07/09/2013
Nous sommes inexcusables
Nous regardons les corps déchiquetés et sanguinolents
Nous regardons la souffrance comme une part de la nécessité
Nous regardons les portes grinçantes des gagne-pain se fermer
Nous regardons le nombre anonymes de virés
Nous regardons les faits mais pas les causes...
Nous regardons l'information fragmentée et sponsorisée
Nous regardons les scénarios d'espoir moqués
Nous regardons avec fierté le design des bombes high tech
Nous regardons la programmation de l'anéantissement de nos rêves
Nous regardons l'individu sacralisé sans les autres
Nous regardons les beaux parleurs remuer les lèvres
Nous regardons la vacuité se proclamer " star " etc etc...
Nous regardons le religieux re-salé la soupe de l'ignorance
Nous regardons les trophées de la tortures des animaux
Nous regardons les sourires mielleux des annonceurs de misères
Nous regardons les journalistes en costume de Monsieur Loyal
Nous regardons l'air étouffer et l'eau pleurer nos déchets
Nous regardons les écrans imbéciles se trémousser
Nous regardons le narquois contentement du mensonge
Nous regardons les droits de l'homme conspués
Nous regardons la morale méprisante des intellectuels médiatiques
Nous regardons les êtres vivants déniés
Nous regardons le vivant comme si nous étions hors de lui
Nous regardons mais nous ne voyons rien
Nous sommes inexcusables.
Nous regardons la souffrance comme une part de la nécessité
Nous regardons les portes grinçantes des gagne-pain se fermer
Nous regardons le nombre anonymes de virés
Nous regardons les faits mais pas les causes...
Nous regardons l'information fragmentée et sponsorisée
Nous regardons les scénarios d'espoir moqués
Nous regardons avec fierté le design des bombes high tech
Nous regardons la programmation de l'anéantissement de nos rêves
Nous regardons l'individu sacralisé sans les autres
Nous regardons les beaux parleurs remuer les lèvres
Nous regardons la vacuité se proclamer " star " etc etc...
Nous regardons le religieux re-salé la soupe de l'ignorance
Nous regardons les trophées de la tortures des animaux
Nous regardons les sourires mielleux des annonceurs de misères
Nous regardons les journalistes en costume de Monsieur Loyal
Nous regardons l'air étouffer et l'eau pleurer nos déchets
Nous regardons les écrans imbéciles se trémousser
Nous regardons le narquois contentement du mensonge
Nous regardons les droits de l'homme conspués
Nous regardons la morale méprisante des intellectuels médiatiques
Nous regardons les êtres vivants déniés
Nous regardons le vivant comme si nous étions hors de lui
Nous regardons mais nous ne voyons rien
Nous sommes inexcusables.
Bruno Toméra
Lieu du larcin : fesses de bouc
16:18 Publié dans LES MOTS DÉROBÉS DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Ah ! ce Tom quand même... nous regardons oui, et sommes anesthésiés... dans l'attente de quoi ?
Écrit par : jl | 10/09/2013
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