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25/11/2013

Dialogues de fous ? - « Malade de chez malade »

 


Face au psychanalyste, trois patients schizophrènes échangent en liberté sur leur maladie, dans une joute verbale hilarante et terrible.
Enumérations de médicaments, de psys rencontrés. Un air de Beckett ou de Ionesco pour une scène authentique : la folie racontée par ceux qui la vivent.

Enregistrements : novembre 06
Mixage : Christophe Rault
Reportage & réalisation : Claire Hauter

 

 

20/11/2013

Alternative concrète : Le Village Emmaüs Lescar-Pau.

L'accueil est l'essence même d'une communauté Emmaüs, le dessein pour lequel elle a été créée. Le Ramassage , la Recyclerie sont les moyens mis en place pour permettre au Village Emmaüs Lescar-Pau d'autofinancer son projet. Par effet induit, cette indépendance financière offre une large liberté : celle de défendre l'accueil inconditionnel, celle d'avoir une parole politique forte, celle de combattre les causes de la misère. Il est né de la richesse des rencontres et des échanges. Aujourd'hui, plus que jamais, fort d'une totale indépendance financière, nous affichons une singularité propre : être un village alternatif qui prend appui sur une Economie Sociale Solidaire Collective axée autour de l'Homme . Qu'il soit en difficulté matérielle et morale ou qu'il désire donner du sens à sa vie, tout Homme peut être accueilli au Village Emmaüs Lescar-Pau.

 

http://www.emmaus-lescar-pau.com/

Alerte : un sanctuaire gallo-romain cadurcien perdu pour un hôtel de luxe ?

 

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http://www.societedesetudesdulot.org/

11:26 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)

19/11/2013

Supermarché de l'art de Rignac 2013

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Vingt de mes gribouglyphes vous y attendent

et seront ravis de repartir avec vous !

14/11/2013

Un privé à bas bilan d'Éric Dejaeger

Cactus Inébranlable éditions, coll. Cactus Noir – mai 2013

 

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218 pages, 15 €.

 

 

Vous connaissez un privé à Babylone ? Voici le privé à bas bilan ! Frédo Loup et Kiki-la-zigue, voilà un duo des plus attachants, voire un peu tachant, pour ce polar décalé, plein d’humour  -  meilleur bien-sûr grinçant, voire un peu saignant. Un polar doté de toutes les qualités du genre : une bonne intrigue, un peu de violence (aïe !), du sucepince, un peu de sexe et d’alcool. Enfin, pas mal d’alcool et beaucoup de sexe, mais quand on est un privé qui débute dans le métier, grâce à un ticket à gratter gagnant et sans vouloir s’embarrasser de formalités administratives et autres légalités, finalement un priapisme chronique ça peut servir, et Kiki le fameux, participe pleinement et vaillamment, et plutôt deux fois qu’une, à l’aventure. Une enquête triquée donc et drôlement bien menée, entre bar à danseuses pas trop habillées et chaine porno cryptée, de villa à partouze à snoeuf mou-vit, le sujet est sérieux mais pas le livre, et notre Priape autoproclamé détective, puisque à plus de 28 ans, il se voyait sur le point d’être expulsé du domicile parental, comme il l’avait été du chômage, de glandeur né, plutôt alcoolo et qui entrave queue dalle à l’anglais, Frédo Loup, va se révéler en fait plutôt doué pour démêler entre ouisqui, pastis et les états dames de Kiki, les écheveaux d’une double enquête : retrouver une jeune strip-teaseuse disparue et prendre un mari volage en flagrant délit. Bref, couilles du diable, selon l’expression favorite de notre privé, un bon polar pour l’apéro, on ne s’ennuie pas une seconde, et il y a certainement d’autres Kikis qui apprécieront le talent de l’auteur pour les descriptions de faciès en tout genre, en contre plongée, vue de dos, du dessus, du dessous, bref du sérieux, excitant mais jamais vulgaire, qui détend autant les zygomatiques, que les orpions, voire les croupions. Et en plus c’est bien écrit. Peut se déguster avec une Chimay bleue.

 

Cathy Garcia

 

 

 

Éric Dejaeger (1958-20**) continue son petit mauvaishomme de chemin dans la littérature, commencé il y a plus de trente ans. Il compte à ce jour près de 700 textes parus dans une petite centaine de revues, ainsi qu'une trentaine de titres chez des éditeurs belges et français. Refusant les étiquettes, qui finissent toujours par se décoller et valser à la poubelle, il va sans problème de l'aphorisme au roman en passant par le poème, le conte bref, la nouvelle, voire le théâtre. Sans parler de l'incontournable revue Microbe, qu'il commet depuis de nombreuses années, de mèche avec Paul Guiot.

 

Derniers titres parus :


Buk you ! – Ouvrage collectif autour de Charles Bukowski – Éd. Gros Textes (France, 2013)

Les cancans de Cancale et environs (recueil instantané 3) – Autoédition – Tirage strictement limitée à 64 exemplaires (2012)

La saga Maigros – Cactus Inébranlable éd. (Belgique, 2011)

NON au littérairement correct ! – Éd. Gros Textes (France, 2011)

Un Grand-Chapeau-Noir-Sur-Un-Long-Visage in Banlieue de Babylone (ouvrage collectif autour de Richard Brautigan), Éd. Gros Textes (France, 2010)

Je ne boirai plus jamais d’ouzo… aussi jeune (recueil instantané 2) – Autoédition – Tirage strictement limitée à 65 exemplaires (2010)

Le seigneur des ânes – maelstrÖm réÉvolution (Belgique, 2010)

Prises de vies en noir et noir – Éd. Gros Textes (France, 2009)

Trashaïkus – Les Éd. du Soir au Matin (France, 2009)

De l’art d’accommoder un prosateur cocu à la sauce poétique suivi de Règlement de compte à O.K. Poetry et de Je suis un écrivain sérieux – Les Éd. de la Gare (France, 2009)


Blog de l’auteur : http://courttoujours.hautetfort.com/

 

 

 

 

08/11/2013

La première vidéo de l’ourse Hvala avec ses oursons nés en 2013, filmés en plein jour le 17 octobre

 

Mise en ligne par le réseau ours brun de l’ONCFS.

Les images ont été faites en Haute-Garonne.

http://www.ferus.fr/actualite/hvala-et-ses-oursons-un-hym...

 

06/11/2013

Le billet de François Morel: C'est pour qui la banane...

 

 


 

05/11/2013

Ulzhan de Volker Schlöndorff (2007)

04/11/2013

Les Hamacs de carton, une enquête du capitaine Anato en Amazonie française de Colon Niel.

 Actes Sud, juin 2013 (première édition aux Ed. du Rouergue en 2012)

 

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380 pages, 8,80 euros.

 

 

 

 

Une intrigue dense et bien ficelée, des personnages consistants, pour cette enquête policière dans laquelle on se laisse volontiers embarquer. Son originalité est sans conteste l’univers dans lequel elle se déroule, peu exploré habituellement dans ce genre de littérature : la Guyane française, et plus particulièrement les communautés de Noirs-Marrons qui vivent le long du fleuve Maroni.

 

Le capitaine Anato mène l’enquête, fraîchement débarqué de la capitale métropolitaine, de la nécropole, comme certains Guyanais appellent la France. Anato est lui-même d’origine ndjuka, l’une de ces communautés de Noirs-Marrons, mais de ses origines, il ne connait pas grand-chose, car ses parents avaient quitté la Guyane pour la France alors qu’il était encore enfant. Il a donc passé la majeure partie de sa vie à Paris. Mais le jour où ses deux parents, retournés en Guyane pour la première fois depuis tout ce temps, y meurent tous deux dans un accident de voiture, le capitaine Anato ressent le besoin de se rapprocher de ses racines. Il postule donc pour un poste à Cayenne, sans trop savoir ce qu’il espérait retrouver là-bas. Il y retrouvera des membres de sa famille, mais se sentira au départ, véritablement étranger, ne connaissant rien ou presque de la culture ndjuka d’une part, et d’autre part à cause de son métier, car une des premières enquêtes qui lui sera confiée, le plongera de plain-pied dans ces communautés qui vivent au bord du fleuve.

 

Les victimes sont une mère et ses deux enfants, d’origine ndjuka comme lui, retrouvés mort du jour au lendemain dans leurs hamacs. Une famille qui vivait un peu à l’écart du village et donc le père souvent absent, travaille sur des chantiers d’orpaillage. Il y avait aussi déjà une jeune fille assassinée à Cayenne pour un portable, puis une fonctionnaire française qui sera retrouvée morte et salement amochée, au fond d’un ravin, dans une partie de forêt plutôt fréquentée près de Cayenne, où elle faisait régulièrement du jogging. Trois histoires à priori non liées, mais qui petit à petit vont laisser apparaître des ramifications très entremêlées, jusqu’à impliquer un membre de la famille même du capitaine Anato : une jeune nièce, Monique, qui sort avec un français de 20 ans plus âgé qu’elle, au passé trouble. Anato va se retrouver dans une position plutôt inconfortable, mais qui au final va s’avérer un atout majeur, alors que son adjoint, Vacaresse, est guyanais, mais sort peu de Cayenne et ne connait pas grand-chose de ces communautés Noirs-Marrons du bord du fleuve. Entre les deux hommes, la communication ne sera pas des plus faciles.

 

Dans ce polar à l’ambiance très particulière, c’est tout un visage méconnu de la Guyane que nous fait découvrir l’auteur, au-delà de la violence urbaine de Cayenne et des problèmes causés ailleurs par l’orpaillage. Là, nous sommes vraiment plongés au cœur du quotidien et de la culture noirs-marrons d’un part, déjà complexe car sous cette dénomination,  se regroupent différentes communautés : les Ndjukas, qui furent les premiers à gagner leur liberté, reconnu dès 1760, et puis les Alukus ou Bonis, les Saramakas, les Paramakas, qui bien que partageant une même origine identitaire, ont entre elles parfois un passé de conflit. Cette enquête du capitaine Anato met en lumière ces histoires d’identité, de territoire et surtout les problématiques de papiers avec l’administration française, selon que l’on soit né côté Guyanais ou côté Surinam du fleuve, qui est pour les Noirs-Marrons un seul et unique territoire, et puis des histoires de corruption et comment chacun lutte pour exister et pour réaliser ses rêves. L’enquête elle-même se suit avec intérêt, mais ce n’est pas vraiment l’intrigue ou le style de l’écriture qui rend ce roman attachant, mais bien la découverte des dessous d’un territoire à la fois lié à la France et tellement éloigné d’elle à tous points de vue, ainsi que l’histoire lourde d’un multiculturalisme, avec beaucoup de plaies pas encore refermées.

 

Cette enquête est la première d’une série où on pourra retrouver le capitaine Anato et son adjoint Vacaresse, toujours en Guyane, aux Ed. du Rouergue, coll. Rouergue Noir.

 

 

Cathy Garcia

 

 

 

 

 

colin-niel-1.jpgNé en 1976 en banlieue parisienne, Colin Niel vit aujourd’hui en Guadeloupe. Ingénieur en environnement, spécialisé dans la préservation de la biodiversité, il a quitté la métropole après ses études pour travailler en Guyane durant six années qui lui ont permis de côtoyer les nombreuses cultures de la région et notamment les populations alukus et ndjukas du fleuve Maroni. Il a voulu faire partager, sous la forme d’un roman policier profondément social et très documenté, le destin parfois tragique d’une partie des habitants de Guyane qui l’ont tant marqué.

 

 

Film-débat : D'Athène à Cahors, 20 novembre

D'Athènes à Cahors, la solidarité internationale ça existe !

infolot-cahors-yannick-youlountas.jpgContre l'austérité et la misère, le peuple Grec résiste et s'organise. Réservez votre soirée du mercredi 20 novembre : à la Bourse du Travail à Chors, à partir de 18h, expo photo suivie de la projection du film de Yannis Youlountas "Ne vivons plus comme des esclaves", en présence du réalisateur, puis débat et buffet convival Grec !

C'est la Troïka européenne (UE, BCEet FMI) qui impose sans cesse à la Grèce des mesures d'austérité qui saccagent un pays aujourd'hui prisonnier de leurs desiderata, la Grèce devenant le laboratoire des politiques d'austérité en Europe.
La Grèce n'est pas à vendre à ces créanciers qui jouent de la dette ni à ces politiciens qui font preuve d'incapacité et de corruption, conduisant le pays à la misère et à une austérité sans fin.
Le peuple grec résiste : antiracistes et antifascistes contre les néo-nazis d'Aube dorée (dépassant les 25% dans les sondages) qui assassinent les immigrés (et dernièrement Pavlos Fissas, jeune rappeur très connu), associatifs et alternatifs contre les expulsions et licenciements en s'emparant des quartiers délaissés et des entreprises bradées, installant des cantines populaires, des centres autogérés pour la santé...
Les liaisons dangereuses entre certains secteurs de l'armée, police "spéciale" qui développe un "racisme institutionnel" et le groupe nazi viennent d'être mises à jour. Le gouvernement Samaras a été contraint d'agir, arrêtant plusieurs membres d'Aube dorée (grillée, elle a depuis chuté de 6%)... mais c'est dans toute l'Europe que l'extrême-droite relève la tête, profitant des désarrois qu'entraîne la crise.

Ce qui se passe ici nous concerne, les mêmes phénomènes économiques et sociaux entraînant la même spirale. Après la Grèce, à qui le tour ?

Le film de Yannis Youlountas Ne vivons plus comme des esclaves a le mérite non seulement de montrer la réalité en Grèce aujourd'hui mais de donner la parole à la génération de la résistance (rouge et noire), de l'espoir (vert) qui porte des projets alternatifs concrets, humains et subversifs.
C'est un voyage militant, un tourisme solidaire, un engagement pour les libertés et "la Démocratie" ici et là-bas, que la Grèce a toujours représentée et alimentée malgré les terribles années de dictature militaire.
C'est aussi une vision pleine d'enthousiasme et de promesses d'émancipation générale.

Un collectif ouvert à toutes les bonnes énergies et aussi aux assoces et orgas (pour l'instant : Attac, LEA, Dalp, etm, asso pour l'autogestion, npa, fase, mcfdg, Sénaillac en transition, Sud éduc...) se met donc en place dans le Lot et vous invite à cette première initiative.
 
On a besoin de soutiens (contact Libraithèque Dalp 68 rue Louise Michel ex rue St-James à Cahors ou 06 20 38 24 79).
Yves Quintal du collectif '46' Solidarité avec le peuple grec.