26/07/2013
Hommage à Pascal Ulrich
Et c’est toujours demain
Demain demain demain
Toujours demain
Comme si aujourd’hui
N’était qu’un spectre
Un vieux rat malade
Demain et pourquoi pas
si celui-là m’offre
Le jour et l’horizon
Assez bleu pour vaincre ma nuit
extrait de « Commissures », les éditions du contentieux, 1995)
illus(c)JL Millet 2013
Pas moyen de croire en quelque chose. Ce n’est pas dramatique. Ou bien trop. Vendre des fromages ou arroser le néant ? Et comme ils savent toujours quoi dire et comme ils sont savants et cons, cons, contents, satisfaits comme des losanges bleus au cirque d’hiver.
…
Des coulisses à blabla
D’importance planétaire
Puisque c’est diffusé
Sur télé-tromblon
Et radio-matraquage
Aussi souvent
Que tout le temps
Même
Tout ce bourrage de crânes
Spectaculairement
Amené
Dans la petite pièce du fond
Là
Où
S’éjacule le néant.
extraits de « je me mouille et je glisse et me trisse » Le Sphincter Bleu, 2001)
Pascal Ulrich
Lieu du larcin : L’éclairage viendra de la nuit, plaquette made in Traction-Brabant 50, février 2013.
Voir aussi : http://poesiechroniquetamalle.centerblog.net/rub-pascal-u...
http://jlmi22.hautetfort.com/archive/2013/01/04/hommage-a...
http://gazogene.wordpress.com/2011/04/28/pascal-ulrich-te...
14:23 Publié dans LES MOTS DÉROBÉS DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Merci pour l'illustration & le lien !
Écrit par : jl | 30/07/2013
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