28/02/2011
Avec un avion sur la temps
Elle fait de la fumée sans feu
Sur le bord de ses lèvres
Pour les indiens morts
Qui dansent dans sa tête
(…)
Sur sa chute de rein
Il pousserait de beaux arbres
Les truites frétilleraient
Dans le ventre d’un ruisseau
(…)
Et parfois quand la nuit avale
Les dernières bouchées de crépuscule
Elle se retrouve assise sur son lit
Avec un avion sur la tempe
Guillaume Siaudeau
Lieu du larçin : son recueil Poèmes pour les chats borgnes, Asphodèle 2010, troqué contre le mien
14:45 Publié dans LES MOTS DÉROBÉS DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0)
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