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29/10/2011

Les enfants sacrifiés de Fallujah - documentaire

lundi 31 oct sur Canal+ à 22h45, pour celles et ceux qui l'ont...

Un doc de Feurat Alani, dans l'émission "spécial investigations" sur Canal +.

La France continue aujourd'hui même, en région Rhône-Alpes, de fabriquer des armes à l'uranium appauvri (voir fin du message)

Et à tous-tes celles et ceux qui auraient de l'énergie et du temps pour enquêter du côté de St Pierre en Faucigny : ne vous en privez pas !  C'est (malgré tout) un très beau pays.

En PJ notre tract-affiche sur l'armement à l'UA.  Pour diffusion, et pour  remise à jour éventuelle si vous avez connaissance d'informations plus fraîches.  Nous avons besoin de l'aide de tous-tes, nous sommes peu nombreux-ses et le temps nous manque (comme à tout le monde).
Pardon pour ceux qui l'ont déjà reçu.
 

 



Une interview de Feurat Alani a également été diffusée dans CULTURE MONDE sur France Culture vendredi 28 oct à 11h.  Chercher sur le site france-culture.fr si un podcast est possible (pour l'instant j'ai rien vu)
 

Les enfants sacrifiés de Falludjah

Spécial Investigation - Magazine - 2011 - Présentation : Stéphane Haumant - Enquête : Feurat Alani  - Production : Baozi Prod...

SPECIAL INVESTIGATION - Les enfants sacrifiés de Fallujah
Fallujah, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad, en Irak, est aujourd'hui une ville contaminée. Un enfant sur cinq naît avec une malformation physique importante. Causes potentielles : l'utilisation par l'armée U.S de bombes au phosphore blanc et surtout d'armes redoutables contenant de l'uranium appauvri. Spécial Investigation a enquêté en Irak et aux Etats-Unis...

http://docandfiction-tv.fr/index.php#

Fallujah, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad, en Irak, est aujourd'hui une ville contaminée. Un enfant sur cinq naît avec une malformation physique importante. Causes potentielles : l'utilisation par l'armée U.S de bombes au phosphore blanc et surtout d'armes redoutables contenant de l'uranium appauvri. Le pentagone nie en bloc. Des irakiens, des ONG, d'anciens GI's et surtout de nombreux scientifiques, dénoncent quant à eux une contamination de masse...

Spécial Investigation - Magazine - 2011 - Présentation : Stéphane Haumant - Enquête : Feurat Alani - Production : Baozi Prod...
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Christian WIEDERLE Docandfiction-tv.fr

Fallujah
Fallujah. Irak. 50 de kilomètres à l'ouest de Bagdad. Les stigmates d'une des plus grosses batailles de la guerre sont toujours là. Une maison sur trois est en ruine. Les assauts des 15000 militaires américains face aux 2000 rebelles de la ville ont laissé des traces profondes et indélébiles. Un enfant sur cinq naît aujourd'hui avec une malformation physique importante. Causes potentielles : l'utilisation probable par l'armée U.S de bombes au phosphore blanc et surtout d'armes redoutables contenant de l'uranium appauvri. Malgré les dénégations du pentagone, des irakiens, des ONG, d'anciens GI's et surtout de nombreux scientifiques, dénoncent aujourd'hui une contamination de masse...

Des milliers d'armes utilisées...
Les médecins restent perplexes, mais sont obligés de constater les malformations de nombreux nouveaux nés depuis 2004. Pour eux, c'est clair : "Il ne faut surtout pas avoir d'enfants à Fallujah". Les maternités sont aujourd'hui sous haute surveillance. Malheureusement, la contamination dûe au phosphore et à l'uranium appauvri couvre la ville entière. Des milliers d'armes, pour la plupart interdite par les traités internationaux, ont sans doute été utilisées sur les zones habitées lors des assauts successifs de nuits de la bataille par l'armée américaine...

Le nouveau combat des vétérans...
La communauté scientifique se mobilise également aux Etats-Unis pour percer le secret de la contamination de Fallujah. Un ancien haut gradé américain, chargé d'évaluer les impacts de ces armes au phosphore et à l'uranium appauvri en 2004 sur les blindés ennemis, est actuellement atteint de plusieurs cancers. Personne ne l'avait prévenu du danger à l'époque. Sur une photo prise en Irak avec ses amis, il reste aujourd'hui le seul survivant sur 23 GI's. Avec d'autres vétérans, il se bat pour faire reconnaître les errements de l'armée U.S lors de la bataille de Fallujah. Une véritable épreuve. Mais là aussi, le Pentagone et l'administration américaine se montrent pour le moins évasifs. Si certains hauts gradés lâchent en coulisse que des projectiles au phosphore ont bien été utilisés lors des assauts sur la ville, le mot d'uranium appauvri, quant à lui, est totalement absent des rapports de l'armée américaine...

Des failles juridiques...
Certains avocats aux Etats-Unis utilisent des failles juridiques pour mettre les autorités fédérales et le Pentagone devant leurs responsabilités. Parfois d'ailleurs au détriment de leur carrière. Selon eux, il serait aujourd'hui possible de faire le procès des Etats-Unis concernant l'utilisation d'armes interdites contenant de l'uranium appauvri ou du phosphore. Même si rien ne peut laisser supposer que des obus perforants utilisés par l'armée américaine en Irak puissent contenir des éléments radioactifs, l'administration Bush et aujourd'hui celle de Barack Obama ne peuvent que se préparer à voir un nouveau scandale remonter prochainement à la surface. Peut-être lors des prochaines élections...

* Bataille de Fallujah : En novembre 2004, suite à la réélection du président George W. Bush, l'armée des États-Unis reprend le contrôle de la ville suite à des combats sanglants. Les bombardements intensifs de l'aviation et surtout de l'artillerie américaine sont terribles : plusieurs organisations humanitaires ont estimé le bilan entre 4 000 et 6 000 morts civils. Dans les années qui ont suivi la bataille, selon la maternité de l檀ôpital et les médecins de Falloujah, le nombre de malformations congénitales graves et de cancers ont augmenté de façon très importante et anormale. L'enquête de la journaliste Angélique Férat (France-Info), effectuée en juin 2011, confirme cet état de fait : chaque famille de Falloujah possède aujourd'hui un enfant malformé.

Angélique Férat, Enfans de Fallujah, France Info, 9 juin 2011

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SICN Annecy

Plusieurs enquêtes mettent cette dernière en cause dans la production de munitions à base d旦A. Ainsi, le Centre de Documentation et de Recherche sur la Paix et les Conflits (CDRPC) de Lyon dispose d置n document émis par la NRC américaine et daté du premier février 1991, en pleine guerre du Golfe. Que dit ce document ? Il vaut tout simplement autorisation pour l�b>exportation à destination de la France de 75 tonnes d旦A, aux fins de fabrication de munitions.

Le bénéficiaire de ce contrat prenant effet le premier mars 1991, trois jours après la fin des hostilités est la société CERCA, dont le siège est à Bonneuil dans le Val de Marne. FRAMATOME et la COGEMA sont les principaux actionnaires de cette entreprise.
BERNARD Jean, SARRASIN Clément et WEILL François affirment que la société CERCA a transféré l旦A à l置sine SICN d但nnecy, filiale de la COGEMA (AREVA aujourd'hui, contrôlée à 79% par le CEA). Il font le lien entre ce transfert et la proximité d但nnecy d置ne autre usine, la société CIME BOCUZE,
spécialisé dans la production d弛bus.

CIME-BOCUZE est installée en effet à 40 kilomètres de la SICN, dans un village de Haute Savoie, Saint-Pierre en Faucigny.

CIME-BOCUZE dispose de 80 salariés et produit notamment des obus-flèche, utilsés dans les combats entre chars. Elle fabrique des obus-flèche de type APF-SDS-F1, dont certains modèles seraient en UA.

BERNARD Jean, SARRASIN Clément et WEILL François écrivent d誕illeurs ceci: « est-il envisageable que tout ou partie des 75 tonnes d旦A d弛rigine américaine dont nous avons pu suivre l�eacute;trange parcours jusqu�agrave; Annecy aient pu faire une quarantaine de kilomètres supplémentaires pour bénéficier du savoir-faire de CIME-BOCUZE, devenue GIAT ? ».

 

 
 
 

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