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21/01/2009

Vient de paraître : Effets du facteur éolien de l'art sur l'érosion des choses

de Dominique BAUR (oeuvres récentes)

et textes de Werner LAMBERSY

aux Editions du Cygne

http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-effets-f...

Le cordon ombilical qui relie l’oeuvre d’art à la totalité de notre problématique n’a pas été coupé, le sang du mystère continue à circuler librement... Au demeurant, l’art ne saurait résoudre entièrement cette énigme ; il restera toujours une part de mystère.

 

Dominique BAUR, artiste protéiforme qui explore tant la peinture que la céramique et le récup-art, est aussi l’initiateur de l’association « La Voie ferrée ».

http://www.dominiquebaur.fr/

Werner Lambersy, né à Anvers en 1941,  choisit d'écrire en français bien qu'il soit issu d'un milieu néerlandophone : acte de résistance et d'anti-fascisme (par rapport à son histoire personnelle), dit-il, dont l'emblème inconscient guide toute son écriture.
Werner Lambersy vit et travaille actuellement à Paris (France) où il a été responsable de la promotion des lettres belges de langue fançaise (Centre Wallonie-Bruxelles). Il est avant tout poète, un des plus importants de la Belgique francophone à l'heure actuelle. Tout en variant dans leur ton et leur forme de l'extrême dépouillement à une respiration ample, sa poésie, à travers quelque quarante ouvrages publiés, poursuit une méditation ininterrompue sur le dépassement de soi dans l'amour (tant charnel que mystique) et l'écriture. Son œuvre maîtresse à ce jour, Maîtres et maisons de thé (1979), est largement reconnue comme un des sommets de la poésie française depuis la guerre pour la puissance de ses images et la profondeur de sa vision. Un autre de ses livres, Quoique mon cœur en gronde… (1985) a été publié en version bilingue au Canada (Despite my Growling Heart, Guernica 1990, avec une traduction de Daniel De Bruycker). Il a remporté de nombreux prix dans toute la francophonie.
En outre, il est traduit dans de nombreuses langues (allemand, américain, anglais, bengali, chinois, japonais, hindi, italien, macédonien, néerlandais, roumain, suédois, etc.), et son univers poétique touche un public de plus en plus large et cosmopolite. Découvrir son œuvre, c'est aborder un territoire incontournable de la poésie actuelle.
La poésie de Werner Lambersy, même lorsqu'elle s'adresse aux enfants, a toujours une portée philosophique, jouant des sens comme on jonglerait avec des bulles ou des ballons. Le poème est sa propre interrogation, et la poésie sa propre recherche. On avance avec Werner dans une contrée symbolique peuplée de mots qui forment ou déforment le poème, ce tout qui n'est rien, sinon un souffle qui “respire avec toi”.
Avec cet air de ne dire que le peu, le poète insuffle en vérité des particules essentielles dans notre lecture, sans pour autant interrompre ce fil d'Ariane de la pensée qui se déroule d'un bout à l'autre du livre. Une telle économie de moyen - de formulations et de mots - dirige nos pas, que la démarche de l'auteur nous accompagne allègrement jusqu'à une forme de sérénité, de bien-être primordial. Les questions ne se posent pas : elles planent. Et les enfants sentiront, par delà le plaisir jubilatoire de la musique et de la jonglerie des mots, une espèce de mystère qui se dévoile tout en préservant son ombre.
Werner Lambersy est assurément l'un des plus grands poètes contemporains. Ses œuvres allient abondance et ampleur. Livre après livre, il a su affirmer une parole tout à la fois ontologique, humaniste, polyphonique.
Il a reçu le prix de la SGDL (Société des Gens de Lettres) en 2004.
La biographie de Werner Lambersy doit être rapportée à ses livres; ils sont la trace d'un voyage intérieur emblématique que le poète estime suffisamment significatif

Bibliographie
- Caerulea, VDH, 1967.
- Radoub, VDH, 1967.
- À cogne-mots, VDH, 1968.
- Haute tension, VDH, 1969.
- Temps festif, VDH, 1970.
- Silenciaire, Henri Fagne, 1971.
- Moments dièses, Henri Fagne, 1972.
- Groupes de résonances, Henri Fagne, 1973.
- Le cercle inquiet, Henri Fagne, 1974.
- Protocole d'une rencontre, Henri Fagne, 1975.
- 33 scarifications rituelles de l'air, Henri Fagne, 1976. Deuxième édition, 1977.
- Maîtres et maisons de thé, Le Cormier, 1979. Deuxième édition, 1980.
- Le déplacement du fou, Le Cormier, 1982.
- Paysage avec homme nu dans la neige, Dur-An-Ki, 1982.
- Géographies et mobiliers, Dur-An-Ki, 1985.
- Quoique mon cœur en gronde, Le Cormier, 1985.
- Komboloî + Chand-Mala, Louis Dubost, 1985. Deuxième édition, 1986.
- Stilb, édition de luxe, B.-G. Lafabrie, 1986.
- Noces noires, La Table Rase, 1988.
- L'arche et la cloche, Les Éperonniers, 1988.
- Talkie-walkie angel, Unimuse, coll. " Lubies ", 1988.
- Un goût de champignons après la pluie, L'Arbre à Paroles, coll. " Le Buisson ardent ", 1989.
- Cantus obscurius, Architecture Nuit II, éd. du Théâtre Vesper; Les Éperonniers, 1989.
- Maîtres et maisons de thé, Bruxelles, Labor, coll. Espace Nord, préface de L. Bhattacharya; lecture de V. Engel.
- Entrée en matière, (ill. de Anne Rothschild.), Montpellier, éd. Cadex, 1990.
- Architecture nuit, Echternach, Montréal, Bruxelles, éd. Phi, Le Noroît, Les Éperonniers, 1992. Préface de Frans De Haes.
- Volti subito, Chaillé-sous-les-Ormeaux; Trois-Rivières; Amay, Le Dé Bleu, Écrits des Forges, L'Arbre à Paroles, 1992.
- La nuit sera blanche et noire, Éd. Jacques Boulan, 1992. Triptyque de Lionel.
- Grand beau, (ill. de Roland Renson), Éditions Petits classiques du grand pirate, 1992.
- Le nom imprononçable du suave, Amay, L'Arbre à Paroles, 1993. Coll. " Buisson ardent ".
- Quinines, Charlieu, La Bartavelle, (ill. de Lionel.), Coll. " La main profonde ", préface de J.-C. Bologne, 1993.
- La nuit du basilic, (ill. de Claudine Du Four), Éditions. Commune mesure, 1993.
- L'écume de mer est souterraine, (ill. de Bracaval), Nantes, Le Pré Nian, 1993.
- Errénité, (ill. de Jacques Clauzel), Éditions À travers, Gallargues-le-Montreux, 1994.
- Stilb, suivi de Iréniques, (ill. de Jacques Clauzel), Éditions. Cadex, Montpellier, 1994.

Le noeud qui a servi à nouer l’âme n’est pas un faux noeud qui se dénoue si l’on tire sur les extrémités : au contraire, il ne fait que se resserrer davantage. Nous entreprenons de le manipuler, de sentir le cheminement de la corde, d’en découvrir l’extrémité, et l’art naît de ces manipulations.

19:39 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

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