03/09/2011
Flibuste 21, (bien plus qu')un livre de Lou Florian
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L’horizon mon vieux, c’est comme des plages de soleil pour les uns et des trombes d'eau pour les autres. A grands coups de seaux d'eau, je te dis ! C'est comme ça ! Y a comme une tempête qui gronde à l’horizon. Un grondement sourd. Ouvre bien les yeux, l’ami. Regarde l’azur et le monde. Le soleil est de fer ici, et les nuages s’amoncellent là-bas, noirs et chargés de pluie. Des trombes d’eau, je te dis ! Et la main de l'homme n'y est pas pour rien.
Oui, je sais, le climat est déréglé. Mais l'être humain l'est aussi. Je te jure ! Comme parvenu à un seuil critique, déboussolé. Affolé. Aimanté. Constamment remis en question. Jusque dans son intégrité. Ébranlé jusque dans ses convictions les plus profondes.
Comme si tares et qualités venaient se confronter ! Se juxtaposer. Rivaliser. Y a qu'à lire les journaux. Bruits de bottes et manigances. Propagande à tous les étages et mensonges d'états. Au pluriel ! Rien ne va plus, ma bonne vieille Terre !
Et nous, nous chevauchons les mers, malgré nous, dans l’espoir d’épouser quelques rêves enfin réalisables, et pour échapper aussi à ces dures réalités.
Mais nous avons bon espoir. Nos trésors et nos rêves sont en nous,inaliénables !
L'homme serait-il devenu fou ? Non, il l’a toujours été ! Les yeux clos et le cœur fermé, ivre de pouvoir et toujours prêt à tuer. Dis-moi, c'est quoi, au juste, un être humain ? Enfin, je veux dire, un vrai !
Il y a des temps comme ça… Et les artistes rebelles se retrouvent toujours à la croisée des chemins. Fragiles et sûrs à la fois, avec un talent dans les mains, sculptant l’avenir en tâtonnant vers la lumière, et dénonçant les chaos irréversibles. Hélas, si tu observes bien, et pour peu qu’il te reste des yeux pour voir, aujourd'hui l'artiste rebelle n'a plus la parole, parce qu'on a pris sa place et son rôle d'avertisseur, de maître fou, de génie déraisonnable, d'équilibriste judicieux entre des mondes saturés de folie mercantile et meurtrière.
Il y a des temps comme ça où le rebelle sincère se retrouve bien seul. Presque sacrifié, comme aujourd'hui, sur l'autel du nihilisme. Moi je te le dis, on vit une drôle d'époque !
Alors s’il te reste encore quelques forces et quelques espoirs, si l’envie d’un ailleurs te semble encore possible, rejoins-nous moussaillon ! Car le temps est venu d’agir ensemble ! Bienvenue à bord, nous venons d’embarquer ! Nous avons hissé nos voiles de liberté, et même si nous ne sommes pas parfaits, nous voulons naviguer !
Adieux rivages insolents, crève-cœurs et monde d’argent ! Nous allons confronter la création à la destruction, et allumer tous les espoirs. Et nous opposer à la destruction systématique de l'art et des pensées.
Nous voici, les yeux rivés sur la route initiatique qui nous est propre et qui curieusement aussi, à bien des égards nous est collective. A nous, âmes d'artistes ! Fidèles à nos rêves et toutes voiles devant, nous embrasseront les vents et tous les ports, et nous serons de toutes les marées.
Nous ne serons jamais plus vivants qu'en étant nous-même !
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Tu le savais déjà avant d’embarquer. Cette lueur, comme un phare toujours brillant à l’horizon, cet indicible appel qui rivalise avec le grondement sourd de tes silences, cette pulsation intérieure, cette addiction phénoménale qui va et vient en toi inexorablement, c’est l’inspiration !
Telle une amie intime, beauté secrète, elle ressurgit dans ta vie quand bon lui semble.
Grâce à elle, les artistes rebelles découvrent très vite leur motivation existentielle. Créer pour donner à voir ou à entendre ! Créer pour donner à rêver. C’est ça ! Parce que le rêve est l'une des fonctions fondamentales de tout être humain.
Tu le sais déjà, le rêve est une des multiples formes de notre réalité intérieure. Celle-ci, projetée dans notre univers tangible, sculpte à nos dépends, inexorablement, notre existence tant personnelle que collective.
Elle agit comme matière féconde de nos espoirs, matrice de nos réalisations les plus folles et de nos cauchemars les plus étonnants. Alors moussaillon, à toi de tracer ta route à travers tous ces océans !
Et surtout, n’oublie jamais une chose : Seuls les morts ne rêvent plus ! Et tu en rencontreras beaucoup ! Toi, tu respires encore et ton cœur bat inexorablement, bravant tempêtes et ressac. Tu n’as jamais été plus vivant !
Te voici à pied d’œuvre, voyageur infatigable.
Tu rencontreras souvent les ombres du pays des miroirs. Ces contrées solitaires où errent, tels des bannis, des milliers de visages blafards. Des individus perdus, hagards, confondant leurs fantasmes et leurs craintes avec tes œuvres sincères, s’identifiant à des promesses éteintes, des convictions viciées, des souvenirs boiteux. Tous ces individus privés de rêves sont souvent des prisonniers volontaires. Ecoute-les parler, ils ont choisi leur destin !
Alors je te le dis sans crainte, tu ne peux rien pour eux, mais tu te dois d’exister. Avec un peu de chance, tu éclabousseras l’un d’eux dans un éclat de rire, ciselant sur son visage quelques lueurs d’espoir et des étoiles dans les yeux.
Mais sois sans illusion lorsque au pays des miroirs se dessinent des sourcils froncés, des sourires en coin, des colères étouffées. Dans ces contrées sauvages où le calme n’est qu’apparent, donner à voir c'est aussi confronter bien involontairement, comme dans un miroir justement, les visions individuelles, ces prismes de panique retenue, cette tension sous-jacentes cachée derrière les barreaux de leur cage. Ils ne le savent pas, mais ils ne sont plus maîtres de leur destin.
A bien les écouter, ils se repaissent de leur haine et sont difficiles à convaincre.
Au sombre pays des miroirs, les schémas intérieurs propres à chaque individu définissent leurs réactions momentanées et donc leur vécu. Ils ont les yeux fermés…
Allez, que je te rassure ! Créer c'est donner à voir inexorablement, comme par réflexe. Puisque incroyablement, tel une plante magnifique, et donc fragile, l'artiste rebelle est amené à se développer. L'âme en expansion au travers de l’œuvre même. D'où ces zones de doutes aussi. Que tu le veuilles ou non, tu es comme cette fleur sauvage forcée de s'épanouir ou bien de dépérir. A cause de ta nature !
L’artiste rebelle jardine sa terre intérieure par projection. Avide et impatient de la voir naître pour éclore lui-même au travers de ce jeu. L’œuvre est donc bien souvent ce reflet intérieur extériorisé. Sublimée par le talent.
Tu le sais bien, ta faculté de création est devenue ta respiration intime. Avec comme incompatibilité salvatrice, ou destructrice dans tes moments de doute les plus sombres, cette antinomie existant entre la volonté de créer et l'impossibilité de montrer ! De donner à voir et à entendre !
Heureusement, le funambule sur son fil déraisonnable marche parfois au-dessus des fanges des mondes où le rien passe pour être quelque chose et où le principal passe inaperçu. Sa mission, sa dimension, sa quête intérieure, c'est de s'en extraire par son art.
Rien d'étonnant alors qu'une faille béante s'installe entre lui et la rigueur cartésienne. Entre sa pulsation créatrice et les habitudes conceptuellement figées. Rien d'étonnant puisque ce n'est plus les mêmes mondes, les mêmes visions, les mêmes approches. Ce n'est plus seulement différent ou seulement contraire. Non, c'est bien plus encore ! C'est ailleurs ! Ailleurs ! Autrement ! Ce n'est pas le même langage, la même navigation, les mêmes buts. Et c'est la trace de génie qui fait la différence.
Et faut-il le souligner encore ? Quel gouffre gigantesque se creuse aussi avec ceux qui, déguisés judicieusement en artistes pour seuls motifs mercantiles, essayent de rivaliser en apparences. Qu'on se le dise, si l'argent n'existait plus, les vrais artistes continueraient de nous étonner encore. Et les escrocs quitteraient la place !
Donner à voir c'est donner à vivre ! La conception artistique est à ce prix-là ! Parcours initiatique. Route en perpétuel devenir !
Dis-moi ! A force de ramer par mont et par vaux, à force de nager à contre courant, à force de fatigue et de découragement parfois, à force de ténacité, ne sommes-nous pas devenus plus forts ? Au fil des ans, bien sûr ! Avec comme une brise légère derrière les oreilles, un relent de fierté ?
Alors je n'envie pas ceux qui badigeonnent toujours les mêmes toiles, sans âme et sans talent, à l'infini, afin de capturer dans leurs filets des touristes absurdes, près à payer pour un leurre, un simulacre de talent. Ah quelle honte ! Racler les fonds de porte-monnaie de ses semblables, et profiter de leur ignorance ! Et participer surtout à l'inculture générale ! Se trahir pour deux bouchées de pain, qui y a-t-il de pire pour des artistes ?
Tout comme, dans le même registre, je n'envie pas non plus ces misérables ploucs imbus de reconnaissance qui ont perdu leur âme et se la jouent facile, ces marionnettes à l’ego démesuré qui ont déjà oublié leurs vaches maigres d'antan, ces piètres individus toisant les autres de haut désormais, en ayant revêtu le déguisement de l'artiste bien en vue sur les planches du grand théâtre stupide et factice, la renommée reléguée au rayon des grands artifices.
Maigre pitance que la gloire, puisque passagère. Alors que le grand voyage ne faisait que commencer !
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Ah ils ont bon dos, les truands de l'art ! Les proxénètes du presque beau ! Les total commerçants du « ça rapporte, c'est tout ce qui compte ! » Diantre, dans quel monde on vit !
Allez, un coup d'épée dans la viande, nous voici dans le vif du sujet !
Pour le coup, ça me rappelle un commerçant sans vergogne, à qui j'avais demandé un poulet. Un poulet rôti, bien sûr ! Grillé comme il se doit, avec une peau craquante et roussie à point.
- Le poulet, vous le voulez normal ou fermier ?
J'ai bondi en moi-même, offusqué, renfrogné. Comment un homme, un être humain, pouvait-il avoir avalé tout cru, l'idée qu'un poulet aux hormones pouvait être un poulet normal ? Et un poulet fermier, c'est à dire normal selon sa nature, pouvait être un poulet supérieur ? Sans se rendre compte que le poulet aux hormones était un faux poulet ! Un poulet malade, oui, j'ai bien dit malade ! Au même titre que la société qui l'a produit !
Un poulet fermier c'est un poulet normal ; pas un poulet supérieur ! Tout comme un poulet bio, c'est par définition un pléonasme !
On a placé le label « normal » bien en dessous de la normalité, qui elle, a pour référence la nature elle-même ! Dites-moi, plaisanterie mise à part, c'est quoi un monde civilisé ?
Logique oblige, notre pouvoir d'achat réel est donc égal à notre capacité à acheter des aliments bio, sinon c'est un mensonge contre-nature ! Il n'y a rien d'original à acheter bio, puisque c'est naturel ! En dessous du bio, c'est quoi ? De la merde, okay ! Mais notre pouvoir d'achat est basé sur notre pouvoir d'acheter de la merde ou des aliments naturels ? Notre pouvoir d'achat doit donc être calculé sur le prix du bio ! Rien de moins !
Bon, revenons à notre sujet ! Et puisque, dit-on, l'art est un subtil reflet du monde, autant appuyer sur le champignon ! Et pas l'atomique, bien sûr ! Avec ce terrible constat : Le nihilisme ambiant dans les créations actuelles est donc le reflet de notre civilisation. Pas beau à voir….
Bon, reprenons ! On nous a conditionné pour ça ! Même les élections sont programmées ainsi : Des one man show tenus par de mauvais pantins bardés de promesses, de vulgaires poupées articulées de loin par des intérêts qui les dépassent.
Des marionnettes du star système ! Et pour nous convaincre, ce n'est plus seulement les idées qui comptent, c'est le style, la prestance ! Le son, la parure et l'emphase ! Le superflu, l'extérieur, le paraître ! On croit rêver ; on cauchemardise ! On est civilisés, bigrement ! Le rien fait figure de norme, et c'est énorme ! Après le poulet aux hormones, voici la conscience aux hors normes ! Et la continuité du rien, c'est la norme !
Toi l'artiste, dans le monde où tu vis, tu n'es plus qu'un produit ! Tu coûtes tant, tu vaux tant, tu rapportes tant ! Et éventuellement, ça te rapporte un peu. Mais ça c'est secondaire ! Et en plus, si tu as rien à dire, c'est mieux ! C'est tant mieux !
« Peins et tais-toi ! Peins, sculpte ou chante ! Compose ! Divague et fais-nous rêver ! Bravo l'artiste ! On compte sur toi ! C'est tout ce qui compte ! »
« Et puis et puis... Tu peux toujours créer n'importe quoi, pourvu que tu épargnes pour ta retraite et que tu cotises, ça nous remplira les caisses. »
« Hein, tu veux dire quoi l’artiste ? Un monde meilleur ? Allons, ne rêves pas ! Et puis je vais te dire un truc, moi ! Le fond de ta pensée, c'est bien mais c'est secondaire ! Ne rame pas à contre-courant, on s’occupe te toi ! C'est pas très mode pour l’instant, c’est pas vraiment dans le vent. Et puis, ça ne te rapporte rien. Financièrement bien sûr ! Tes belles idées, mets-les de coté, allez ! Et puis et puis, et puis même, ça peut nuire à ta carrière ! »
« Allez ! Ce qui compte, c'est ton ambition personnelle, ta réalisation artistique et marchande. On peut t'acheter et acheter ton art ! Au fait. ! Tu es coté combien ? Tu vaux combien ?»
Putain de marchandise !
Moi au début, je croyais qu'un poulet courant dans la nature c'était normal. Que les artistes, c'était comme les docteurs: Indispensables !
Je me souviens d'un cadre supérieur, en vacance dans un club de plage, qui me disait :
- Je suis stressé toute l’année. Alors pour moi, lorsque je viens passer des vacances chez vous, au bord de la mer, vous faites office d'infirmiers !
Une autre vision du monde, et sa façon de l'appréhender ! Le plus marrant, c'est que dans la société, l'artiste paraît hors norme, alors que dans la norme du monde, l'artiste a sa place !
Et c’est d’autant plus exact que les siècles en témoignent. Étonnant, non ? Regarde ! A mon avis, trois choses essentielles cicatrisent le monde: Les conflits, les sciences et les arts ! Est-ce trop peu que de dire que les guerres aboutissent au désastre, que les sciences évoluent inexorablement et se réajustent, alors que l'art est intemporel ? Témoin inébranlable des siècles !
De ce point de vue là, et comparativement, il est ce qui force le respect. Bon d’accord, on pourra toujours argumenter que les croyances marquent aussi de leurs sceaux les civilisations. Tout comme les révolutions. Oui, c’est vrai. Mais même leur transmission est tributaire des arts et de son expression populaire !
Pour nous artistes, une charge nous est échue. C’est tous ces talents dont nous sommes à la fois les réceptacles et les garants, et qui nous indiquent aussi la route d’un long chemin à parcourir…
Mais la récupération commerciale sonne bien souvent le glas des justes ambitions. Au profit de qui, messieurs les marchands ? Tant d’artistes vous cracheraient à la gueule, s'ils en avaient le pouvoir. Car tous vos jeux sont truqués...
C'est ce soucis de rentabilité qui agace ! Quel rapport avec la création, s'il n'y a que cela ? Est-ce la fin et le but en soi ? C’est une tromperie effrontée. Et beaucoup d’artistes s’y laissent prendre. Par mercantilisme et par avidité.
Honte à toi l'artiste, qui a remplacé une oeuvre vendue par une oeuvre peinte à l'identique, réalisée en trois fois rien de temps, par soucis de rentabilité ! Honte à toi ! C'est tellement fréquent ! Tu n'es mis en vente, toi et ton oeuvre, puisque tu te vends pour rien ! Tu ne mérites même pas le nom d'artiste ! T'es rien ! Et tu pourris le monde avec tes prétextes foireux, tes hormones de l’esprit. Tes sous-produits, tes presque rien !
Tu ressembles à ce monde : Tu vaux rien et tu coûtes tant ! T'es rien de plus ! Et la valeur de l'argent n'est pas une valeur en soi ! Au fait, tes valeurs, c'est quoi ?
Putain de rebelles, c'est nous, toujours à la recherche d'un trésor. Celui-ci n'étant pas fait de pièces d'or ! Putain de rebelles ! Sur toutes les mers du globe ! Putain de rebelles, c'est nous !
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T’as vu les infos ? Du moins ce qu’il en reste ? T’as vu ce qu’on veut bien nous faire avaler ? J’te le dis moi, on nous prend pour des moutons ! Et il y en a beaucoup effectivement ! Des moutons qui gobent sans sourcilier, et qui bêlent idiotement. Mais bon ! T’as vu les journaux ? La désinformation organisée nous est servie sur un plateau, mais aucune voix ne s’élève. Tout le monde râle mais se tait. Recroquevillé bien sagement devant des postes de télé, le cul affalé dans des banquettes de croque-mitaine, à se gargariser des nouvelles du jour, sans broncher.
Histoire de brouiller les cartes, on assimile même l'exceptionnel à de l'info, sur lequel on se polarise à outrance, alors que le plus souvent les grands sujets sont aseptisés, détournés, caricaturés, voire complètement ignorés. L'info à vomir, bardée de sensationnel, oublie pourtant une chose capitale: Un jour ou l’autre il faudra rendre des comptes et nous dire qui, en coulisses, tire les ficelles de ce monde désarticulé.
Et nous, avec notre âme d'artiste, nous rêvons d’un monde meilleur, parce que ce monde-là est déjà en nous. Ce que nous créons n'est qu'un cri, une alarme, un bond en avant, une arrière garde, une défiance, une méfiance, un éclat de rire, une mise en garde !
Tout comme nous façonnons aussi les espoirs, les meilleurs espoirs, les yeux couleur beauté, les rêves d'un monde enfoui en nous !
En nous ! Nulle part ailleurs ! Et ce monde enfoui germe chaque fois d'autant plus que nous le façonnons de nos doigts, de nos larmes, de nos doutes et de nos espoirs ! Voilà pourquoi nous sommes artistes ! Notre terre est en nous, nos semences sont nos rêves, notre pluie c'est nos larmes, et notre soleil dardant de mille feux c'est nos espoirs les plus intimes.
Nous sommes créateurs de mondes. C’est notre nature de parler, de créer, de réagir, de refaire surface, encore et encore.
C'est notre nature ! Qu'on ne peut nous arracher ! Tout juste faire taire, étouffer pour un temps. Un temps seulement. L'artiste renaît toujours de ses cendres, et tel le Phénix, entre en scène et restitue le spectacle ! Crevant le voile ! Ouvrant les yeux !
Nous sommes des créateurs !
Texte et images digitales : Lou Florian
la suite (et quelle suite !!!) sur :
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© 2010 Lou Florian. Tous droits Réservés.
ISBN : 978-1-4457-0708-2
11:34 Publié dans ALTERNATIVES, COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Excellent et le coup du poulet, malheureusement, ça ne s'invente pas... on en est là.
Écrit par : JL | 06/09/2011
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