27/02/2007
Printemps des Poètes à CAHORS, venez, venez
Pour recevoir le détail du programme :
mediathequepaysdecahors@yahoo.fr
quinze-donadieu@quinze-donadieu.org
Alors 17h30 au Blue Angel, lecture avec Maya Sueur, éventuellement Patrick Evrard, sait-on jamais
et d'autres liseuses et liseurs émerveillables
mais il y aura à voir et à entendre toute la journée à partir de 9h30 du mat'
et notamment Lauranne, que les heureux abonnés de Nouveaux délits connaissent déjà,
17:15 Publié dans CG - QUOI DE NEUF? QUE FOUS-JE ? | Lien permanent | Commentaires (1)
25/02/2007
LES ANNÉES CHIENNES, 2007
Cathy Garcia
LES ANNÉES CHIENNES
1989 – 1997
série autodigestion
Illustrations originales de Marie Bouchet
mabouh@gmail.com
Poèmes de jeunesse (1989 – 1997).
Poèmes naïfs, maladroits, même si un peu retravaillés, alors pourquoi les publier ?
Sans doute la réponse la plus approchante serait celle-ci : auto-digestion.
Sortir Les années chiennes, pour digérer mes 20 ans…
Ce qui alors était sombre est aujourd’hui totalement saturé de noir. Conséquence logique d’une volonté qui ne devrait pas nous échapper….
Vos enfants ont 20 ans, s’habillent de noir, dépriment, s’abîment, se droguent et vous ne les comprenez pas ?
Les jeunes sont le symptôme des sociétés et leurs élans hélas, sont si facilement manipulables.
Une jeunesse suicidaire reflète une société suicidaire, celle qui deale en toute légalité un arsenal d’anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères et poisons en tout genre censés nous aider à vivre…
Une jeunesse violente, délinquante est le symptôme d’une société violente et délinquante.
Aujourd’hui être violent et délinquant en affaire cela s’appelle être compétitif. Être violent et délinquant à l’échelle d’un Etat, cela s’appelle défendre la démocratie.
La violence et la délinquance dans la rue, moi j’appelle ça une jeunesse en détresse. Parfois c’est un peuple tout entier qui devient violent et délinquant. Et ça s’appelle une révolution.
Alors oui, voilà des poèmes de mes vingt ans, des poèmes qui n’ont rien de révolutionnaire mais que je voudrais présenter simplement comme un hommage à la fragilité.
Un hommage à chaque nouvelle génération trahie dans ses plus beaux élans et sacrifiée sur l’autel mercantile.
Je dédie Les années chiennes à la jeunesse d’aujourd’hui et de demain, puissent vos élans nous conduire vers des jours meilleurs.
CG, le 21 novembre 2006
dans la nuit cloîtrée,
murs glacés qui brillent,
miroirs où pleurent
mes reflets.
mon profond désespoir ?
se tordent,
se nouent,
se dénouent,
autour du cou
avec de tristes doigts
qui mordent
Le sage sourit, faut bien que jeunesse se passe…
Mais oui mais voilà, ça ne passe pas !
Alors humaine puisque que derrière les mots
il y a le cœur qui cogne,
derrière la plume il y a la main,
tendue, offerte, griffue peut-être.
(…)
Juste un tatouage au bras du néant.
CG
Gérard Lacoste, Toulouse, avril 2007
***
Michel Host :
Petite lettre à Cathy Garcia
Ou quelques Improvisations de critique littéraire hostienne
Il m’est arrivé de jouer au critique littéraire
Elle était sérieusement ennuyeuse cette prose-là
De sorte que je n’aime plus ça
En cet an de disgrâce 2007
Voici une autre cadence pour la
Découverte de l’autre et du même,
Celle / Celui qu’on laissa derrière soi
Au cours de nos « années chiennes »
Dire que vous sortiez de l’enfance en 97
Vous dites « jeunesse » pour jouer à la femme
Je crois
Comme le garçon joue à l’homme
Vous aviez conscience d’être d’une « génération trahie »
Moi pas
Déjà le « mercantile » vous assommait
Je n’en étais pas là, trop jeune homme
Immature garçon
Vous saviez rendre « hommage à la fragilité »
Je n’en étais qu’à la force bête du petit mâle,
Mais peut-être comme à moi
Vous arrivait-il de vous croire invulnérable
Dans ces années écrites par vous j’ai trouvé
L’inquiétude centrale et son reflet
Des naïvetés sans doute mais aussi
La promesse que dénoncent les mots
Le sensible et le beau
Le sensible et le laid
Une crainte un espoir dans l’AUTOPSIE du monde
Et de soi
(...)
Je vais direct à BEAUTÉ CRUE
J’y trouve simplicité et force
Plénitude de l’expression
Comme vous « je voudrais voir le monde / les yeux clos /
Charme / souffle / qui ne dit mot… »
Je le vois parfois
Vous avez dû le voir, et « la beauté noire… qui… »
Et surtout
Je voudrais
Les traits
De vérité
À savoir,
Je voudrais les avoir écrits, ces trois vers-là !
(...)
Michel Host, Pimelles, le 17 juin 07
***
Les années chiennes lues par JL Millet – 10 mai 2008
@ Les Années Chiennes
Publication récente d’un passé saltimbanque.
Itinerrances de jeunesse. Fille-insecte sortie de son cocon pour se heurter aux planes parois de verre du tunnel douloureux de la vie.
Tête prise dans les rets des désirs dits inavouables, avoués, clamés, revendiqués jusqu’à l’auto-digestion, porte de l’éclosion de la ‘’tête vide’’ dans l’ici et maintenant.
JL Millet http://www.zen-evasion.com/
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21/02/2007
nul besoin d'être meublé
21:45 Publié dans LES MOTS DÉROBÉS DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (0)
18/02/2007
Quand l'heure n'est pas à la poésie
Quand les gosses t’appellent monsieur tu es vraiment foutu, tu es devenu ça.
Les vieux sont laids. Les vieux puent. Les vieux n’écoutent plus. Les vieux ne pensent plus. Les vieux ne baisent plus. Ils nous montrent la sale gueule de la mort. Les vieux tatoués, leurs tatouages ne leur survivront pas.
À quoi rêvent les vieux. Les vieux ne parlent plus. Les vieux sont des guerriers en poste avancé dans l’atelier du vivant. Ils expérimentent la dernière étape d’une compression.
Un poète dirait qu’ils oeuvrent pour le sort de l’univers, qu’ils sont les piliers de son expansion. Mais les vieux n’écoutent plus les poètes.
Il n’y a que les poètes qui écoutent les poètes. Et qui savent à quelle part d’absolu ils se plient. Et qui savent aussi ce qu’il en coûte à celui qui soutire des vagissements à la nuit déprimée. Quand l’heure n’est pas à la poésie.
(inédit-©sastre 2007)
Lieu du larcin : site de Marc Sastre à découvrir absolument http://marcsastre.wordpress.com
17:34 Publié dans LES MOTS DÉROBÉS DU JOUR | Lien permanent | Commentaires (1)
14/02/2007
NOuvelle offensive de Monsant'OGM
Comme vous le savez le gouvernement a renoncé à soumettre à l’assemblée nationale la loi OGM visant à transposer la directive 2001-18. C’est en effet difficile de se lancer à quelques semaines des élections dans un combat aussi impopulaire dans l’opinion publique (86% des français hostiles aux OGM).
Mais ce qu’il ne veut pas soumettre au débat public, le gouvernement se prépare à l’imposer dans les prochains jours par décret, pour répondre en partie aux injonctions de la commission européenne.
Le contenu de ces décrets n’est pas encore connu dans le détail, mais ils seront encore plus laxistes et favorables aux OGM que la loi votée par le Sénat en mars : irresponsabilité civile et financière totale des semenciers en cas de dissémination, et info minimale des populations)
Les transgéniculteurs, (qui en veulent toujours plus !) ont commencé une campagne de lobbying pour que la localisation des parcelles cultivées ne soit pas inscrite sur le registre (cf courrier de Monsanto).
IL est donc urgent de réagir, à la fois pour dénoncer ce passage en force, et pour contrer l’offensive de Monsanto.
Deux actions complémentaires peuvent être utilisées, le plus vite possible :
faire connaître le plus largement possible et notamment auprès de la presse, le projet du gouvernement qui vise à priver le Parlement du débat sur les OGM ( et permet ainsi d’éviter aux candidats aux législatives d’avoir à se prononcer)
faire part aux destinataires de l’action de lobby de Monsanto votre point de vue.
Vous trouverez sur notre forum le courriel de Monsanto à ses affidés (Monsanto, de vous à moi, LETTRE D'INFORMATIONS MONSANTO - FEVRIER
2007 - N° 13),
http://www.cyberacteurs.org/forum/viewtopic.php?t=3184
Cette cyber @ction est signable en ligne où elle permet d'envoyer le texte à tous les destinataires utilisés par Monsanto
http://www.cyberacteurs.org
Dominique Plancke les Faucheurs Volontaires
Alain Uguen Association Cyber @cteurs
(message à faire circuler sans limitation)
14:10 Publié dans AGIR | Lien permanent | Commentaires (0)
05/02/2007
SOMMES-NOUS ?
Nous sommes de pauvres clowns dont les contorsions n’amusent plus personne surtout pas les enfants
Nous sommes les cuivres oxydés, piteux clairons de vieux avènements
Nous sommes les mécaniques tièdes de révolutions virtuelles
Nous sommes passants du jour sur les passerelles de l’ennui
Nous sommes empreintes grasses sur des cendriers sales,
des menteurs sinon tu meurs des ruées ratées dans les bars
Nous sommes les pâles fantômes aux faces écrans écrasées
Nous sommes les fumées hésitantes, les eaux lasses des cuvettes
Nous sommes les oiseaux mal cicatrisés des plafonds embrumés
Nous sommes des laveurs de barreaux des rond-points barrés
Des quésaco des quais déserts des trains murés
Nous sommes
Vous êtes
Et tant mieux
Si vous êtes
Autrement
Différents
Etranges
Non attendus
Non préconçus
Non consumés
Non consommables
Tant mieux si vous êtes fous légers, incompris incompressibles
Tant mieux si vous mourrez de bonheur sous les scintillements étoilés
Et vibrez à l’unisson d’un orgasme permanent
Tant mieux si vous êtes délibérément inutiles
joie de moucheron beauté des pelages
petite cuillérée de mondes extravagants
tant mieux si au ciel pousse
les plantes douces de vos pieds
si de la boue vous faites un terrain de jeu
Tant mieux si vous ne savez parler la langue de béton
tant mieux si demain vous surprend au coucher de la nuit
si le soleil vous adore en pantoufles de feuilles
18:40 | Lien permanent | Commentaires (5)