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23/06/2020

Pensées pour Tristan Cabral (1944-2020)

 


" Le pays d’où je viens n’a jamais existé
Un vieil enfant de sable y pousse vers le large
Un bateau en ciment qui ne partira jamais"


et bien le voilà parti, libre pour de bon, bon vent et bon voyage à toi poète !

 

soirée poésie 009.JPG

Maison de la Fourdonne, St Cirq-Lapopie, 2008

 

 

Le somnambule
Je garde sous la peau mon costume de mort
avec à l'intérieur le long poignard de l'aube
ma voix se couvre mon ombre et moi nous sommes seuls
et je laisse sur l'eau des blessures insensées
Je suis à bout de peau je fais des métiers d'absence
je descends dans le corps des oiseaux somnambules
j'éteins les ombres blanches sur le miroir des morts
et la couleur du monde s'est perdue en chemin
Je vois le ciel pendu à des crochets de plomb
je vois des marées mortes dans le sang blanc des algues
et sur les seuils de pierre des bracelets d'oiseaux
Dans un désert de peau je guette un enfant fou
je vois dans les bûchers des émeutes de miroirs
et le même visage à toutes les fenêtres....

Tristan Cabral, 1982
In "faire-part" n°1er trimestre 1982

 

 

AFFICHE POESIE O MUERTE (2).jpg

2008

 

*

 

 

21/06/2020

Jean-Louis Millet a lu À la loupe, tout est rituel

 

"Des tranches de trois années de vie façon confessionnal ou divan. C'est fort et beau et prenant cet attrait pour la vérité crue, pour la recherche de soi au creux de soi, pour le don et pour l'abandon. Cette prose est touchante - au sens premier - sans aucune mièvrerie. Et cette écriture devient le rituel, l'indispensable rituel afin de surnager, de s'envoler - parfois - dans un souffle de poésie vive. "

jlmi, juin 2020

 

 

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Les sociétés matriarcales par Heide Goettner-Abendroth

 

goettner-abendroth-les-societes-matriarcales.jpg

 

Recherches sur les cultures autochtones à travers le monde

Traduit de l’anglais par Camille Chaplain

 

 

Dans cet ouvrage pionnier, fondateur des Recherches matriarcales modernes, Heide Goettner-Abendroth propose une nouvelle approche méthodologique du concept de matriarcat, revisitant ainsi l’histoire de l’humanité tout entière. Dans un aller-retour permanent entre le terrain et la théorie, elle offre une vue d’ensemble des sociétés matriarcales dans le monde, faisant apparaître que celles-ci ont non seulement précédé le système patriarcal, apparu seulement vers 4 000- 3 000 ans avant notre ère, mais qu’elles lui ont survécu jusqu’à ce jour sur tous les continents. Elle montre que les sociétés matriarcales, loin d’être une image inversée du patriarcat, comme le prétend l’idéologie dominante dont l’autrice fait une critique radicale, sont des sociétés d’égalité et de partage entre les sexes. D’où l’utilité de leur étude pour aider les femmes et les peuples autochtones en particulier à penser une alternative au système de domination patriarcal et colonisateur.
Ces travaux, qui ont inspiré plusieurs générations de chercheuses et chercheurs en histoire et en anthropologie, sont aujourd’hui enfin disponibles en français.

 

 

Heide Goettner-Abendroth, née en Allemagne en 1941, est docteure en philosophie des sciences et a enseigné la philosophie pendant dix ans à l’université de Munich (1973-1983). Elle consacre sa vie et ses recherches aux sociétés et cultures matriarcales dont elle est devenue l’une des grandes spécialistes mondiales, ouvrant la voie à toute une génération de jeunes anthropologues. En 1986, elle a fondé en Allemagne l’Académie internationale HAGIA pour les Recherches matriarcales modernes, dont elle assure depuis la direction et qui est à l’initiative de nombreux congrès internationaux sur le sujet. Elle a été sélectionnée en 2005 par le programme international « 1 000 Femmes de paix à travers le monde » comme candidate pour le prix Nobel de la paix.

 

 

https://www.desfemmes.fr/essai/les-societes-matriarcales/...