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12/03/2010

et les clôtures arrogantes ?

On entre aussitôt dans une herbe seule sous le ciel.

On aimerait voir une vache (y est-elle encore sans son souvenir ? et l’écrire va-t-il compenser consoler ?)

 

 

(…)

 

Le silence, on dirait qu’il rouille.

 

 

(…)

 

Phrases qui sentent le fumier, la pomme mûre, le vieil automne, ce que tu aimes depuis l’enfance, sans mesure, peut-être bien jusqu’à l’arrêt du cœur.

Ou si c’est avec ces mots de campagnard que tu cherches à effacer le lotissement sous ta fenêtre ? À corriger comme un poème le paysage d’ici, toits en trop, et le béton, et les clôtures arrogantes ?

 

 

 

Marcel Migozzi in Et si nous revenions sans vieillir ?

 

Lieu du larcin : 370ème Encres Vives

 

 

 

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