on n’entendait parler que de la grippe. Le Mexique était paralysé et les dirigeants partout sur la planète ont freiné les déplacements par avion, arrêté les importations de porc et initié des contrôles drastiques pour tenter d’arrêter la propagation du virus. La menace s’étant depuis atténuée, la question de la provenance du virus et de la probabilité d’une menace future reste pertinente.

Smithfield Corporation, le plus grand producteur porcin du monde, dont une des fermes serait à l’origine du virus, nie tout lien entre ses porcs et la grippe. Les grandes entreprises agro-alimentaires mondiales paient de gros montants d’argent pour subventionner des recherches affirmant que la bio-sécurité est assurée dans leurs grandes productions agricoles. Or, l’OMS dit depuis des années qu’une nouvelle pandémie est inévitable(2) et des experts de la Commission européenne et de la FAO ont averti que l’augmen tation de la production intensive de porc augmentait le risque de développement et de transmission de maladies. Le Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies soulignent également que les chercheurs ne connaissent toujours pas la portée des nouvelles molécules émergeant des fermes sur la santé humaine(3).

Les études abondent sur les conditions horribles que les porcs subissent dans ces méga-porcheries et sur l’impact dévastateur de ces fermes sur l’économie locale des petites communautés agricoles. Smithfield a dû payer une amende de 12,6 m et est actuellement sous enquête aux États-Unis pour des dommages environnementaux crées par des lacs de lisier porcin toxique(4).

Même avec toutes ces preuves des torts causés, la combinaison de l’augmentation de la consommation de viande mondiale avec une industrie puissante, motivée par les profits au prix de la santé humaine, signifie qu’au lieu d’être fermées, ces méga-porcheries se multiplient autour du monde graĉe à des subsides(5). Dans le contexte de la grippe actuelle, demandons des comptes aux producteurs de porc industriels. Signez la pétition demandant plus de contrôles:

http://www.avaaz.org/fr/swine_flu_pandemic

Nous devons trouver une solution à la crise sanitaire mondiale actuelle en réévaluant notre consommation et notre production alimentaire. Si nous demandons de toute urgence que des enquêtes soient entreprises sur l’impact des méga-porcheries sur notre santé, des règles plus sévères seront mises en place pour la production agricole, ce qui pourrait nous permettre d’éviter les épidémies futures de maladies trouvant leur origine chez les animaux de l’industrie agro-alimentaire.

http://www.avaaz.org/fr/swine_flu_pandemic

Moralité : devenez végétarien ou au moins privilégiez les filières d'élevage local et bio, mangez moins de viande mais de meilleure qualité.  Changez votre façon de consommer. Boycotez les supermarchés ! Tout le monde y gagne, vous, moi, les animaux, la planète !

Le saviez-vous : le porc industriel est le plus grand consommateur de valium.

Le respect des animaux qui sont des êtres sensibles et pas seulement de la viande sur pattes, peut aussi sauver l'Homme, sauf peut-être de sa connerie sans borne...

07/05/2009

Les 7 péchés d'Hugo Chavez

L'équipe Investig'Action est heureuse
de vous annoncer la sortie du livre


Les 7 péchés d'Hugo Chavez

de Michel Collon

Un livre au carrefour des grands problèmes du monde actuel.

C'est l'Histoire inconnue du pétrole. Comment il a déterminé notre Histoire. Comment il déterminera les grands conflits des années à venir.

C'est la face cachée de l'Amérique du Sud. Révélant les mécanismes de pillage du tiers monde, qu'occultent les manuels et les médias officiels.

C'est une analyse globale de la stratégie des Etats-Unis pour dominer le monde. Exposant les mécanismes et les lieux de pouvoir des multinationales. Que préparent-elles ?

Mais c'est aussi le récit, par un observateur privilégié, de la formidable aventure du Venezuela. Un homme dit qu'on peut résister aux multinationales et vaincre la pauvreté. Populisme ou réelle alternative ? Quels sont les vrais péchés d'Hugo Chavez ?

Un livre fondamental, mais simple et passionnant. Des clés pour comprendre où va le monde...

Les 7 péchés d’Hugo Chavez (Table des matières)




Premier péché : il leur apprend à lire

 

Chapitre 1. Ce merveilleux sourire sur la figure de Carmen…

 

Deuxième péché : chacun a droit à la santé

 

Chapitre 2. Avant Chavez, deux Vénézuéliens sur trois n’avaient jamais vu un médecin

 

Troisième péché : chacun peut manger à sa faim

 

Chapitre 3. La pauvreté n’est pas une fatalité

 

Comprendre l’Amérique latine

 

Chapitre 4. Comment sont-ils devenus si pauvres ?

 

Chapitre 5. L’aspirateur des richesses

 

Chapitre 6. Un pays dévalisé en une nuit, est-ce possible ?

 

Chapitre 7. Les 7 fléaux de l’Amérique Latine

 

La bataille pour l’or noir

 

Chapitre 8. L’Histoire sanglante du pétrole

 

Chapitre 9. La bataille du pétrole au Venezuela

 

Chapitre 10. Les multinationales pétrolières sont-elles compatibles avec l’avenir de l’humanité ?

 

Quatrième péché : il change les règles entre les riches et les pauvres

 

Chapitre 11. Le Venezuela pourra-t-il créer une nouvelle économie ?

 

Chapitre 12. La Solution Chavez fonctionne-t-elle ?

 

Chapitre 13. Chavez trop lent et trop conciliant ?

 

Cinquième péché : la démocratie, c’est plus qu’un bulletin de vote

 

Chapitre 14. Bureaucratie et corruption : la démocratie participative est-elle la solution ?

 

Chapitre 15. Chavez est-il un populiste ? Les faiblesses du chavisme.

 

Chapitre 16. Une armée qui fait la révolution ?

 

Sixième péché : il ne se soumet pas au pouvoir des médias

 

Chapitre 17. D’où provient et que vaut notre info sur Chavez ?

 

Chapitre 18. Le Monde est petit

 

Chapitre 19. Est-il possible de réaliser une révolution sociale sans et contre les médias ?

 

Septième péché : l’homme qui tient tête aux Etats-Unis

 

Chapitre 20. Unir l’Amérique Latine et les résistances internationales

 

Conclusion : Chavez et nous, le droit à l’alternative

 

Pour commander : http://www.michelcollon.info/index.php?view=article&c...

03/05/2009

Présentation du sixième numéro de la revue Point Barre

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Le numéro 6 de la revue Point barre, sorti le 29 avril 2009, est dédié au quotidien et aux revers ordinaires de l’existence, et a pour titre « Vie de m… ». Il réunit 31 poèmes inédits en français, anglais et créole, agrémentés de trois illustrations originales de Gabrielle Wiehe. La préface est signée Valérie Magdelaine, maître de conférences en littératures de l’océan Indien à l’Université de la Réunion..

 

 

Figurent au sommaire les auteurs suivants :

 

Alain Gordon Gentil (île Maurice)

Alex Jacquin-Ng (île Maurice)

Arnaud Delcorte (Belgique)

Catherine Andrieu (France)

Catherine Boudet (La Réunion)

Cathy Garcia (France)

Daniel Aranjo (France)

Daniella Bastien (île Maurice)

Dominique Casimir (La Réunion)

Eric Brogniet (Belgique)

Gabriel Okoundji (RDC)

Gillian Geneviève (île Maurice)

Han Dong (Chine)

Hery Mahavanona (Madagascar)

Jean Claud Andou (île Maurice)

Jean Joseph Sony (Haïti)

Jean-Marc Thévenin (France)

Josaphat-Robert Large (Haïti)

Kenzy Dib (Algérie)

Pierre le Pillouër (France)

Michel Ducasse (île Maurice)

Muriel Carrupt (France)

Richard Beaugendre (île Maurice)

Sénamé Koffi (Togo)

Sylvestre Le Bon (île Maurice)

Tahir Pirbhay (île Maurice)

Toussaint Murhula (RDC)

Umar Timol (île Maurice)

Valérie Fontalirant (France)

Yusuf Kadel (île Maurice)

Zafirr Golamaully (île Maurice)

 

 

Direction : Ming Chen

Coordination : Yusuf Kadel

Comité de lecture : Michel Ducasse, Alex Jacquin-Ng, et Catherine Boudet

Révision et corrections : Michel Ducasse

Conception graphique : Azna Kadel

 

 

EXTRAIT DE LA CEREMONIE DE LANCEMENT (l’express.mu) :

http://www.youtube.com/watch?v=amsZ3ED4wdg&eurl=http%...

(video Sunita Beezadhur)

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