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26/08/2012

Clin d'œil à ... Bertrand Hattler sur Evazine

 

proposé par Le Salut invérifiable d'un Idiot souterrain

 

 

 

avec la participation d'Isabelle Le Gouic, d'Anna Jouy , de Bruno Toméra et de Jean-Louis Millet

Peut-être n’était-il pas si malaisé de s’éveiller à autre chose à la fin des années 1980, alors que le reflux de toutes les causes qui auraient pu nous intéresser était irréversible. Nous en étions au point où le nihilisme n’était même plus une protestation. & pourtant nous ne manquions pas de l’enthousiasme de toutes les jeunesses, pour savoir par exemple si les drogues anciennes feraient de nouveau leurs preuves, pour le rock’n’roll & ses conséquences, pour la poésie & ses grandes figures tutélaires. Car comme l’avait annoncé Kerouac bien des années plus tôt, nous savions que, quelque part, « on nous tendrait la perle rare ». Pour Bertrand la poésie, vécue, n’était qu’une tentative – d’autres suivraient – pour trouver le lieu qui l’accueillerait mieux, & la formule d’une présence au monde qui lui soit propre. Mais celle-ci ne lui permit pas de s’ériger lui-même, pas plus que « toutes ces meurtrissures qu’il s’infligeait pour être certain d'être fait de chair et de sang. »

Il mit fin à cette existence d’errance & de souffrances par un banal après-midi de novembre, après une lutte que je sais sincère, sous-tendue par certaines de ses élégances, qui avaient tant de charme : les guerres non déclarées sont les plus terribles.
Les textes * qui suivent ne sont donc qu’un aperçu d’une aventure tentée, avec ses périls & ses illuminations, & s’il s’en dégage une impression de défaite, c’est une aventure qui en valait la peine. & si, en outre, ils ne sont pas sans défaut, c’est qu’ils ont été assemblés par un autre, car il a bien fallu trancher dans le vif des fragments retrouvés, tenter de produire un agencement qui rende compte – un peu – de certains élans, enclore ce qui semblait vouer à une sorte d’inachèvement essentiel. Mais cet agencement se veut rigoureux & loyal, car il est des promesses qui engagent presque toute la vie…

 

 

 

par sa mère

" Que dire sur Bertrand que tu ne connaisses pas :
un être entier qui pouvait plaire ou déplaire. Jamais de demi-mesure, dans l’écriture, dans la musique, dans le sport, l’amitié, l’alcool!!
Bertrandexcellait dans tout ce qu’il touchait, dès qu’il n’atteignait pas son objectif il arrêtait net ! Il avaitun amour absolu pour l’écriture et les mots il les recopiait pour se les approprier etles replacer dans ses devoirs !!!!!
Toujours un livre à la main, il avait besoin de connaître tout de son auteur pour mieux apprécier l’écriture, ( ou à ) écouter du blues, de l’harmonica, la guitare et ses groupes préférés.......les Doors et Noir Désir !!!!
Il avait une soif d’apprendre !!!
que dire de plus, t. je te laisse faire le tri !!!! "

 

Pour lire la suite et lire et entendre des extraits de NUIT NOIRE, rendez-vous ici :

http://evazine.com/bertrand_hattler.htm

11:58 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

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