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26/07/2007

CARNABOLE

déchirure
ce dégoût de soi
à refaire sans cesse
mêmes sutures
sur plaies purulentes
aux origines perdues
démêler le sordide
du sauvage
distinguer la beauté
au sein des carnages
pureté innocence 
pendues à des mamelles
animales
pantin suis-je
de quelle mascarade ?
à traîner un mal
une malé-diction
paralysant poison
cette noirceur qui déchire
creuse ses abîmes
et nous voilà
abîmés
poisson je dois être
mais poisson
ne se noie pas
moi si
vertige des eaux soûles
amour
et les glas sonnent
les ensevelis
les fantômes
les hameçons oubliés
se tordent
fouillent
la chair
serait-elle autre
que depuis toujours
avariée
corrompue
maudit berceau
de souffrance ?
le reçu l’infligé
même mélasse
une vase morte
mais dieu oui je t’aime !
alors comment
émousser les pointes
échapper aux bûchers
qui la nuit se dressent
sifflent serpents
fourches foudre de langues
et la mienne cousue vive
à mon sexe
oui mon dieu je t’aime
mais puisque la chute
toujours n’est que chute
alors qu’on me rende mes ailes
pureté innocence
ne sont pas humaines

Commentaires

Bonjour,
Il y a des jours où l'on se demande ce que l'on a fait pour être si mal et l'on pense à Dieu pour repartir. C'est une consolation.

Écrit par : elisabeth | 27/07/2007

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