Ce n’est que la deuxième étape dans une procédure administrative qui en compte sept. Le Journal Officiel du 26 février a publié l’avis favorable rendu par la Direction régionale de l’environnement (ex-Drire) d’Aquitaine sur la demande déposée en 2010 par une société pétrolière de Singapour pour rechercher du gaz de schiste entre Corrèze, Dordogne et Lot.
Comme d’autres, ce permis, dit de Brive, est jugé recevable sur la forme. Il est désormais ouvert à la concurrence : outre Hexagon Gaz, à l’origine de la demande pour exploiter ces gaz piégés dans la roche, d’autres sociétés peuvent se mettre sur les rangs. Elles ont 90 jours pour se signaler au ministère du Développement durable.
Pendant ce temps, les services régionaux de l’État doivent examiner la demande sur le fond : programme de travaux, contraintes environnementales… Le périmètre de ce permis englobe, par exemple, les zones les plus touristiques de la Dordogne, du Lot et de la Corrèze. Même si la technique de la fracturation hydraulique est interdite, l’exploitation du gaz de schiste a ses opposants. À Brive, un collectif d’opposants s’est constitué depuis plusieurs semaines.
Éric Porte
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