17/06/2007
L'ART DU NOEUD
je flaire l’aigre du désir
cœur en étendard
la puante imagination
des abysses humaines
cœur en étendard
la puante imagination
des abysses humaines
lente infection des morsures
dont aucun ne sait voir les traces
dont aucun ne sait voir les traces
géhenne ordinaire
autolyse résigné
l’encre au lit
de l’angoisse
rages entrailles
savamment ligotées
autolyse résigné
l’encre au lit
de l’angoisse
rages entrailles
savamment ligotées
je veux en découdre
absoudre l’absurde !
absoudre l’absurde !
l’art du nœud
et les nœuds
du lard
et les nœuds
du lard
un cœur
qui soudain a des crocs
s’auto-dévore
qui soudain a des crocs
s’auto-dévore
vendanges lycanthropes
à la vulve du monde
ça m’aide la nuit
à raccommoder mes étoiles
à faire jonction
émeute solaire
à la vulve du monde
ça m’aide la nuit
à raccommoder mes étoiles
à faire jonction
émeute solaire
au cadran j’ai rongé les angles
les ai polis de ma langue
pour en faire le cercle
aléatoire
non parfait
les ai polis de ma langue
pour en faire le cercle
aléatoire
non parfait
le cercle rugueux
du réel
du réel
12:43 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Waow ! Ca décoiffe ! Face au cercle rugueux du réel, ta poésie propose une géométrie non euclidienne parfaitement viable quoiqu'un peu dangereuse …
Écrit par : Pascal Perrot aka Poetic Gladiator | 19/06/2007
C'est délicieux, du GRrR et du miam.
C'que t'es vraie Cat Gourmande
Écrit par : Nina louVe | 22/06/2007
Dans l’aigre du désir peut-on absoudre l’absurde !
Votre rage d’entrailles, métal hurlant dans la blessure du cercle est forte comme un cri d'acier et de soleil
A tue résignation
l'insurrection du silence est un cri.
Dans la mort lente des vaincus
seuls nos cris portent la vie.
Amicalement
Jean-Michel Sananès (//chevalfou.over-blog.net)
Écrit par : Jean-Michel Sananès | 30/06/2007
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