10/07/2011
Yann Orveillon est parti
Une pensée immense pour toi, immense, intègre et généreux, c'est si rare, Yann, je n'ai pas aimé apprendre cette nouvelle de cette façon, mais il faut bien la transmettre, personne ne doit t'oublier, ô Voleur de Feu, poète de cœur et de poigne. Toi qui a tellement donné aux autres, ton oeuvre à toi, poète, est toujours resté à la traîne, ce livre sur Rimbaud dis, l'as-tu terminé ? Yann, quelle connerie de t'écrire sur un écran, sur un blog perdu parmi tant d'autres, dans cet océan de la communication qui nous fait perdre l'essentiel de la communion humaine, la chaleur du regard et des paumes accolées. Yann, mon ami, nous n'en avions pas fini tous les deux, mais le temps n'est pas étirable à volonté, on y fait tout sauf l’essentiel, et ta souffrance, je sais, était si lourde à porter, tu ne te plaignais pas pourtant. Alors, tu as ouvert les poings Yann, et voilà que toutes les étoiles y dansent à volonté. Nul doute qu'où que tu sois, tu y es bien accueilli et que tu as rejoins cette multitude de frères et de sœurs en poésie qui nous y ont devancé. La fraternité dans ta bouche n'était pas un vain mot et encore moins dans tes actes ! Je t'embrasse Yann, mille et mille fois encore, que de l'amour pour que ton souffle enfin libéré puisse embrasser l'univers. Allez, vogue beau marin, toutes voiles déployées sur l'océan de nos rêves, là où mes larmes seront bien cachées.
Cathy
Jusqu'au bout tu as été Voleur de Feu
http://lesvoleursdefeu.free.fr/crbst_0.html
13:22 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
je m'associe à ta pensée Cathy, et confie ce Yann que je ne connais à tous mes morts - merveilleusement inoubliables...
Écrit par : ehret | 10/07/2011
Merci Cathy de ces beaux mots et ces belles pensées pour Yann, que je partage pleinement. Depuis ce matin je rode autour de mon clavier pour écrire, pour dire ma peine et mon regret de ne pas avoir su me rapprocher de Yann, si friand, affamé de rencontres, de ne pas avoir pu répondre à ses généreuses invitations réitérées, d'avoir reporté notre rencontre encore et encore, jusqu'à ce que le temps, comme le fil ténu qui nous reliait, s'étire à se casser, à nous séparer pour toujours, sur cette terre...
Je me console aussi à l’imaginer voguant en toute liberté, mains grandes ouvertes, toutes étoiles dehors dansant pour lui seul, comme les innombrables étincelles d’un feu qu‘il avait plaisir à voler...
Écrit par : Diane Meunier | 10/07/2011
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