08/06/2009
Pérou : massacre des manifestants indiens dans l’Amazonie péruvienne
Communiqué
Halte au massacre des manifestants indiens dans l’Amazonie péruvienne
Nous apprenons avec horreur le bain de sang qui vient d’avoir lieu lors d’une opération aéro-terrestre de la police péruvienne contre des manifestants indigènes de l’Association Interethnique pour le Développement de l’Amazonie Péruvienne (AIDESEP), qui occupaient la route Belaunde Terri au lieu-dit « Curva del Diablo », dans le département d’Amazonas. Il y aurait plus de 30 morts, et il semble que la police cherche à dissimuler des corps. Parallèlement, nous apprenons qu’un mandat d’arrêt est lancé contre le président de l’Aidesep, Alberto Pizango.
Les indigènes manifestaient pour l’abrogation de textes législatifs pris contre leurs droits reconnus par la Convention 169 du Bureau International du Travail, en fonction de l’accord de libre-échange conclu entre les administrations précédentes du Pérou et des États-Unis.
La délégation du Parlement européen pour la Communauté andine avait à plusieurs reprises alerté le Président péruvien Alan Garcia sur les dangers pour la paix civile que faisait courir sa politique de répression des mouvements populaires, en particulier indigènes, sa criminalisation de leur représentation, et les menaces contre les organisations péruviennes de défense des Droits de l’homme comme l’APRODEH et son président Pancho Soberon.
Nous appelons le Président Garcia à interrompre toutes les opérations contre les manifestations indigènes et à inviter l’organisation des Etats Américains à venir mener une enquête indépendante sur les évènements.
Nous appelons le Président de la Commission Européenne, J.M. Barroso, les Commissaires aux Relations extérieures et au Commerce international, Mmes Ferrero Waldner et Ashton, à suspendre la « ronde » en cours de négociations commerciales avec le Pérou tant que l’affaire n’est pas éclaircie et ses causes analysées. Nous les appelons à revenir à une négociation de bloc à bloc entre l’Union européenne et la Communauté Andine subordonnant tout accord commercial au dialogue politique, notamment sur la question du respect des droits de l’homme, comme l’ont fait les Etats-Unis dans leurs relations avec la Colombie.
source : http://lipietz.net/spip.php?article2455
COMMUNIQUE de FRANCE AMERIQUE LATINE
HALTE AU MASSACRE DES COMMUNAUTES INDIGENES DE L’AMAZONIE PERUVIENNE
Depuis 57 jours les populations indigènes de l’Amazonie péruvienne mènent une grève générale pacifique, en réaction à onze décrets pris par le gouvernement péruvien, favorables aux Traités de Libre Commerce et attentatoires à leurs droits et à l’environnement.
En réponse, le gouvernement d’Alan Garcia a lancé vendredi 5 juin à l’aube une attaque d’une violence incroyable sur les manifestants qui occupaient depuis 10 jours la route Belaunde Terri, dans l’endroit nommé la « Curva del Diablo », dans le département d’Amazonas, au nord du pays.
Selon les dernières informations dont nous disposons, cette attaque a causé la mort de trente deux personnes dont 25 indigènes et 7 policiers. La police et l’armée ont lancé depuis des hélicoptères des bombes lacrymogènes et ont tiré sur les manifestants, ces derniers se sont défendus.
Ce massacre s’est produit quelques heures après que le congrès péruvien ait pour une énième fois reporté le débat sur l’abrogation des décrets législatifs incriminés. Le gouvernement d’Alan Garcia refuse en effet d’entamer un dialogue réclamé par les communautés indigènes depuis le début de la crise.
Selon la presse un mandat d’arrêt à été lancée contre tous les dirigeants de l’Association Interethnique pour le Développement de l’Amazonie Péruvienne (AIDESEP), dont Alberto PIZANGO son président, que le gouvernement d’Alan Garcia accuse de comportements de délinquant.
Ce n’est pas la première fois que Alan Garcia se rend responsable d’un massacre sur des populations civiles, lors de son premier gouvernement il s’était illustré en 1986 par le massacre des prisonniers du « Fronton ».
France Amérique Latine condamne fermement ces crimes, et demande que toute la lumière soit faite sur la responsabilité du gouvernement d’Alain Garcia, commanditaire de cette intervention armée.
France Amérique Latine exige du gouvernement péruvien :
- l’arrêt immédiat de la persécution des dirigeants de l’AIDESEP,
- le retrait des décrets incriminés,
- la suspension de l’Etat d’urgence,
- vérité, justice et réparation pour les victimes
Au moment où l’Europe est train de négocier des accords commerciaux avec le Pérou, France Amérique Latine demande instamment aux responsables européens et au gouvernement français de condamner le gouvernement péruvien pour ses agissements.
France Amérique Latine
Paris, 6 juin 2009
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article13984
Vidéos :
http://www.youtube.com/watch?v=PyxV-I5HKRk
http://www.youtube.com/watch?v=JXTjqSIdemw
Pour avoir plus de liens : http://humeursdejeandornac.blogspot.com/2009/06/massacre-...
El presidente Alan García justificó ayer la matanza en la Amazonía. Señaló que los indígenas “no son ciudadanos de primera clase”
Insisto:
Si sólo cuatro -no pidamos más- presidentes de esta América,
volaran al lugar de la masacre, la masacre acabaría en el momento.
¿Por qué no van? ¿Por qué no dicen una palabra, cuando no se trata de sus países?
¿Cuántas veces firmamos y clamamos muchos, por el Bien en otros países, por sus prisioneros, por sus víctimas?
¿Dónde están, señores presidentes de la América morena,
o vamos a creer que el Moreno de la América de las guerras hará algo?
La contracara del amor no es el odio, sino la indiferencia.
¿Y por qué este silencio, este desamor? Este silencio es complicidad con el asesino.
¿Y el gobierno de Argentina, qué? Bueno...
A ver si alguien autorizado de alguno de los países, puede explicarlo a la Red.
Estamos hablando de un criminal: Alan García, y me hago cargo de mis palabras,
como ciudadana, como poeta y como periodista profesional.
La ética y el respeto a la sacralidad de la vida no tienen fronteras.
Cristina Castello
http://www.cristinacastello.com/
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"...Sin embargo, la CNDDHH solicitó a la Fiscal de la Nación Gladys Echaiz, que el Ministerio Público intervenga, para investigar las denuncias sobre estos posibles excesos cometidos en el desalojo que se inició este sábado a las cinco de la madrugada"
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¿Qué dice la "Coordinadora Nacional de Derechos Humanos"? Reacciona recién cuando hay cientos de muertos.
Y apela a eufemismos monstruosos. "¿Excesos? " ¿"Excesos", como un exceso en la comida con la bebida?
Basta de eufemismos.
Este espanto se llama asesinato, crimen, genocidio, masacre.
Hay un asesino suelto en el Perú, Alan García Pérez,
ante el silencio cómplice de los gobiernos del continente.
Ante el silencio cómplice de las llamadas "organizaciones de derechos humanos"
¿De qué derechos humanos hablan?
Desde el corazón de la vida, pregúntese cada uno de ustedes, si esto es un "exceso".
Y si es un "posible" exceso, o la evidencia del horror.
¿Qué gobierno de la América morena se hará presente ahora, en este instante, ya, para salvar una vida,
para detener al asesino Alan García?
Y ya sé que mis palabras me costarán el rechazo de ciertos gobiernos,
No me importa: la ética es una sola; el amor a la humanidad no es más que uno;
la defensa de la vida es un imperativo.
Cristina Castello
http://www.cristinacastello.com/
7 de junio 09
09:35 Publié dans LATINA AMERICA | Lien permanent | Commentaires (0)
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