06/10/2006
Juin 1997 - Banlieue parisienne
Pluie, vent, mauvais frissons. Violence et suffisance se partagent les troupeaux mécanisés en mutation vers le pire…
Ces villes démesurées où l'individu est englouti dans la masse et le béton, sont de véritables bombes ! Le jour où elles exploseront, ce sera un véritable carnage.
Pour l'instant, elles sont livrées à l'usure, le poison ronge de l'intérieur...
Dehors, la musique, un concert... Normal, c’est la fameuse « Fête » de la Musique ! Quelques malheureuses bottes de paille, pour un semblant de pique-nique champêtre. Même le temps fait la gueule et crache son mépris.
Tout à l'heure, j'ai vu des musiciens et une danseuse du Rajasthan, des êtres vivants offrant un spectacle aux zombies civilisés...
Maintenant, seule, dans une chambre d’hôtel et l'aimé à Draveil, pas très loin.
Et puis les autres, avec qui j'ai tant de mal à communiquer. L'ennui.
Je me sens trop différente et me tiens en retrait.
Projections, projections, comment savoir la réalité ? Amour, peur, mort entrelacés.
La beauté embrasse le sordide, croissance et dégénérescence.
Le couvre-lit aux motifs vaguement indiens est joli, couleurs d'automne qui s'accorderaient bien avec un feu de cheminée, mais nous sommes en été !
Je déteste cet endroit ! Créteil… Crétins !
Le bonheur, c'est simple comme deux poules et une paonne curieuse, de l'herbe sous les pieds, des étoiles accrochées à la nuit, l'amour qui respire…
Je suis double, c'est ma richesse, mon gouffre ! Un être impossible, aux trop multiples facettes. Quand je crois toucher terre, me voilà en plein milieu des océans !
Sur le mur, face à moi, une peinture, une façade de maison, des volets bleus, une glycine en attente de fleurir, un arbre qui invoque le vent, le soleil, quelques ombres…
Me voilà ramenée au Sud.
Ces villes démesurées où l'individu est englouti dans la masse et le béton, sont de véritables bombes ! Le jour où elles exploseront, ce sera un véritable carnage.
Pour l'instant, elles sont livrées à l'usure, le poison ronge de l'intérieur...
Dehors, la musique, un concert... Normal, c’est la fameuse « Fête » de la Musique ! Quelques malheureuses bottes de paille, pour un semblant de pique-nique champêtre. Même le temps fait la gueule et crache son mépris.
Tout à l'heure, j'ai vu des musiciens et une danseuse du Rajasthan, des êtres vivants offrant un spectacle aux zombies civilisés...
Maintenant, seule, dans une chambre d’hôtel et l'aimé à Draveil, pas très loin.
Et puis les autres, avec qui j'ai tant de mal à communiquer. L'ennui.
Je me sens trop différente et me tiens en retrait.
Projections, projections, comment savoir la réalité ? Amour, peur, mort entrelacés.
La beauté embrasse le sordide, croissance et dégénérescence.
Le couvre-lit aux motifs vaguement indiens est joli, couleurs d'automne qui s'accorderaient bien avec un feu de cheminée, mais nous sommes en été !
Je déteste cet endroit ! Créteil… Crétins !
Le bonheur, c'est simple comme deux poules et une paonne curieuse, de l'herbe sous les pieds, des étoiles accrochées à la nuit, l'amour qui respire…
Je suis double, c'est ma richesse, mon gouffre ! Un être impossible, aux trop multiples facettes. Quand je crois toucher terre, me voilà en plein milieu des océans !
Sur le mur, face à moi, une peinture, une façade de maison, des volets bleus, une glycine en attente de fleurir, un arbre qui invoque le vent, le soleil, quelques ombres…
Me voilà ramenée au Sud.
17:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
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