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05/10/2014

L'Indignation, mais ensuite ...

Arrêtons de dire et de démontrer à l’infini qu’il y a des « méchants » qui nous oppressent, de les dénoncer à n’en plus finir, on a compris. Ca ne changera rien parce que la posture de soumission se trouve de manière ostentatoire dans celle de « l’opposition systématique ».
N’être qu’« opposé » ou résistant à un pouvoir que je vis comme oppressant, n’est finalement qu’une manière d’accepter que l’autre a le pouvoir sur moi. Je suis impuissant et je ne peux rien faire d’autre que d’attendre qu’il entende mes plaintes et mes revendications. Or, un pouvoir lié à un système, est par construction sourd à ce qui va à l’encontre de l’application de sa logique. Donc, la revendication, l’interpellation et l’imprécation morale sont totalement non productives

Les soi-disant « méchants » sont des humains pris dans des aliénations morales verrouillées, liées à un système qui les avantage, et le problème est que tout humain né et élevé dans le même contexte s’engouffrerait de même.
C’est nous-mêmes et le système qu’il faut altérer, pour ne plus reproduire. C’est montrer qu’un embryon de contre système peut déjà fonctionner, en l’éprouvant, en l’expérimentant et en l’insérant dans le grand « jeu » du système en cours. C’est le principe du procédé viral actif.

Il n’y a qu’une posture qui amène à un résultat sans se jeter dans la violence et le sang, signes de volonté de puissance et de domination au bout du compte :
si je considère que la vie sociale (la vie en société) est une sorte de « jeu », cela a déjà l’avantage considérable de dépassionner mon désir de changement, d’y ôter l’émotion de l’indignation qui paralyse ma capacité de stratégie.
Si je « joue » plutôt que simplement résister ou m’opposer, je vais chercher la « faille » de l’adversaire (ici le système), je vais développer une stratégie qui fera bouger des « lignes », qui altéreront les règles de ce « jeu ». Je vais amener un jeu à l’intérieur du grand « jeu » tout en respectant les « grandes » règles, en tenant compte des contraintes non pas comme des contraintes psychologiquement oppressantes mais comme des règles du jeu imposées avec lesquelles je vais pouvoir « jouer » (contourner, dévier, insérer …).
Pour altérer un jeu avec ses règles préétablies, il faut engager de nouvelles propositions de jeu, rallier des « équipiers », participer au jeu en amenant une nouvelle façon de jouer, une manière qui amène adhésions et participations.
Après, c’est le principe « d’occupation de terrain » qui renverse le jeu initial avec ses lignes et ses règles. Il s’agit d’une stratégie « maquisarde » ou celle de « fourberie éclairée » : nous avons un but (changer de système) et des objectifs intermédiaires. Nous « jouons le jeu », en respectons les règles et contraintes, puis le dévions en proposant d’autres formules de jeu qui amènent à d’autres règles, progressivement.

Donc, c’est le principe d’alternatives expérimentées et éprouvées, qui amènera l’altération puis l’oblitération du jeu en cours.
Nous sommes des cellules englobées et entraînées dans un organisme dont on sait qu’il nous entraîne à notre perte ou à une souffrance perpétuelle. Cet organisme ne changera pas de lui-même mais les cellules peuvent s’organiser autrement en son sein, sans l’alerter, sans le mettre ouvertement en danger, sans déclencher trop tôt son système « anticorps ».
L’organisme étant par essence constitué des cellules qui le compose, à partir d’un certain seuil, si elles sont assez nombreuses à se modifier, elles peuvent le modifier.

Léo Mihaï

 

MANIFESTE POUR TOUS ...

 
 

A ceux dont la vie sociale actuelle ne satisfait pas

Créons la société civile souveraine à travers le « maquis de la pensée ». Ce manifeste se rapproche de celui du « convivialisme » mais il part d’une méthode de pensée qui est celle du Réel et de la chasse aux mythes. Ne cherchons pas à appliquer une Idée à tout prix à nouveau (qui deviendrait encore un mythe), cherchons les modèles qui fonctionnent à petites échelles : micro territoriales, micro économiques, miro sociales. Soyons les plus proches du réel. Optons pour la stratégie maquisarde : prendre le maquis de l’économie, le maquis du territoire de proximité, le maquis du culturel de proximité et du social, le maquis du spirituel et de l’artistique, …

Il n’y a que le « maquis » qui résiste, le maquis qui dure, le maquis qui parvient à ses fins sans massacres, sans « purges », et surtout sans reproduction des grands « ismes ». Au final, il n’y a que le « maquis » qui entraîne l’adhésion d’une population à contrario de tous les grands « ismes » qui ne sont que des cauchemars vécus à partir d’une « grande beauté » des mythes.

Classes moyennes de tous les pays, vous avez les armes totales et efficaces, les outils et capacités (Education, connaissances, technologies, sciences sociales …) pour prendre le maquis du réel. Les Etats ne peuvent plus rien pour nous, ils sont dépassés et entraînés même malgré eux (social-démocratie). A nous de nous prendre en main.

Unissons-nous (aujourd’hui les technologies le permettent) pour nous entendre, pour échanger nos expériences et pour trouver des alternatives à tous les « ismes », au nom du Réel.

 


http://www.indignezvous-et-existence.fr/

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