26/07/2007
MATER TENEBRARUM
noir peau sang racine originelle cœur sueur
palpitant de terre suc ma terreur absolue
crue d’un fleuve mes artères
boue limon de nos chairs affolées
j’aborde un estuaire nouveau
cosmos brise-moi
comme un œuf
que se répande le vivant
rien n’est jamais pour
RIEN
je te reconnais
tu m’as reconnue
posons le masque
pourquoi es-tu revenue
toi Source ?
La leçon est infinie
déroule ses fresques mouvantes
mère serpent ta peau ma peau
ombre lumière
nos lunes conjointes
insufflent à mon ventre
de gigantesques marées
est-ce temps de la mue ?
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