Deux projets de loi vont être soumis à la Chambre des députés du Brésil en 2015 : la nouvelle loi minière et surtout l’amendement à la constitution PEC 215.
Un de leurs objectifs est de transférer du gouvernement au Congrès national la compétence en matière de délimitation des territoires indigènes, y compris la révision de ceux déjà reconnus. De facto, elles auraient aussi pour conséquences d’empêcher la mise en place de nouvelles zones protégées.
Les industries minières, agricoles et de l’énergie poussent au vote de ces lois, elles dont les lobbies ont encore plus d’influence au Parlement brésilien depuis les élections de fin 2014. Elles lorgnent toujours plus sur les territoires indigènes pour leurs plantations, bétail, mines et barrages hydroélectriques.
Une menace de grande ampleur plane sur l’Amazonie et ses habitants
Il pleut de moins en moins en Amazonie. Plusieurs régions éloignées souffrent actuellement d’une grave sécheresse. L’approvisionnement en eau de millions de personnes n’est plus assuré. Certains scientifiques voient un lien de cause à effet entre la déforestation de l’Amazonie et la sécheresse au Brésil. Les forêts tropicales jouent un rôle crucial pour le climat, aussi en tant que réservoir d’eau.
Les peuples autochtones du Brésil ont réussi plusieurs fois à stopper ces projets de loi par le passé. En avril 2013, des centaines d’indigènes venus de tout le pays avaient occupé le Congrès dans la capitale Brasilia. En décembre 2014, les manifestants avaient de nouveau empêché les débats au parlement.
Les politiques avaient promis d’abandonner le projet d’amendement de la constitution PEC 215. Il aura fallu seulement quelques mois pour que le président du Congrès national le remette à l’ordre du jour.
Soutenons les peuples indigènes en écrivant aux autorités brésiliennes !
Signez ici : https://www.sauvonslaforet.org/petitions/992/la-disparition-de-la-foret-veut-dire-aussi-la-notre?mtu=124187264&t=446
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