Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/03/2013

Finlande: « Il ne faut plus sauver les banques avec l’argent public »

Les voix contre le par les contribuables se font de plus en plus nombreuses et s’institutionnalisent, vaut mieux tard que jamais.

Il est lamentable que ce ne soient pas les Etats dits les moteurs de l’ qui soient à l’origine de ce mouvement, c’est dire leur peu de courage et l’accointance de leurs dirigeants avec le et financier.

On n’a pas écouté et reproduit ce qu’a réalisé l’Islande. Espérons qu’on entende la et qu’on cesse avec ces concepts fumeux de « too big too fail » ou de « systémiques ».

 

« La Finlande a appelé mardi à épargner les contribuables de la zone euro dans les plans de sauvetage des banques européennes à l’avenir, estimant que la facture devrait être imputée aux actionnaires et créanciers.
« Partout en Europe nous devrions passer à une économie de marché normale, où les propriétaires et les investisseurs accusent des pertes en cas de débâcle de banque », a déclaré mardi le Premier ministre Jyrki Katainen lors d’un discours à Helsinki sur l’Europe.
Il a souhaité que l’union bancaire européenne, en cours de création, en fasse un principe fondateur, sinon « nous resterons dans la situation actuelle où le contribuable paie les crises bancaires », a-t-il précisé aux journalistes après le discours.
M. Katainen a dit vouloir que les décisions sur l’union bancaire soient prises dans l’année.
Après le discours, l’entourage du chef du gouvernement a précisé à l’AFP que le plan de sauvetage de était vu par la Finlande comme un cas « unique », et non comme un modèle à suivre dorénavant. Cet entourage a aussi rappelé que le gouvernement tenait à la protection des petits épargnants (moins de 100.000 euros).
Les propos de M. Katainen ont été tenus au lendemain de la polémique créée par leprésident de l’, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, qui a d’abord affirmé qu’il faudrait éviter de « reporter sur les épaules du public » le coût des sauvetages de banques, avant de préciser que chaque pays était unique, et que Chypre était « un cas spécifique ».
Mardi matin, Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a jugé que M. Dijsselbloem avait « eu tort » de sembler faire de Chypre un modèle.
La population de la Finlande, le dernier pays de la zone euro noté « triple A » par des agences de notation, se montre de plus en plus hostile à la participation finlandaise aux plans de sauvetage des pays en difficulté.
Selon un sondage récent, commandé par la télévision publique YLE, la moitié des Finlandais ne veut plus financer de plans de sauvetage, même si le résultat doit en être la dissolution de la zone euro. »

Source: Les Echos

Les commentaires sont fermés.