28/09/2006
DANS LA CAGE DU TEMPS
petit hameçon qui se tord
au cœur
ou à sa périphérie
et si …
n’appelait ne réapparaissait plus
et si devait me rester
seulement ce goût
d’addiction sans déclin
en bouche
c’est bon déchirant
d’attendre sans attendre
ouverture no limite
doit accepter
le vacant
que rien ne comble
ce vide
en moi
sexe
corps
bouche
à peine rêvés
disparus
ma peau t’appelle
ma bouche tremble
de toi
cette envie de me perdre
un mirage
me traverse
me remplit
un mirage
trop chaud encore
j’enrage
consume
ma soif
te rêve
te dessine
avec des mains
insatiables
mes mains
cependant
n’ignorent rien des courants
et je n’attend rien
sinon ce qui ne s’attend pas
seulement
ce qui survient
emporte
bouleverse
nos mains
rien que des oiseaux
dans la cage
du temps
23:45 Publié dans CG 2007 - SALINES, à tire d'ailes | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
LUCARNE
Il est un point au centre d'une monade
Une fenêtre ouverte par où jaillit le flux
A cette intersection sans nom connu
S'illumine la cage du temps de dérobade
C'est là que l'extase te soulève
Pour baigner dans l'irrréalité sans rêve
D'une absence de forme et d'outrage
Pour un baiser en forme de voyage
Irradiation continue des orchidées sensibles
Teintées à la jouissance de l'indicible
Écrit par : gmc | 30/09/2006
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