30/09/2016
Parution en ligne de la revue Lichen n° 7 (octobre 2016)
Au sommaire de ce numéro :
Daniel Birnbaum : « Les murs » et « Crabe »
Éric Cuissard : « Grande magie »
Colette Daviles-Estinès : trois autres poèmes de l’été
Carine-Laure Desguin : deux poèmes inédits
Annie Deveaux Berthelot : quatre poèmes sans titre
Michel Diaz : trois poèmes sans titre
Didier Du Blé : trois poèmes extraits de la suite À l'écart du temps
Marie Fabre : quatre poèmes sans titre
Cathy Garcia : un poème et quelques extraits du Calepin paisible d’une pâtresse de poules
Rodolphe Gauthier : « De verre et d’os », trois poèmes
Claude Haza : « Par la voix de la poésie »
Hoda Hili : « Sans titre [variation de possibles] »
François Jégou : douze exercices avec Brigitte
Fabrice Lacroix : trois poèmes
Marceline-Julienne : trois poèmes extraits de L’Odyssée des Conques
Ana Minski : « Éboulements », un poème et un dessin
Frédéric Perrot : deux poèmes inédits
Lily Plasticienne : deux autres Polaroid de la série « Mémoires »
Florentine Rey : trois textes courts
SCZ : deux poëllages inédits extraits de la suite « M131026 »
Clément G. Second : Dans la suite des jours, trois poèmes (In Porteur Silence)
Florian Tomasini : cinq poèmes
Choses vues : « Un hanneton de vingt ans »
Guillemet de Parantez : le don de mots
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29/09/2016
Sophie Djigo - Les Migrants de Calais
http://agone.org/contrefeux/lesmigrantsdecalais/
« Calais » est le nom d'une absurdité, produit de la cacophonie des politiques internationales d'immigration : ni le gouvernement français, ni la municipalité ne veulent que s'installent ses hommes et ses femmes qui, coincés dans les « jungles », ne cherchent qu'à poursuivre leur chemin vers l'Angleterre. Ce que les migrants nous donnent la charge de penser, c'est tout à la fois la difficulté de vivre dans un lieu qu'on a pas choisi et notre responsabilité dans cette situation (devenue) invivable. Que signifie une vie en transit ? Quelle alternative peut-on raisonnablement envisager ?
Indissociablement enquête sociologique et philosophique, ce livre explore la condition des migrants, en adoptant leur point de vue, à travers une analyse du vocabulaire où on les enferme, depuis lequel on les regarde et par lequel ils se racontent. Leur traitement révèle la politique d'accueil de l’État français, ses liens contradictoires avec l'idée même de démocratie et la façon dont la France, en dépit de sa longue tradition de défense des libertés et des droits humains, ne représente plus un « bien » pour les êtres en quête d'asile.
À paraître le 21 octobre 2016
216 pages (12 x 21 cm) 16.00 €
ISBN : 9782748902990
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27/09/2016
La Supplication de Pol Cruchten (2016)
D'après le livre de Svetlana Alexievitch
http://delitdepoesie.hautetfort.com/archive/2008/02/05/la...
le fil est visible en ce moment sur le site d'Arte
http://www.arte.tv/guide/fr/067132-000-A/la-supplication....
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26/09/2016
Deux extraits de Feu de tout bois lus par l'auteur, Murièle Modély
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24/09/2016
Pie Tshibanda - Un Fou noir au pays des blancs (extrait)
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22/09/2016
Film-documentaire sur les étapes qui mènent "du racisme au génocide"
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19/09/2016
Parent pervers narcissique et conséquences sur l'enfant
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16/09/2016
10 000 enfants disparus
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Stop à la vente de carburants toxiques à l'Afrique par des négociants suisses
Après trois ans de recherches entre Amsterdam, Genève et Accra, l’enquête exclusive de Public Eye met en lumière le modèle d’affaires scandaleux au cœur du secteur des carburants en Afrique : les négociants en matières premières profitent systématiquement de la faiblesse des standards dans certains pays africains pour y vendre des carburants toxiques, interdits en Europe.
Notre enquête révèle que les négociants suisses – Trafigura en tête – dominent le marché des carburants sales en Afrique. Elles livrent, commercialisent sur place via leur propre réseau de stations-service et produisent ces mélanges toxiques que l’industrie appelle « la qualité africaine ». Si ces pratiques sont légales, elles n’en restent pas moins illégitimes car elles violent le droit à la santé de millions d'êtres humains.
Il est temps d'agir – et la solution est connue !
En partenariat avec des organisations de la société civile en Afrique de l’Ouest, et avec le soutien du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), nous nous engageons pour l’adoption de standards plus stricts en matière de carburants. Nous demandons également aux négociants suisses d’assumer leur responsabilité et de cesser d’inonder l’Afrique d’essence et de diesel toxiques. Ces sociétés produisent et vendent déjà des carburants à faible teneur en soufre pour les marchés suisses et européens. Pourquoi pas pour l’Afrique ?
D'une seule voix, nous dénonçons ces pratiques et prévoyons de renvoyer au siège de Trafigura un conteneur rempli d’air pollué du Ghana. La société genevoise s’est donné l’objectif de devenir un « leader reconnu en matière de responsabilité sociale d’entreprise ». Par ce « retour à l’expéditeur » symbolique, nous l’invitons à agir à la hauteur de son discours et de ses ambitions.
Aidez-nous à convaincre Trafigura de cesser de vendre des carburants toxiques. Signez la pétition, diffusez notre appel à vos contacts et suivez la campagne sur Facebook et Twitter via le hashtag #ReturnToSender. Chaque signature compte !
pour en savoir plus :
https://www.dirtydiesel.ch/fr/campaign/?section=intro...
signer la pétition :
https://www.dirtydiesel.ch/fr/campaign/?section=petition...
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15/09/2016
Revue Nouveaux Délits, le NUMÉRO 55
Oct. - Nov. - Décembre 2016
Nous sommes chacun comme un écran tout sauf blanc, sur lequel les autres viennent projeter leurs propres films. Parfois les superpositions s’harmonisent plutôt bien, peuvent être source d’inspiration, de joies, d’illuminations, mais trop souvent, cela ne créé que confusion, malentendus, cacophonie, indigestions. Dans ce cas, il est parfois préférable et même nécessaire de baisser l’écran, éteindre les projecteurs. Se recentrer sur soi, pas de façon obtuse et égoïste, mais pour aller chercher en soi cette source où se dissout toute image préconçue. Tout simplement parce que nous sommes chacun bien plus qu’une somme de projections et que nous ne pouvons servir de support permanent à tous ceux qui ne se connaissent qu’au travers d’écrans interposés et qui peuvent de ce fait vite paniquer, se montrer intolérants, vindicatifs, quand ils ne reconnaissent pas leur propre film, leur propre scénario sur les écrans des autres. Les couleurs, la luminosité, le son, ne leur conviennent pas, ils voudraient pouvoir tout régler, contrôler. Chacun de nous le voudrait.
Après les éblouissements de l’été, l’automne est la saison pour entamer ce lent repli sur soi, pour nettoyer écran et projecteurs, laisser partir ce qui doit partir, laisser sève et énergies redescendre pour mieux se concentrer, se régénérer, puiser à cette source en nous qui n’a rien à voir avec le mental, les désirs, les peurs et les aspirations égotiques. Une source qui, tout comme la poésie en amont du langage, met en résonance l’intérieur et l’extérieur.
Un poème naît du frottement des mots entre eux, le poète peut faire naître l’étincelle qui fera prendre feu au langage tout entier. Éclairer, réchauffer, consumer s’il le faut. Si le sens d’un mot est perverti, la poésie peut le réduire en cendres. Sensations, émotions, sentiments, autant d’argiles à modeler et à cuire. Toutes les formes sont possibles, simplement certaines seront plus solides que d’autres et tiendront plus longtemps, mais tout est voué à se briser et retourner à son état originel. La création est recommencement perpétuel et donc destruction perpétuelle. Le cœur en bat le rythme, la respiration harmonise. Un cycle, un cercle, une spirale.
Cette source en nous qui sait, saura alors nous faire jaillir en de nouveaux printemps, à chaque fois plus riches, plus fertiles d’un humus qui nourrit nos racines. D’innombrables racines entremêlées, enlacées, qui font de chacun de nous un être à la fois unique et profondément relié aux autres.
CG
AU SOMMAIRE
Délit de poésie :
Luminitza C. Tigirlas, faiseuse de vagues
Lionel Mazari, des extraits de l'impossible séjour
Stéphane Casenobe
Sandra Lillo
Laurent Bouisset
Résonance :
Seul le bleu reste de Samaël Steiner, Citron gare éd. 2016
Le ciel déposé là, Jean Baptiste Pedini. Éd. L’Arrière-Pays 2016
Ça va aller, tu vas voir, Christos Ikonòmou, Quidam éd. 2016
Délits d’(in)citations épinglés au coin des pages.
Vous trouverez le bulletin de complicité dont le fantasme le moins secret est de se voir rempli, à la sortie.
Illustratrice : Doina Vieru
Artiste roumaine-francophone perchée sur une montagne à Quito qui préfère pas/pas/passionnément l’image à la parole et tout cela malgré des crises de bartlebysme. Entre « I would prefer not to », crayons, papiers, pvc ou métal et d’autres instruments pointus, le jeu reste l’éternel préféré. Curriculum vitae sérieux et œuvres sur : www.doinavieru.com
Correcteur de ce numéro : Elisée Bec
En évoquant le miel le plus secret de la poésie, nous touchons ici un domaine où il n'y a rien à comprendre rationnellement, mais tout à vivre intuitivement. Le sentiment de l'Absolu ne se définira jamais. Il est vécu ou il n'est pas vécu. Tout rationaliste ne verra là qu'illusion ou absurdité. Il n'est pire sourd, dit-on, que celui qui ne veut pas entendre. Mais la question est plus radicale : N'entend pas celui qui n'a pas le pouvoir d'entendre. Trop d'êtres humains sont hélas des huîtres scellées : jamais la lumière ne pénètre à l'intérieur.
Michel Camus
in Transpoétique. La main cachée entre poésie et science
Les délits buissonniers sont nés en juillet dernier,
une collection de tirés à part inaugurée par
Feu de tout bois
de Murièle Modély
illustrations de Sophie Vissière
"ils lancent leurs yeux sur moi
comme une lame
je sens leur rayon laser
leur récit fulgurant
jaillir
sous le derme
je sens remonter les picotements
l'emballement lyrique qui peine
à restituer d'un poème le scintillement
des étoiles du trou noir de leur cornée"
52 pages agrafées
tirage limité et numéroté sur papier recyclé
10 €
à commander à
Association Nouveaux Délits
Nouveaux Délits - Octobre 2016 - ISSN : 1761-6530 - Dépôt légal : à parution - Imprimée sur papier recyclé et diffusée par l’Association Nouveaux Délits Coupable responsable : Cathy Garcia Illustratrice : Dona Vieru Correcteur : Élisée Bec
http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/
12:12 Publié dans LA REVUE NOUVEAUX DELITS | Lien permanent | Commentaires (0)
Lu par Jacmo - revue Décharge n°167 - septembre 2015
12:10 Publié dans CG 2015 - TRANS(e)FUSÉES (Gros Textes) | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2016
Le blanchiment des troupes coloniales
09:52 Publié dans FILMS & DOCUMENTAIRES A VOIR & A REVOIR | Lien permanent | Commentaires (0)
La guerre et l'exil
...
Nous sommes ici
depuis trois mois. –
Avant nous étions à Idomeni,
sous des tentes en plein vent. –
Les tentes ici sont installées
dans un ancien entrepôt. –
Nous regrettons Idomeni. –
Ici nous sommes totalement isolés,
sans contact avec le monde extérieur. –
Les Grecs sont aussi pauvres que nous. –
Il n’y a pas de travail, rien à faire. –
En face il y a une usine d’épuration d’eau
et l’air est irrespirable. –
Quand ils nous ont évacués d’Idomeni,
ils nous ont dit qu’on serait mieux dans ce camp. –
Pourquoi nous ont-ils menti ? –
Nous vivons au milieu des déchets. –
Les enfants ont la fièvre. –
Certaines personnes souffrent du paludisme. –
Nous sommes 550 réfugiés entassés sous ces tentes
où nous crevons de chaud jour et nuit. –
Qui pouvons-nous alerter ? –
Nous voudrions partir d’ici. –
Rejoindre des proches en Allemagne. –
Nous errons sur la route à l’entrée du camp. –
Sans jamais croiser personne. –
Nous sommes en Europe
et nous vivons comme des bêtes. –
Quand les camions-citernes arrivent,
tout le monde court
pour aller à la douche ou aux toilettes. –
Il n’y a de l’eau que quelques heures par jour. –
Pourquoi nous ont-ils menti ? –
Pourquoi nous ont-ils évacués
pour nous emmener dans ce camp loin de tout ? –
Nous regrettons Idomeni
et ses tentes en plein vent. –
Là-bas il y avait quelques commerces. –
Nos enfants ne vont pas à l’école,
nos enfants ont la fièvre. –
Nous vivons dans un ghetto. –
Nous avons rêvé de l’Europe,
et maintenant nous y sommes. –
L’hiver approche
et nous devrons rester ici,
dans la puanteur et la saleté. –
Mise en ligne le 4 septembre 2016
pour en lire et en savoir plus, allez sur le site de Laurent Margantin, Oeuvres ouvertes :
http://oeuvresouvertes.net/spip.php?rubrique182...
09:29 Publié dans RÉSONANCES | Lien permanent | Commentaires (0)
10/09/2016
Pascal Ulrich (1964-2009)
Après plusieurs mois de démarches auprès de la mairie et de la bibliothèque, personne ne semble désireux d'acquérir ce fond.
10:35 Publié dans RÉSONANCES | Lien permanent | Commentaires (1)
06/09/2016
Migrants, mi-hommes #DATAGUEULE 52
10:01 Publié dans RÉSONANCES | Lien permanent | Commentaires (0)
03/09/2016
Asli Erdogan, écrivaine turque, actuelement en prison...
«Inculpée pour incitation au désordre», La romancière Asli Erdogan a été emprisonnée par la Sécurité turque. Suliane Brahim de la Comédie-Française lit ce texte autobiographique. A retrouver en début d'émission La Compagnie des Auteurs http://bit.ly/2bAYXmE
21:59 Publié dans RÉSONANCES | Lien permanent | Commentaires (0)
02/09/2016
À Gourdon, dans le Lot, nous avions un C.A.O, un Centre d'Accueil et d'Orientation
Il avait pour mission d'accueillir des personnes réfugiées et leur permettre de prendre un temps de repos pour faire un choix sur leur devenir. En complément des conditions d'accueil mises en place par l'État et la municipalité, un collectif s'était organisé pour faire le lien entre les personnes réfugiées et la population locale.
Le doc date de quelques mois, mais savoir recevoir et accueillir dignement est plus que jamais d'actualité.
14:45 Publié dans LE MONDE EN 2016, RÉSONANCES | Lien permanent | Commentaires (0)