31/03/2014
Le street-artiste français Bilal Berreni (Zoo Project) retrouvé mort à Detroit
Disparu depuis l'été dernier, le corps du street-artiste français Zoo Project a été identifié ce mois-ci à Detroit (Etats-Unis). Capture écran video «C'est assez bien d'être fou»/ site Antoine Page
Les Parisiens se souviennent peut-être de ses immenses fresques en noir et blanc sur des murs d'immeubles. Le street-artiste français Zoo Project est mort il y a déjà plusieurs mois à Detroit (Etats-Unis) mais son corps n'a semble-t-il été identifié que tout récemment.
Selon le Detroit Free Press, le jeune homme a été atteint d'une balle dans la tête et a été retrouvé dans la rue en juillet dernier. La piste d'un assassinat est privilégiée par les autorités mais la police se pose encore beaucoup de questions, notamment quant à la présence de ce Français de 23 ans dans la ville américaine.
De son vrai nom Bilal Berreni, l'artiste s'était fait remarquer par ses oeuvres engagées. Lors de la révolution tunisienne, il avait notamment peint les victimes des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. Il avait également séjourné pendant un mois dans le camp de réfugiés de Choucha, à la frontière libyenne, en prenant de nombreuses photos. Le Monde Magazine avait consacré en juin 2011 un reportage à ses dessins représentant «les visages de la révolution».
Les enquêteurs ont mis plusieurs mois à l'identifier. Les vêtements qu'il portait, «si uniques», précise le Detroit Free Press, ont intrigué la police qui a fini par en trouver l'origine dans un magasin de l'Armée du Salut. Mais toujours pas de quoi identifier le jeune homme. Un détective a toutefois fini par remarquer le style «européen» de ses bottes et ses empreintes ont pu être trouvées dans une base de données plus étendue.
Sa famille sait enfin ce qu'est devenu leur proche, disparu depuis l'été dernier. «Il était un être éveillé, pur, qui n'a fait aucune concession avec la société», a déclaré le père du défunt, Mourad Berreni. Selon lui, son fils était un intellectuel non conformiste qui «sentait qu'il fallait dire ce qu'il pensait».
«C'est avec une immense tristesse que je vous fais part de la mort de Bilal Berreni, dessinateur et co-auteur du film "C’est assez bien d‘être fou". Mais surtout partenaire et ami», a quant à lui écrit l'artiste Antoine Page sur son blog où il partage des oeuvres réalisées avec Zoo Project.
VIDEO. «C'est assez bien d'être fou», le documentaire
Selon le Detroit Free Press, le jeune homme a été atteint d'une balle dans la tête et a été retrouvé dans la rue en juillet dernier. La piste d'un assassinat est privilégiée par les autorités mais la police se pose encore beaucoup de questions, notamment quant à la présence de ce Français de 23 ans dans la ville américaine.
De son vrai nom Bilal Berreni, l'artiste s'était fait remarquer par ses oeuvres engagées. Lors de la révolution tunisienne, il avait notamment peint les victimes des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. Il avait également séjourné pendant un mois dans le camp de réfugiés de Choucha, à la frontière libyenne, en prenant de nombreuses photos. Le Monde Magazine avait consacré en juin 2011 un reportage à ses dessins représentant «les visages de la révolution».
Les enquêteurs ont mis plusieurs mois à l'identifier. Les vêtements qu'il portait, «si uniques», précise le Detroit Free Press, ont intrigué la police qui a fini par en trouver l'origine dans un magasin de l'Armée du Salut. Mais toujours pas de quoi identifier le jeune homme. Un détective a toutefois fini par remarquer le style «européen» de ses bottes et ses empreintes ont pu être trouvées dans une base de données plus étendue.
Sa famille sait enfin ce qu'est devenu leur proche, disparu depuis l'été dernier. «Il était un être éveillé, pur, qui n'a fait aucune concession avec la société», a déclaré le père du défunt, Mourad Berreni. Selon lui, son fils était un intellectuel non conformiste qui «sentait qu'il fallait dire ce qu'il pensait».
«C'est avec une immense tristesse que je vous fais part de la mort de Bilal Berreni, dessinateur et co-auteur du film "C’est assez bien d‘être fou". Mais surtout partenaire et ami», a quant à lui écrit l'artiste Antoine Page sur son blog où il partage des oeuvres réalisées avec Zoo Project.
VIDEO. «C'est assez bien d'être fou», le documentaire
Voir : http://antoine-page.com/
09:44 Publié dans RÉSONANCES | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
A une âme comète, partageant la pureté et l'intemporalité du diamant.
Bonne route à toi ici et ailleurs...
Écrit par : GAYET | 31/03/2014
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