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28/06/2009

Le plan secret de vaccination contre la grippe porcine de Sarkozy

par F. William Engdahl

Selon un article sur des fuites dans un journal français, le gouvernement français est en train de mettre au point des plans secrets, pour imposer à l'ensemble de la population française une campagne de vaccination obligatoire, prétendument contre l’éventuelle maladie de grippe porcine. Ce plan, sans précédent, va même à l’encontre des recommandations des avis de la santé publique. Les géants pharmaceutiques bénéficient de cette mesure, tandis que la grippe porcine pousse la tendance à la militarisation de la santé publique et au recours inutile à la panique dans la population pour faire avancer l'ordre du jour.

Selon un article de l'édition du 30 mai du quotidien français Le Journal du Dimanche, le régime Sarkozy a autorisé une dépense d'environ 1 milliard d’euros pour acheter des vaccins, destinés prétendument à lutter ou à protéger contre le virus H1N1 de la grippe porcine. Le seul problème, c’est que, à ce jour, ni l'OMS, ni le Center for Diseases Control (CDC) des États-Unis n’ont réussi à isoler, photographier au microscope électronique, ni à classer chimiquement le virus Influenza A H1N1. Rien de scientifique n’indique non plus que des virologistes français l'aient fait. Rendre obligatoire des médicaments contre une maladie supposée, qui n'est même pas caractérisée, est pour le moins douteux.

Encore plus étrange, il y a l'aveu de la Food & Drug Administration du régime étasunien, l’organisme chargé de la santé et la sécurité de ses citoyens, selon lequel, le « test » autorisé à sortie prématurée pour contrôler le H1N1 n'est même pas éprouvé. Plus précisément, dans tous les décès présentés à ce jour comme preuve scientifique de mort attribuable au virus H1N1 de la grippe porcine, il n'existe aucune preuve médico-légale qu’ils soient dus effectivement à ce genre de virus. Les épidémiologistes européens pensent que les décès rapportés à ce jour sont « le fruit du hasard » ou de ce qu’on dénomme infections opportunistes.

Ce que nous savons avec certitude, c'est que les gens qui sont morts ont souvent eu avant des complications respiratoires de nature non divulguée. Des gens meurent chaque jour de maladies respiratoires. Aux États-Unis seuls, quelques 36.000 décès liés à la grippe sont enregistrés chaque année, sans panique ni frayeur excessive. La plupart sont des personnes âgées ou des patients atteints de maladies pulmonaires. À ce jour, dans toute la France, 24 personnes ont été identifiées par les autorités de santé comme ayant les « symptômes » du H1N1. Il est intéressant de noter ce que citent l'OMS et le CDC comme symptômes du H1N1 : température, toux, maux de tête, écoulement nasal. Hmmmmm. Connaissez-vous quelqu'un avec les symptômes de la grippe porcine ? On notera aussi que, dans le dépouillement de plus de 15.000 cas de grippe porcine du H1N1 « confirmés » dans le monde, la grande majorité a guéri miraculeusement en trois à sept jours, tout comme dans le cas d'un mauvais rhume.

Objectif : Militariser de la santé publique

Il devient de plus en plus évident qu’une arrière-pensée est derrière les vagues successives de panique de masse créées ces dernières années par la CDC, l'OMS et des organismes gouvernementaux. Nous avons été affolés de manger du bœuf quand le bétail, au Royaume-Uni et ailleurs, a développé une maladie mortelle appelée ESB ou « maladie de la vache folle. » Plus tard émergea la preuve du fait que l'ESB était la conséquence de la vaccination des vaches pour tuer des insectes inoffensifs qu’elles ont sous la peau. Plus récemment, après des rapports de cas de ce qu'on appelle la « fièvre catarrhale » chez la vache, le mouton et la chèvre en Belgique et en Hollande en 2006, les autorités vétérinaires d’Allemagne, de Suisse et d’Autriche ont imposé une vaccination obligatoire ou un traitement avec des médicaments pour soi-disant protéger les animaux des morsures d'insectes prétendument porteurs de maladie habituellement inoffensives.

La vaccination des animaux des cheptels a été rendue obligatoire contre une maladie qui est en général si anodine qu’elle passe inaperçue, et qui dans de rares cas extrêmes pourrait être liée à la mort. Tous les animaux de plus de trois mois devaient être vaccinés. Les vaccins, selon un rapport de la publication suisse Aegis-Impuls de 2008, ont provoqué la mort en masse, une baisse de la natalité, une diminution de la production laitière, des crises cardiaques et d'autres graves effets. Les vaccins ont été utilisés en dépit du fait que personne apparemment n’avait certifié leur sûreté avant. Ils contenaient typiquement de l'hydroxyde d'aluminium et du Thiomersol ou mercure, en tant qu’adjuvants et/ou conservateurs, tous deux hautement toxiques et tous deux également utilisés dans la plupart des vaccins humains.

En dépit de la masse de protestations et de rapports auprès des autorités vétérinaires en Allemagne, en Suisse et en Autriche, il n’a pas été tenu compte des alertes et la vaccination de masse obligatoire a continué. Il n'est guère étonnant que les agriculteurs prennent leurs tracteurs pour protester dans la rue.

Le rapport d'un plan secret du gouvernement français, visant à vacciner tous les citoyens français de plus de trois mois, plus de 100 millions de doses, est plus que préoccupant. Selon Le Journal du Dimanche, anticipant un probable retour du virus en automne, le gouvernement français va dépenser près d'un milliard d'euros pour acheter des vaccins. Les autorités annonceront en automne si elles décident de rendre le vaccin obligatoire. « Nous serons prêts à attaquer dans un délai très court, » explique la ministre de la Santé. Selon les sources, l'État veut commander 100 millions de doses vaccinales contre la grippe auprès de trois laboratoires, GlaxoSmithKline, Novartis et Sanofi. Les deux derniers sont des compagnies françaises.

Le rapport français vient juste après l’adoption par le Sénat de l'État du Massachusetts d’un projet de loi de vaccination obligatoire contre la prétendue grippe porcine du H1N1. Dans l'hôpital d'État de l'État de New York, le planning des autorités est de débattre de rendre obligatoire la vaccination annuelle contre la grippe pour tout employé de la santé publique, bien qu’il n’existe aucun vaccin approuvé contre le H1N1. De plus en plus, il commence à apparaître que la peur des pandémies d’oiseaux ou de porcs est un prétexte pour justifier les vaccins obligatoires avec des substances dont les effets secondaires néfastes sont manifestement plus grave que la grippe dont ils devraient nous prémunir.

Novavax, une compagnie pharmaceutique étasunienne de Rockville dans le Maryland, vient juste d’annoncer assez opportunément qu’elle développe un vaccin contre le H1N1, basé sur des « particules apparentées aux virus, » contenant trois protéines du virus de la grippe sans les gènes nécessaires à la réplication. Le vaccin est produit grâce à des techniques de modification génétique des organismes ou des OGM. L'annonce a été faite dans les jours où la compagnie a annoncé une perte d'exercice financier de 36 millions de dollars.

Le médicament Tamiflu, qui est officiellement recommandé par l'OMS comme traitement pour « atténuer » les symptômes d’une éventuelle grippe porcine ou Influenza A H1N1, telle qu'elle a été rebaptisée, est lui-même hautement toxique. Santé Canada a informé les Canadiens de rapports internationaux sur des hallucinations et des comportements anormaux, dont l’automutilation, chez des patients prenant le médicament antiviral Tamiflu. Dans certains cas, la mort a été le résultat, et de graves complications pulmonaires sont largement associées au Tamiflu, le médicament dont le principal bienfaiteur financier est considéré comme son plus grand actionnaire, l'ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld.

En 1976, aux États-Unis, le Président Gerald Ford, soucieux de remporter une élection serrée, face à une éventuelle pandémie, ordonna une vaccination de masse de la population, pour montrer aux électeurs qu'il était un Président « pratique. » La pandémie de 1976 n’arriva jamais, mais un grand nombre de gens souffrirent des graves effets neurologiques secondaires du vaccin, dont la production avait été précipitée, parmi lesquels furent signalés 25 décès du syndrome de Guillain-Barré.

La vaccination obligatoire avec des médicaments dont les effets secondaires sont inconnus, parce qu'ils n'ont pas été rigoureusement testés de façon indépendante, commença à frapper le genre humain aux États-Unis ou en Allemagne durant les années 30, lors d’expériences humaines de masse, effectuées avec des prisonniers handicapés mentaux et d’autres personnes défavorisées.

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Article original en anglais, Sarkozy’s Secret Plan for Mandatory Swine Flu Vaccination, publié le 3 juin 2009.

Traduction : Pétrus Lombard.

F. William Engdahl est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca.

Source : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=13850

19/06/2009

Survie Info n° 45. Juin 2009

Actualités
MORT D'OMAR BONGO. A l'occasion de son décès, Survie en profite pour rappeler le rôle de ce dictateur dans le système françafricain avec un extrait du livre de Samuël Foutoyet Nicolas Sarkozy ou la Françafrique décomplexée.
Petit rappel pour les curieux...

Le 25 mai 2007, Nicolas Sarkozy accueille Omar Bongo, second chef d’État africain reçu à l’Élysée depuis le 6 mai. La veille, le nouveau président recevait Ellen Johnson-Sirleaf, présidente depuis 2005 du Liberia, pays ravagé par quinze années de guerre civile. La première femme chef d’État d’Afrique n’a cependant été reçue qu’un quart d’heure. Omar Bongo, lui, est accueilli avec une toute autre faveur. Il faut dire que l’amitié entre les deux hommes n’est pas récente. En témoigne cette interview du dirigeant gabonais sur les ondes de Radio France International, quelques jours avant leur rencontre : RFI : « Depuis combien de temps vous connaissez-vous [avec Nicolas Sarkozy] ? » O. Bongo : « Ben, je le connais il n’était même pas encore au gouvernement. Quand Chirac était à la Mairie, dans les années 80 et (...) Lire la suite :  http://survie.org/Mort-d-Omar-Bongo-Petit-rappel.html

TCHAD. Lettre publique aux autorités françaises sur la situation au Tchad. Communiqué Survie ACAT CCFD CSAPR. 20 mai 2009
Ndjamena – Paris, le 20 mai 2009 La rébellion tchadienne a repris une nouvelle fois son offensive contre le régime tchadien. Ce cycle de violence politique qui a démarré en 2005 après la modification constitutionnelle permettant au président Idriss Déby Itno de pouvoir briguer indéfiniment la présidence, résulte de l’incapacité des dirigeants tchadiens d’imaginer et de mettre en œuvre un processus de sortie de crise globale pour sortir le Tchad de ses vieux démons. Une fois encore, le régime s’enferme dans une logique guerrière qui consomme la plus grande partie des revenus de l’Etat, renforce la corruption et nuit gravement à l’Etat de droit et aux droits de l’Homme. Les rebelles, sans espace politique ouvert de négociations, restent dans une logique de confrontation et profitent du soutien soudanais, (...) Lire la suite : http://survie.org/TCHAD-Lettre-publique-aux.html

A lire
Billets d'Afrique et d'ailleurs n° 181 (Juin 2009)
Bulletin mensuel d'information alternative sur les avatars de la politique de la France en Afrique, Billets d'Afrique constitue l'un des piliers de la volonté de Survie de mieux informer.
Edito : Ruée vers l'Afrique
L’Histoire a son éloquence propre, en dépit de tout ce qu’on essaie de lui faire dire de contraire à l’évidence. Nous assistons à la troisième grande ruée sur l’Afrique, inépuisable réservoir de puissance. Il y a eu d’abord, du XVIe au XIXe siècle, la grande déportation, unique dans l’histoire des peuples, de la traite et de l’esclavage en Amérique, ce dont témoigne suffi samment la masse de la population afroaméricaine du nouveau monde. « Les peuples d’Europe ayant exterminé ceux de l’Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l’Afrique pour s’en servir à défricher tant de terres », constate froidement Montesquieu.(...) Lire la suite: http://billetsdafrique.survie.org/Ruee-sur-l-Afrique

Au sommaire ce mois-ci :
- LES BREVES DE LA FRANÇAFRIQUE
- DEFENSE. La coopération militaire change de nom, pas de logique
- FRANCE IMMIGRATION. Les Dupond et Dupont de la politique
- FRANCE AFRIQUE. Trois siècles de domination économique
- MAURITANIE. Situation pré-électorale explosive
- COTE D'IVOIRE. Dans les méandres de l'affaire Kieffer
- CAMEROUN. Lettre ouverte à Sarkozy
- BURKINA FASO. Or blanc et piège biotechnologique
- A VOIR. Katanga Business, film militant malgré lui?

DEFENSE. La coopération militaire change de nom, pas de logique. Article de Victor Sègre paru dans Billets d’Afrique et d’ailleurs n° 181 juin 2009
La coopération militaire française englobe désormais le soutien aux forces civiles de maintien de l’ordre avec pour objectif la “stabilité” des pays “demandeurs”. Une reconnaissance officielle de son savoir-faire en matière de répression ?
Depuis le 16 mars dernier, la Direction de la coopération militaire de défense (DCMD), toujours très majoritairement orientée vers l’Afrique subsaharienne, est devenue la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD), nous apprend le site du ministère des Affaires étrangères (1). Cette nouvelle structure inclut désormais la coopération en matière de police et de sécurité intérieure et civile, jusque-là gérée par le SCTIP (Service de Coopération technique internationale de police), dépendant du ministère de l’Intérieur. (...) Lire la suite : http://billetsdafrique.survie.org/La-cooperation-militair...

L'or nègre de Camille de Vitry avec les resortissant-e-s, (polar vrai) aux éditions tahin party
Par Marie-Thérèse Verschave
: En 2004, François-Xavier Verschave, mon époux, souhaitait rédiger un ouvrage destiné au grand public pour faire comprendre ce qu'il a appelé la « mafiafrique ». À partir de scènes de vie quotidienne et de témoignages d'habitants d'une région d'Afrique, il voulait mettre en lumière, en les reconstituant, les mécanismes institutionnels, politiques et financiers à l'origine de situations intolérables, symboles de l'aliénation par l'Occident de tout un continent.En 2002 et 2003, Camille de Vitry avait recueilli le témoignage des habitants de Sadiola au Mali. Ses films ont révélé un mode inimaginable d'exploitation de l'or, responsable de graves problèmes sanitaires et qui repose sur des conditions de travail insupportables. François s'était alors investi dans un travail minutieux pour recouper les informations existantes en vue d'une publication commune avec Camille et les ressortissants de Sadiola. Ce projet ne verra jamais le jour : François est décédé le 29 juin 2005... (...) Lire la suite et télécharger gratuitement le livre : http://tahin-party.org/de-vitry.html

Un vautour peut en cacher un autre. Ou comment nos lois encouragent les prédateurs des pays pauvres endettés. Nouveau rapport du CCFD sur les fonds vautours.
Pays endettés - Fonds Vautours - 10 juin 2009. Précis, documenté et accessible aux non spécialistes, ce document dresse en 32 pages le portrait d'un nouvel animal de la finance mondiale, le « fonds vautour »... spécialisé dans le rachat de créances bradées et les procès pour en exiger le remboursement au prix fort. (...) Lire la suite et télécharger gratuitement le rapporthttp://www.ccfd.asso.fr/ewb_pages/i/info_1923.php

A voir et à écouter
Survie dans les médias
Survie a été sollicité s
uite au décès d'Omar Bongo à plusieurs reprises par les médias : France 24, France Inter, C'est dans l'air, France Culture, etc. Voir les vidéos et écouter les extraits sonores : http://www.dailymotion.com/video/x9m8ud_fabrice-tarrit-su...

Katanga Business de Thierry Michel, actuellement au cinéma
Après Mobutu, roi du Zaïre et Congo River, le réalisateur belge Thierry Michel poursuit son exploration de l’Afrique centrale. Son nouveau documentaire intitulé Katanga Business, sorte de thriller politico-économique, prend pour décor cette province du sud-est de la République démocratique du Congo, l’une des plus riches régions du globe en ressources minières. Pourtant, la population du Katanga continue de vivre dans une pauvreté extrême, tandis que des multinationales se trouvent concurrencées par l’arrivée de la Chine et ses milliards de dollars.

Agenda
BORDEAUX http://surviegironde.blogspot.com/
- Jeudi 18 juin : Conférence "qu'est-ce que le colonialisme?" avec Mohamed Tahar Bensaada, et Nadine Rosa Rosso. Organisée par le CAP 33.

SAINT-ETIENNE
- Vendredi 19 juin. Projection-débat autour du film Nioro du Sahel, une ville sous tension animée par Thomas Borrel de Survie Isère au cinéma Paradisio, Place de la Mairie 69850 Saint Martin en Haut à 20h, à l'initiative de l'association Sawari.

PARIS http://www.survie-paris.org/
- Jeudi 18 juin. Projection-débat France-Rwanda 1994, complicité de génocide.  Nouveau film documentaire de Survie. Débat organisé au Moulin à café.
- Lundi 22 juin. Soirée Immigration et Développement: fantasmes et réalités organisé par l'association Autremonde.
- Vendredi 26 juin. Soirée Mascarades électorales en Françafrique A la veille d'un scrutin présidentiel prévu pour le 12 juillet 2009 au Congo-Brazzaville, un rappel du passif de Denis Sassou Nguesso. Organisé à la librairie Résistances.
- Jeudi 2 juillet. Réunion mensuelle des adhérents et sympathisants L'occasion de se voir une dernière fois avant l'été et de faire le point sur la situation au Congo-Brazzaville et en Mauritanie.
- Jeudi 9 juillet. Elections Afrique vigilance! Septième réunion de travail collectif de solidarité avec les luttes sociales et politiques en Afrique à la veille des élections mascarades au Congo-Brazzaville et en Mauritanie 

GRENOBLE http://survie.isere.free.fr/
Survie Isère a recruté le 1er juin Audrey Pinorini en tant que chargée de développement. C'est la deuxième salariée recrutée par Survie Isère, elle succède à Samuël Foutoyët, auteur de Nicolas Sarkozy ou la Françafrique décomplexée.
- Samedi 27 juin: Conférence-débat L'Afrique dans les médias à Chambéry, festival Lafi-Bala. Présentation du festival http://lafibala2009.blogspot.com/
- Préparation d'une action de sensibilisation avec les groupes locaux de la plateforme Paradis Fiscaux et Judiciaires pour le Tour de France.
- Début juillet. Réunion de rencontre avec les adhérent-e-s et sympathisant-e-s du Nord Isère et de Savoie
(contact: survie38@gmail.com).

PERPIGNAN http://survielero.blogspot.com/
- Vendredi 3 et Samedi 4 juillet. Fête du travaillleur catalan. Table de presse de Survie. Plus d'information sur http://www.letc.fr/fete-tc.htm

TOULOUSE http://survie31.over-blog.com/
- Du 23 au 26 juillet. Festival Africajarc, table de presse de Survie sur les 4 jours. http://www.africajarc.com/
- Dimanche 26 juillet. Projection-débat lors du festival Africajarc de La voie est libre sur la privatisation du rail Dakar-Bamako, en présence du réalisateur de films documentaires Vincent Munié.

ARLES http://survielero.blogspot.com/
- Du 21 au 25 août. Université citoyenne d'Attac France.
Rappelons que Survie est membre fondateur d'Attac. Plus d'informations sur : http://www.france.attac.org/spip.php?rubrique1139

09:53 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

Chevron, Shell et le vrai coût du pétrole

 

Amy Goodman   

 

L'économie est en plein chaos, le chômage augmente, l'industrie automobile s'effondre. Et pourtant les gains des entreprises pétrolières Chevron et Shell sont plus élevés que jamais. Néanmoins, tout autour du monde- de la forêt équatorienne au delta du Niger (Nigeria), en passant par les tribunaux et les rues de New York et San Ramon (Californie) - des gens luttent contre les géants pétroliers. Shell et Chevron sont au centre de toute l'attention en raison de leurs assemblées d'actionnaires et d'un jugement historique, deux faits qui se sont déroulés cette semaine.

 

Le 30 mai 2009

Le 13 mai, les Forces Armées nigérianes ont lancé une attaque contre des villages dans le delta du Niger, une zone du pays riche en pétrole. On craint que des centaines de civils n'aient été tués lors de cette offensive. Une fête religieuse dans le village de Oporoza, dans la zone du delta, fut attaquée, selon Amnesty International. Un témoin a raconté à cette organisation : « J'ai entendu un bruit d'avion; j'ai vu deux hélicoptères militaires tirer sur des maisons, sur un palais et sur nous. Nous avons dû courir vers un endroit sûr dans la forêt. Dans les fourrés, j'ai entendu des adultes pleurer, des femmes qui ne retrouvaient plus leurs enfants ; tous courraient pour sauver leurs vies ».

Shell rend des comptes devant un juge dans un tribunal fédéral des Etats-Unis, le cas Wiwa contre Shell, sur base d'une collaboration supposée de la firme pétrolière à la violente répression du mouvement de base du peuple Ogoni, dans le delta du Niger, qui a provoqué des déplacements, la contamination et la déforestation. Le demandeur affirme aussi que Shell a aidé à éliminer le Mouvement pour la Survie du peuple Ogoni et son leader charismatique Ken Saro-Wiwa. Saro-Wiwa a été le scénariste d'une série télé très populaire au Nigeria, mais il avait décidé de rejoindre la lutte des Ogoni, dont le territoire près du delta du Niger avait été zébré par les oléoducs. Les enfants de Ogonilandia, comme s'appelle cette région, ne savaient pas ce qu'était une nuit noire, car ils vivaient sous les lueurs des torchères, des flammes de gaz de la taille d'un immeuble à appartements, qui étaient allumées jour et nuit, et qui sont illégales aux Etats-Unis.

J'ai rencontré Saro-Wiwa en 1994. Il m'a dit : « Les entreprises pétrolières aiment les dictatures militaires parce que, tout simplement, sous ces dictatures, elles peuvent escroquer leur monde. Les dictatures sont brutales avec les gens, et nient les droits humains tant des personnes que des communautés, très facilement et sans scrupules », et il a ajouté : « En ce qui me concerne, je suis marqué au fer rouge ».

Saro-Wiwa est revenu au Nigeria et a été arrêté par la Junte Militaire. Le 10 novembre 1995, sans jugement en bonne et due forme, il a été emprisonné avec d'autres activistes Ogoni.

En 1998, j'ai été au delta du Niger avec le journaliste Jeremy Scahill. Un cadre de Chevron présent là-bas nous a dit que l'entreprise avait transporté les troupes de la très mal réputée Force Policière Mobile nigériane- connue pour sa politique de « tuer et partir »- dans un hélicoptère qui appartenait à la compagnie, vers une plate-forme pétrolière qui avait été occupée par des manifestants non-violents. Deux manifestants ont été assassinés, beaucoup d'autres ont été arrêtés et torturés.

Oronto Douglas, un des avocats de Saro-Wiwa, nous a dit : « Il est tout-à-fait clair que Chevron, de même que Shell, utilise les Forces Armées pour protéger ses activités pétrolières. Ils forent et ils tuent ».

Chevron est le second actionnaire (après l'entreprise pétrolière française Total) du projet du champ de gaz naturel et du gazoduc de Yadana, en Birmanie (Que le Junte Militaire a rebaptisé « Myanmar »). Le gazoduc est la source principale de revenus de la Junte Militaire, et ses bénéfices se sont élevés à un total d'environ mille millions de dollars en 2007. Le Prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi, qui fut élue comme leader de la Birmanie par le peuple en 1990, a subi une arrestation domiciliaire durant 14 des 20 dernières années, et va devoir comparaître devant les tribunaux militaires de nouveau cette semaine (mardi, le gouvernement a affirmé avoir mis fin à l'arrestation domiciliaire de Suu Kyi, mais elle reste détenue jusqu'au prononcé du jugement). Le gouvernement des Etats-Unis a interdit aux entreprises étasuniennes d'investir en Birmanie depuis 1997, mais Chevron a eu une dispense, dont elle a hérité quand elle a acquis l'entreprise pétrolière Unocal.

Une longue liste reprenant des abus similaires commis par Chevron, des Philippines au Kazakhstan, au Tchad, au Cameroun, en Irak, en Equateur et en Angola, et aux Etats-Unis et Canada, est détaillée dans un « rapport annuel alternatif » préparé par un groupe d'organisations non-gouvernementales, qui a été distribué aux actionnaires de Chevron lors de leur assemblée annuelle de cette semaine, et au public sur trueCostofChevron.com

Chevron fait l'objet d'une enquête de la part du Procureur Général de l'Etat de New York, Andrew Cuomo, pour savoir si l'entreprise a été « précise et exhaustive » dans la description de ses responsabilités légales potentielles. Cependant, elle jouit d'une longue habitude de traiter avec des gens qui ont un pouvoir politique. Condoleeza Rice a été directrice de l'entreprise pendant longtemps (il y avait même un cargo à son nom), et le nouveau conseiller général engagé récemment n'est rien moins que l'avocat discrédité du Pentagone, William J. Haynes, qui a défendu l'usage des « Techniques d'interrogatoire sévères », en ce inclus le « sous-marin ». Le Général James L. Jones, Conseiller à la Sécurité Nationale du Président Barack Obama, a fait partie de l'Assemblée des Directeurs de Chevron durant la plus grande partie de 2008, jusqu'à ce qu'il reçoive sa désignation pour le poste de haut niveau à la Maison Blanche.

Saro-Wiwa a dit avant de mourir : « Nous allons exiger nos droits de façon pacifique, sans violence, et nous vaincrons ». Un mouvement populaire mondial croît pour arriver à cette fin.

Denis Moynihan a collaboré à l'enquête dans ces colonnes.

Amy Goodman est présentatrice de « Democracy now ! », un journal quotidien international d'une heure qui est diffusé par plus de 550 émetteurs de radio et de télévision en anglais et par 200 émetteurs en espagnol. Elle est la co-auteure du livre « Standing Up to the Madness : Ordinary Heroes in Extraordinary Times », récemment édité en format de poche.
 
Traduit par J-L Seillier pour Investig'Action.

Source: http://www.democracynow.org/blog/2009/5/27/amy_goodmans_n...

Via : http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content...

14/06/2009

Pérou : la répression continue

Lima - Le pouvoir continue la répression contre les médias régionaux, celles qui informent de la vérité. Le 11 juin, les bombes de la police ont défiguré le visage de l'avocat Hildebrando Castro Pozo, à l'occasion des manifestations ; il y a dizaines et dizaines des personnes blessées, et arrêtées pour la police.

Continúa la represión contra los medios de comunicación regionales que informan la verdad. Hay un abogado, Hildebrando Castro Pozo, con el rostro desfigurado por las bombas de la policía el día de ayer en las protestas, decenas de heridos y decenas de detenidos en todo el país.


Légende de l'image :

Alan García dit "nous n'avons assassiné aucun indigène,

 

Ils se sont cachés au fond du fleuve"

 

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Genève- Suisse

16 juin 12h-14h, Place de Nations:

 

Manifestation « Arrêt immédiat de la répression au Pérou! »

Le 5 juin, la Police Nationale du Pérou a ouvert le feu depuis des hélicoptères sur un barrage routier que tenaient 5.000 Indiens dans la région Amazonas à Bagua, au nord du pays. Un premier bilan qui s’alourdit d’heure en heure fait état de la mort d'au moins 50 manifestants et 22 policiers et plus de deux cents blessés. Le couvre-feu a été décrété depuis et les arrestations de militants se multiplient. Les blessés sont arrêtés dans les hôpitaux, il y aussi des disparus.

Depuis deux mois, les indiens de la région mènent une grève pacifique illimitée pour obtenir l'annulation de onze décrets pris pour livrer l'Amazonie péruvienne aux multinationales dans le cadre des traités de libre commerce, en particulier aux compagnies pétrolières, forestières et minières.

Org : Sociedad Civil Perú-Ginebra – Action Populaire contra la Mondialisation – Cambia Perú –Librairie Albatros

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Ginebra- Suiza
- 16 de junio 12-14h00. Plae de Nations : manifestación «¡Alto inmediato a la represión en el Perú!»

12/06/2009

Pérou : Quand le chien du jardinier montre ses dents

par Javier Diez Canseco

Le Pérou, divisé et discriminatoire, vient à nouveau d’exploser. Alan García et son cabinet ont donné l'ordre de déloger – à feu et à sang – les autochtones qui occupaient Corral Quemado et les zones proches de la route Fernando Belaunde, déchaînant une sanglante vague de violence. Avec troupes de choc, véhicules blindés et hélicoptères, jets de lacrymogènes et tirs à balles réelles, ils ont allumé l’incendie. Celui-ci s’est rapidement propagé depuis les hameaux d’Utcubamba et Bagua Chica, jusqu'à la caserne de pompiers n° 6, où 38 policiers étaient retenus. Le bilan n’est pas précis, car les cadavres auraient être jetés dans le fleuve, mais nous savons que des dizaines d’autochtones, civils et policiers, sont morts, leurs familles les pleurent sans pouvoir récupérer leurs corps, et d’anciennes cicatrices se rouvrent.

Tel un croisé médiéval contre les infidèles, García a décidé de mettre fin à la revendication autochtone, qui, avec une grande fermeté, s’oppose à son plan de bradage de l'Amazonie découpée en parcelles au bénéfice des grandes entreprises extractrices de matières premières, au mépris des droits des communautés et de l'environnement.

Maintenant, de manière psychotique, c’est un soi-disant complot, même international, une manipulation d’indigènes ignorants. Mais García avait annoncé ses plans aux communautés et aux petits propriétaires ruraux dans « Le chien du jardinier ». En octobre 2007, il avait dit que la modernité et le progrès allaient de pair avec de gros investissements et des entreprises transnationales. L'investissement « a besoin de propriété (de la terre) sûre, mais nous nous avons fait l’erreur d’attribuer des petits lots de terrain à des familles pauvres qui n'ont pas un centime pour investir ». Il poursuivait, catégorique : « C’est de la démagogie et un mensonge de dire que ces terres ne peuvent pas être touchées parce qu'elles sont des objets sacrés et que cette organisation communale est l'organisation originaire du Pérou ». Et il soulignait : « … dans tout le Pérou (il y a) des terres en friche parce que le propriétaire n'a pas de formation ni de ressources économiques, par conséquent sa propriété n’est qu’apparente. Cette même terre vendue par grandes parcelles apporterait la technologie dont les membres des communautés profiteraient également». C’est on ne peut plus clair : la propriété des pauvres « est apparente » et inutile faute de capital. La propriété réelle, que l'État doit imposer, c’est la grande propriété.

Avec les dispositions législatives que le Congrès lui a déléguées pour « adapter la législation au Traité de libre-échange avec les USA », sans scrupules et manoeuvrier, il a cru trouver l'occasion d'imposer sa vision révélée. Il a lancé une offensive contre les communautés et l'Amazonie avec des décrets législatifs (DL) sans consultation (en violant la Convention 169 de l'OIT et d'autres) et a provoqué la réaction des peuples amazoniens. Les efforts pour aboutir par la négociation ont été vains jusqu'à ce qu'en août 2008, grâce à une grève, ils arrachent la dérogation à deux DL et la révision des autres. On assista ensuite au retour du jeu de bascule et de la tromperie. Le 9 avril une seconde grève fut décrétée. Mais là, le Congrès avait penché du côté de García et fit échouer la discussion et sur l'approbation antérieure de ses propres décisions de déroger aux DL anti-amazoniens. Entretemps, Simon ([e Premier ministre, Yehude Simon, NdT] biaisait par un « dialogue » et jouait la montre, cherchant à ignorer les leaders de l'Association Interethnique de Développement de la Forêt Péruvienne (Aidesep), et il préparait la répression.

Le gouvernement savait que beaucoup de gens de la zone étaient des anciens combattants de la guerre du Cenepa [conflit avec l’Équateur en 1995 dans le District de Cenepa, dans la province de Condorcanqui, zone frontalière,NdT], réservistes ou ronderos [membres des milices d’autodéfense communautaires nées dans les années 1970 dans le Nord du pays et instrumentalisées par le gouvernement au cours de la lutte contre le Sentier lumineux dans les années 80, NdT]. Les autochtones ont averti que dans cette lutte, il y allait de leur vie , même s’ils ne voulaient pas de violence. Mobilisés massivement, ils ont recherché plusieurs fois la voie des négociations, qui s’est avérée infructueuse. Mais García faisait pression sur le cabinet et sur Cabanillas [Mercedes Cabanillas, ministre de l'Intérieur, NdT] pour en finir avec le conflit. Ainsi est née l’opération maladroite du « jour de l'environnement » - aujourd’hui prétendue réponse à un complot - qui, avec les premiers morts, a déchaîné des colères plus grandes, des ressentiments plus profonds et une sanglante et une cruelle suite de morts et de blessés. L’exécution des policiers détenus et entravés à l’intérieur de la caserne n° 6 est condamnable et inacceptable, elle révèle qu'il y a des secteurs qui - sans direction - peuvent libérer toute sorte de démons.

Les persécutions et la décapitation de la direction des communautés autochtones, l’Aidesep, se poursuivent, ce qui va accentuer le chaos et la riposte débridée, tandis que le Président de la Cour Suprême en personne dénonce les pressions politiques sur le pouvoir judiciaire.

La situation a suscité l’appel à une Journée Nationale de Lutte le 11 juin avec divers arrêts de travail et mobilisations régionaux. Il y a urgence :

1) Le gouvernement devrait déclarer temporairement inapplicables (« vacatio legis ») les DL contestés, tandis que le Congrès traiterait les requêtes en inconstitutionnalité et de dérogations ; 2) Le Congrès devrait inscrire les thèmes à l’ordre du jour et les résoudre, sans fuir ses responsabilités ;
3) Le cabinet Simon-Cabanillas doit s’en aller et assumer sa responsabilité politique dans cette tuerie ;
4) Appeler à une investigation internationale de ce qui s'est produit, étant donné la dénonciation par Villa Stein (président de la Cour Suprême) des pressions politiques sur le pouvoir judiciaire, l'illégitimité du Congrès et de l'Exécutif ;
5) Nommer une commission de médiation : peut-être le Défenseur du Peuple, les évêques amazoniens et Salomón Lerner [professeur qui a présidé la Commission Vérité et Réconciliation, qui a enquêté sur les événements de 1980 à 2000, NdT] ;
6) Arrêter les persécutions contre les dirigeants autochtones nationaux à Lima, lever l'état d’urgence et le couvre-feu.

García, le grand responsable - qui répète sa gestion brutale de la révolte des pénitenciers de juin 1986-, doit partir. Et nous, nous devons continuer à demander une assemblée constituante qui reconnaisse un Pérou plurinational et qui défende ses ressources naturelles, parmi d'autres changements, pour le refonder.

Article publié dans La República le 08 juin 2009

Source : http://alainet.org/active/30753

 

Traduit par Esteban G., révisé par Fausto Giudice, Tlaxcala
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Quelques mots à propos de la revue Nouveaux Délits

Nouveaux délits est une revue PAPIER, et son blog http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/ou l'ancien site http://monsite.wanadoo.fr/nouveauxdelits/ n'en sont qu'un pâle reflet. En effet, cette revue, il faut la voir (l'avoir) en vrai, c'est important. Il faut la toucher, l'ouvrir, la refermer, la plier, l'écorner, la garder près de soi, la prêter, la perdre, la mettre à disposition dans les toilettes pour un vrai moment d'intimité, bref, il faut qu'elle vive comme objet car elle ne peut s'épanouir dans la virtualité. C'est une petite revue qui se veut grande sentimentale, elle aime être caressée, n'a pas peur de passer de mains en mains.

Je m'occupe peu de publicité pour cette revue, je préfère passer du temps à la concevoir, l'imprimer, la plier, l'agrapher, écrire votre adresse et l'envoyer par la poste, ce bon vieux service public.

Je pourrais passer du temps à faire un site approprié, vendeur, une page myspace spécialement pour elle, je pourrais, je pourrais... Non cette revue pour moi doit rester palpable, aussi je passerai plus de temps dans le réel avec elle qu'ici ou ailleurs sur la toile.

Je tenais à le dire, car c'est important. Moi qui me sers du net depuis de nombreuses années, j'ai de plus en plus de mal à supporter que tout tienne sur un petit espace plat et carré. Le net est un outil, rien de plus. Un outil très perfectionné, très performant et qui permet de se rencontrer vous et moi alors que dans la vraie vie peut-être ne nous serions nous jamais rencontrés, mais dans la vraie vie, quand on se rencontre, on ne peut pas aussi facilement se cliquer dessus, s'ignorer, se supprimer, se rendre invisible, s'éteindre, fermer la page.

Ceci n'est pas un message destiné à encourager les abonnements, je suis bien-sûr ravie d'avoir des abonnés, mais comme je fais tout moi-même, si j'en avais trop des abonnés, ça deviendrait véritablement pénible... Aussi je vous encourage plutôt à faire vous aussi des choses dans la vraie vie, des objets que l'on peut toucher, regarder, aimer. Je vous encourage à aller vers les autres, car oui, ,cela devient de plus en plus difficile et la facilité de la communication virtuelle est trompeuse. En vérité, regardez, vous êtes seuls devant un écran... Et je ne vous vois pas, et je ne peux donc pas vous sourire et encore moins vous toucher.

Alors on touche avec des mots, et si je vous touche, alors c'est que les mots ont des mains. Et ça c'est plutôt une bonne chose.

Un grand merci à tous ceux qui me lisent et donnent la main à mes mots. 

 

Cathy Garcia, 12 juin 2009

10/06/2009

PÉROU : Un leader indien contraint à l'exil alors que le président traite les manifestants de 'sauvages'

Ecrivez au président péruvien en exigeant que :

. Les compagnies pétrolières et gazières opérant en Amazonie suspendent leurs activités tant que le gouvernement n'acceptera pas de négocier avec les Indiens.

. Une enquête indépendante et impartiale sur les tragiques événements qui se sont déroulés le 5 juin dans la région de Bagua soit immédiatement ouverte.

. Toutes les charges retenues contre Alberto Pizango soient levées.

Accusé de sédition, le président de l'AIDESEP, l'organisation des Indiens d'Amazonie péruvienne a été forcé d'entrer dans la clandestinité à la suite des violents affrontements ayant opposé, le 5 juin dernier, les manifestants indiens qui bloquaient une route près de la ville de Bagua, au nord du Pérou, aux forces de police anti-émeute.

Au moins 30 Indiens ont été tués, et la police est accusée d'avoir jeté un grand nombre de cadavres dans les eaux du Marañon. Plus d'une vingtaine de policiers auraient également été tués au cours des affrontements.

Le président du Pérou, Alan Garcia, a qualifié les manifestants indiens de 'sauvages', de 'barbares', d''ignorants' et de 'citoyens de seconde classe'.

Les manifestations ont été organisées pour protester contre des mesures gouvernementales visant à ouvrir les territoires indiens aux compagnies pétrolières et gazières.

Lire la suite : http://www.survivalfrance.org/actu/4653
Agissez ! http://www.survival-international.org/actnow/writealetter...

08/06/2009

Pérou : massacre des manifestants indiens dans l’Amazonie péruvienne

Communiqué

Halte au massacre des manifestants indiens dans l’Amazonie péruvienne

Nous apprenons avec horreur le bain de sang qui vient d’avoir lieu lors d’une opération aéro-terrestre de la police péruvienne contre des manifestants indigènes de l’Association Interethnique pour le Développement de l’Amazonie Péruvienne (AIDESEP), qui occupaient la route Belaunde Terri au lieu-dit « Curva del Diablo », dans le département d’Amazonas. Il y aurait plus de 30 morts, et il semble que la police cherche à dissimuler des corps. Parallèlement, nous apprenons qu’un mandat d’arrêt est lancé contre le président de l’Aidesep, Alberto Pizango.

Les indigènes manifestaient pour l’abrogation de textes législatifs pris contre leurs droits reconnus par la Convention 169 du Bureau International du Travail, en fonction de l’accord de libre-échange conclu entre les administrations précédentes du Pérou et des États-Unis.

La délégation du Parlement européen pour la Communauté andine avait à plusieurs reprises alerté le Président péruvien Alan Garcia sur les dangers pour la paix civile que faisait courir sa politique de répression des mouvements populaires, en particulier indigènes, sa criminalisation de leur représentation, et les menaces contre les organisations péruviennes de défense des Droits de l’homme comme l’APRODEH et son président Pancho Soberon.

Nous appelons le Président Garcia à interrompre toutes les opérations contre les manifestations indigènes et à inviter l’organisation des Etats Américains à venir mener une enquête indépendante sur les évènements.

Nous appelons le Président de la Commission Européenne, J.M. Barroso, les Commissaires aux Relations extérieures et au Commerce international, Mmes Ferrero Waldner et Ashton, à suspendre la « ronde » en cours de négociations commerciales avec le Pérou tant que l’affaire n’est pas éclaircie et ses causes analysées. Nous les appelons à revenir à une négociation de bloc à bloc entre l’Union européenne et la Communauté Andine subordonnant tout accord commercial au dialogue politique, notamment sur la question du respect des droits de l’homme, comme l’ont fait les Etats-Unis dans leurs relations avec la Colombie.

source : http://lipietz.net/spip.php?article2455

 

COMMUNIQUE de FRANCE AMERIQUE LATINE

HALTE AU MASSACRE DES COMMUNAUTES INDIGENES DE L’AMAZONIE PERUVIENNE

 

Depuis 57 jours les populations indigènes de l’Amazonie péruvienne mènent une grève générale pacifique, en réaction à onze décrets pris par le gouvernement péruvien, favorables aux Traités de Libre Commerce et attentatoires à leurs droits et à l’environnement.

En réponse, le gouvernement d’Alan Garcia a lancé vendredi 5 juin à l’aube une attaque d’une violence incroyable sur les manifestants qui occupaient depuis 10 jours la route Belaunde Terri, dans l’endroit nommé la « Curva del Diablo », dans le département d’Amazonas, au nord du pays.

Selon les dernières informations dont nous disposons, cette attaque a causé la mort de trente deux personnes dont 25 indigènes et 7 policiers. La police et l’armée ont lancé depuis des hélicoptères des bombes lacrymogènes et ont tiré sur les manifestants, ces derniers se sont défendus.

Ce massacre s’est produit quelques heures après que le congrès péruvien ait pour une énième fois reporté le débat sur l’abrogation des décrets législatifs incriminés. Le gouvernement d’Alan Garcia refuse en effet d’entamer un dialogue réclamé par les communautés indigènes depuis le début de la crise.

Selon la presse un mandat d’arrêt à été lancée contre tous les dirigeants de l’Association Interethnique pour le Développement de l’Amazonie Péruvienne (AIDESEP), dont Alberto PIZANGO son président, que le gouvernement d’Alan Garcia accuse de comportements de délinquant.

Ce n’est pas la première fois que Alan Garcia se rend responsable d’un massacre sur des populations civiles, lors de son premier gouvernement il s’était illustré en 1986 par le massacre des prisonniers du « Fronton ».

France Amérique Latine condamne fermement ces crimes, et demande que toute la lumière soit faite sur la responsabilité du gouvernement d’Alain Garcia, commanditaire de cette intervention armée.

France Amérique Latine exige du gouvernement péruvien :
- l’arrêt immédiat de la persécution des dirigeants de l’AIDESEP,
- le retrait des décrets incriminés,
- la suspension de l’Etat d’urgence,
- vérité, justice et réparation pour les victimes

Au moment où l’Europe est train de négocier des accords commerciaux avec le Pérou, France Amérique Latine demande instamment aux responsables européens et au gouvernement français de condamner le gouvernement péruvien pour ses agissements.

France Amérique Latine
Paris, 6 juin 2009
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article13984

 

Vidéos :

http://www.youtube.com/watch?v=PyxV-I5HKRk

http://www.youtube.com/watch?v=JXTjqSIdemw

Pour avoir plus de liens : http://humeursdejeandornac.blogspot.com/2009/06/massacre-...

 

El presidente Alan García justificó ayer la matanza en la Amazonía. Señaló que los indígenas “no son ciudadanos de primera clase

Insisto:

Si sólo cuatro -no pidamos más- presidentes de esta América,
volaran al lugar de la masacre, la masacre acabaría en el momento.
¿Por qué no van? ¿Por qué no dicen una palabra, cuando no se trata de sus países?
¿Cuántas veces firmamos y clamamos muchos, por el Bien en otros países, por sus prisioneros, por sus víctimas?
¿Dónde están, señores presidentes de la América morena,
o vamos a creer que el Moreno de la América de las guerras hará algo?
La contracara del amor no es el odio, sino la indiferencia.
¿Y por qué este silencio, este desamor? Este silencio es complicidad con el asesino.
¿Y el gobierno de Argentina, qué? Bueno...
A ver si alguien autorizado de alguno de los países, puede explicarlo a la Red.
Estamos hablando de un criminal: Alan García, y me hago cargo de mis palabras,
como ciudadana, como poeta y como periodista profesional.
La ética y el respeto a la sacralidad de la vida no tienen fronteras.

Cristina Castello
http://www.cristinacastello.com/

6 de junio 09
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"...Sin embargo, la CNDDHH solicitó a la Fiscal de la Nación Gladys Echaiz, que el Ministerio Público intervenga, para investigar las denuncias sobre estos posibles excesos cometidos en el desalojo que se inició este sábado a las cinco de la madrugada"
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¿Qué dice la "Coordinadora Nacional de Derechos Humanos"? Reacciona recién cuando hay cientos de muertos.
Y apela a eufemismos monstruosos. "¿Excesos? " ¿"Excesos", como un exceso en la comida con la bebida?
Basta de eufemismos.
Este espanto se llama asesinato, crimen, genocidio, masacre.
Hay un asesino suelto en el Perú, Alan García Pérez,
ante el silencio cómplice de los gobiernos del continente.
Ante el silencio cómplice de las llamadas "organizaciones de derechos humanos"
¿De qué derechos humanos hablan?
Desde el corazón de la vida, pregúntese cada uno de ustedes, si esto es un "exceso".
Y si es un "posible" exceso, o la evidencia del horror.
¿Qué gobierno de la América morena se hará presente ahora, en este instante, ya, para salvar una vida,
para detener al asesino Alan García?
Y ya sé que mis palabras me costarán el rechazo de ciertos gobiernos,
No me importa: la ética es una sola; el amor a la humanidad no es más que uno;
la defensa de la vida es un imperativo.

Cristina Castello
http://www.cristinacastello.com/
7 de junio 09