Non, c’est un Prix Nobel d’économie, ancien économiste en chef de la Banque mondiale et ancien conseiller du président Bill Clinton, le très populaire Joseph STIGLITZ. Mais rassurez-vous, il n’est pas anticapitaliste. Il est le chef de file du courant néo-keynésien américain. Il milite pour une sorte de capitalisme à visage humain qui ressemblerait au New Deal de Roosevelt ou à nos "trente glorieuses". Mais dans le déprimant climat ultralibéral européen de la troïka ou de Macron, le vieux Stiglitz a l’air d’un jeunot révolutionnaire. L’inégalité comme l’austérité et le chômage de masse sont autant de choix politiques qui reposent sur des idéologies que nous pouvons combattre.
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