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24/12/2010

Avis de parution : JARDIN DU CAUSSE aux éd de l'Atlantique

 

Vient de paraître aux Editions de l’Atlantique (Collection Phoïbos) :

poèmes de CATHY GARCIA-CANALÈS

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avec la reproduction de nombreux dessins originaux de Joaquim Hock figurant dans la versio autoédité (2004).


Edition à tirage limité, entièrement numéroté sur beau Papier de Création blanc nacré, grain subtil, 120 gr., Couverture : id. 250 gr. au prix de 13,00€ TTC France l’exemplaire

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Voici le livre du bonheur : bonheur de la jeune mère dans ce jardin du Causse qui tient lieu de paradis, bonheur du lecteur qui retrouve un peu de son âme dʼenfant en parcourant ces textes de Vie et, jʼoserais presque le dire, de sacralité. Car, oui, cʼest un espace intérieur et extérieur (lʼun jouant perpétuellement avec lʼautre) de sacralité quʼil nous est donné, comme par grâce, dʼéprouver ici.


Les originales et belles illustrations de Joaquim Hock viennent ponctuer cette parenthèse aiguë du bonheur d
ʼêtre - dès lors que lʼon sʼabandonne à Mère Nature - et la scansion du recueil en dix mois (un peu plus que le temps dʼune gestation - le recueil est dédié à sa fille), avec la psalmodie de “jardin du Causse” qui revient comme une litanie, nous redisent la volonté dʼincarner lʼarchétype : celui du Jardin (on pense aux jardins carrés, mystiques, du Moyen Age) mais aussi celui de lʼEnfance, et, peut-être aussi, comme le dirait Marcel Proust, du “Temps retrouvé”.

 Silvaine Arabo

 

Bon de commande : Bon de commande C. Garcia.pdf
Editions de l’Atlantique, B.P. 70041, 17102 Saintes Cedex

Etat des résistances dans le Sud Afrique

Vient de sortir de presse, un nouveau numéro de la collection "Alternatives Sud"


Points de vue du Sud
Editions Syllepse - Centre tricontinental
Volume XVII (2010), n°4, 266 p.

couverture EDR Afrique



Les organisations de la « société civile » se comptent aujourd’hui par centaines dans la plupart des pays africains. Cette prolifération s’est-elle traduite par l’émergence de contre-pouvoirs dignes de ce nom ? En la matière, quantité ne rime pas nécessairement avec qualité. La majorité de ces organisations servent d’abord à capter des financements dans un contexte de dégraissage des appareils administratifs et de déplacement des flux de ressources extérieures vers les acteurs « non étatiques ». Or face aux bailleurs de fonds, la manifestation d'une expertise technique « axée sur les résultats » est devenue un atout plus utile qu'une quelconque représentativité sociale. Quant aux associations qui descendent dans la rue, beaucoup servent surtout de caisse de résonance aux partis en lice, qui les mobilisent au gré de leur stratégie électorale.

Et pourtant... une minorité d’organisations - paysannes, syndicales, des droits de l’homme - ne subordonnent pas la poursuite de leur mission à l’indispensable recherche de financements extérieurs. La pertinence et la constance de leurs prises de position leur confèrent une indéniable légitimité au sein de la population, proportionnelle au discrédit qui frappe les classes politiques. Dans plusieurs pays, ces organisations ont permis de canaliser le mécontentement social et d’installer un rapport de force avec les gouvernants. L’efficacité des méthodes clientélistes et des mécanismes de cooptation rend cependant leurs conquêtes fragiles une fois la mobilisation retombée…


Consulter notre  site : www.cetri.be
 

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23/12/2010

11 photos pour l’histoire ordinaire des 50 dernières années

Pour ne pas oublier...

Sur Voix Dissonantes, blog de JL Millet :

http://jlmi.eklablog.com/11-photos-pour-l-histoire-anonyme-2010-a2341386

et deux autres photos :

http://jlmi.eklablog.com/hiroshima-nagasaki-aout-1945-a2349294

 

LIVRE PLASTICIENS VOLANTS "De nos rêves, occupons le ciel..."

12 années, et pas des moindres, de ma vie sont dans ce bouquin et en couverture la belle Ezili...


Sortie  le 15 novembre

 

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Extrait du livre :

 


Que de chemin parcouru, depuis les premiers envols de montgolfière, dans les an-
nées 70 ! Aujourd’hui, les Plasticiens volants sont l’une des compagnies de théâtre
de rue les plus réputées et les plus demandées dans le monde.
De nos rêves occupons le ciel retrace l’aventure de cette équipe atypique qui a toujours
su rassembler les compétences nécessaires pour que les idées les plus folles deviennent
réalité. Le texte central, chronologique, est encadré par des témoignages d’artistes qui
ont collaboré, à des degrés divers, au processus de création. Les techniques utilisées
pour concevoir et réaliser les gonflables de grande taille sont expliquées et abondam-
ment illustrées, tandis que les carnets de tournée et les témoignages divers mettent en
lumière l’esprit du collectif qui s’est distingué aux JO de Barcelone et de Sidney aussi
bien qu’au Carnaval de Nice et au Festival Juste pour Rire de Montréal…
Ludique et surprenant, le livre-objet De nos rêves occupons le ciel, comporte des pages
particulières : pop-up, objet en 3D, panoramique, CD musical, pages animées…

L’auteur, la journaliste Floriane Gaber, a suivi depuis plusieurs années l’évolution de la
compagnie. Elle a publié récemment Quarante ans d’arts de la rue et Comment ça
commença - Les arts de la rue dans le contexte des années 70, aux Editions Ici et là.

Prix : 39€ - Editions Odysée - 138 pages - Format 30 x 30 cm

En vente à la FNAC, en librairies et sur www.plasticiensvolants.com



16:16 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

Vidéo de l'interview d'Esmeralda Romanez par le Midi-Libre (Millau-12)

A voir et à entendre surtout et faire circuler :

http://www.dailymotion.com/video/xg6718_interview-esmeralda_news#from=embed

 

L'ENFANT NU 

 

Au terrain vague des Tsiganes

Où papillonne l'enfant nu,

Aux marches froides des ghettos,

Aux usines où l'on enchaîne

Hommes et femmes pour la soupe,

Aux fonds des prisons politiques,

A la caserne " troisième âge "

Où l'on exile le vieillard,

A la réserve des indiens

Crevant au cœur d'un peuple " neuf "

Indifférents " civilisés ",

Aux trottoirs noirs des rues des ports,

Aux piloris nauséabonds

Où pourrissent des innocents,

A la braderie de l'amour,

Aux cris des chambres de torture,

Aux vieux bordels de Thaïlande

Où se consument des enfances,

A la merde des bouges noirs,

A la longue désespérance

De la putain de quatorze ans,

Il me faudrait gueuler l'espoir... !

Dans le bleu tendre du matin,

Au terrain vague des Tsiganes

Où papillonne l'enfant nu,

J'entends un orchestre d'oiseaux

... Ecoute ami, entends la vie,

Elle serait belle...

Respecte là !

 

Esméralda Romanez

 

 

« Fille de déporté, je ne peux oublier le regard que mon père posait sur l'humanité. Il n'était jamais réellement revenu de là-bas. Il a connu les camps Français puis la déportation vers Dachau, Matahausen, Ebensee, Chelmno. Trop de Tsiganes (750.000) ne sont jamais revenus des camps de la mort pour permettre à notre gouvernement de ne pas reconnaître son implication directe dans l'internement  et la déportation de milliers de Tsiganes »

 

 

« Il n'y a pas de sous race... Personne ne choisit sa naissance mais nous avons le devoir de ne pas vivre à genoux.... »

 

(Revue Nouveaux Délitts n°24)

12:45 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

Wikileaks et Cantona servent-ils à quelque chose ?

 

Michel Collon  le 21 décembre 2010

Voir la vidéo : http://www.michelcollon.info/Wikileaks-et-Cantona-servent-ils-a.html

22/12/2010

CASSANDRE - HORSCHAMPS Un avant-goût du 84

 

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Source : http://www.horschamp.org/spip.php?breve240

 

Un numéro très instructif et utile sur la place et la circulation de l’art en Europe et dans le monde…

Dans une Europe en voie de thatchérisation accélérée, la culture est en ligne de mire des cost-killers ultralibéraux. Comment leur résister ? Ne jamais cesser de s’indigner, comme nous le rappellent les toujours jeunes combattants Stéphane Hessel et Jean Lacouture. Exiger que l’Europe prenne les droits culturels en compte comme droits fondamentaux et préparer l’inévitable insurrection des consciences en compagnie d’artistes comme Mohamed Rouabhi, Hanif Kureishi, D’de Kabal et tant d’autres…

En librairie et kiosque le 15 janvier

pour le commander et le recevoir chez vous avant : http://www.horschamp.org/spip.php?article3548


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Vœux de Lot en Action pour 2011: créons et résistons !

 

Le Lot en Action. 21 décembre 2010 par Bluboux

A moins d’avoir un compte bancaire bien garni et de vivre totalement enfermé dans sa bulle, l’année qui vient s’annonce difficile. La démocratie et les libertés sont attaquées par le gouvernement en place, de façon incroyable, sans que l’opinion publique ne réagisse vraiment. Les acquis sociaux dont bénéficiaient les français sont rognés jusqu’à la trogne, mais même lorsque des millions de citoyens descendent dans les rue pour manifester leur désapprobation, rien n’y fait, le rouleau compresseur libéral continue d’avancer inexorablement et écrase tout sur son passage. Les banques, seules responsables d’une crise financière sans précédent, réussissent le tour de force de ponctionner encore les fonds publics, c'est-à-dire le peuple, de centaines, que dis-je, de milliers de milliards de dollars, tout en gardant les coudées franches. Aucun gouvernement n’a imposé de limites et les marchés financiers continuent d’imposer leurs lois au monde entier. Ces mêmes marchés financiers accélèrent la destruction de notre planète : les océans sont pollués, l’eau douce, pourtant indispensable à toute forme de vie, est également souillée (y compris les réserves souterraines), la couche d’ozone continue de diminuer, le climat change, la déforestation alarmante au Brésil, en Asie et en Afrique se poursuit sans que personne n’intervienne, la biodiversité se réduit chaque jour… Les gouvernements et les institutions internationales sont corrompus. Tous les organismes d’Etat censés veiller à la Santé publique, à l’environnement ou aux droits de l’Homme sont mis à la solde des marchés ou muselés et rendus inefficaces.

Bon, j’arrête là ce triste constat, loin d’être exhaustif… Alors que faut-il faire ? Doit-on pour autant se résigner en se disant que tout est foutu et attendre l’écroulement de notre civilisation ? Il est devenu évident que beaucoup de choses sont allées bien trop loin pour que nous puissions réparer les dégâts. Beaucoup de militants, associatifs, écolos, voire même politiques et syndicaux constatent, même si certain ont du mal à la rendre explicite, que tant que les gens auront à manger dans leur assiette et un p’tit bout de quelque chose à préserver, ils ne sortiront pas de leur bulle et continuerons à cautionner ce système, à voter pour l’UMP à consommer bêtement et à rester concentré sur leur nombril, histoire de ne surtout pas voir ce qui se passe autour d’eux. Nous allons tout droit dans le mur et plus rien peut arrêter la course folle du camion, lourdement chargé, dans lequel nous sommes embarqués. S’il est utile d’essayer encore et encore de freiner avec force, pour réduire le choc de l’impact, nous devons d’ores et déjà prévoir les secours et consacrer une partie de notre énergie à préparer la reconstruction. L’histoire de l’humanité est ainsi faite. Après l’ascension vient le déclin et la disparition, à l’instar des civilisations sumérienne, chinoise, grecque, romaine, incas, musulmane… Mais pour notre civilisation, la pente est raide et le choc risque d’être encore plus violent.

De nombreux citoyens, de par le monde, s’organisent pour vivre différemment et les expériences réussies sont nombreuses. Nous donnons régulièrement une place, dans notre journal, à ces mouvements citoyens qui inventent, imaginent et créent de nouvelles forme de vie en société, de rapport à l’autre et à notre environnement. Nous vous avons déjà parlé de l’expérience des Territoires en Transition, essentiellement dans les pays anglo-saxons, et du projet lotois qui devrait voir le jour dans les semaines à venir (pour tous renseignements, contactez l’association Coqueli’Causse). Des habitants de notre région sont déjà organisés et vivent différemment. Je pense aux groupes qui se sont mis en place dans la région de Prayssac, avec Poivron Rouge, mais également à Lauzerte, à Limogne ou encore sur les causses du coté de Livernon et d’Assier. Groupements d’achat et développement des circuits courts, réseaux de solidarité et d’échanges ont permis la création d’une vraie dynamique et ont tissé des liens sociaux forts. Aujourd’hui cette dynamique forte est bouillonnante de création. Des projets d’écoles alternatives sont en cours, notamment à Lauzerte et Prayssac et si l’expérience des Territoires en Transition voit vraiment le jour, ce pourrait être le début d’une véritable révolution locale, qui permettrait alors de dépasser le stade des petits groupements d’individus pour entamer des réflexions et développer des projets au niveau de notre département, voire de notre région.

Si nous voulons continuer à résister, faisons le dans la créativité, l’ouverture et l’échange. Il n’aura fallut que 60 ans pour imposer, sur presque toute la planète, un système de société basé sur la consommation et l’individualisme. Nous aurions pu faire d’autres choix, suggérés à la fin des années 60 par les mouvements sociaux qui ont secoués les sociétés occidentales. Mais ces derniers sont restés lettre morte, sans aucun relais politique fort. Les aspirations de beaucoup à développer une société davantage tournée vers les valeurs de partage, d’échange, d’Amour et de spiritualité ont été balayées par le consumérisme et notre propension naturelle à l’égocentrisme, l’individualisme et l’égoïsme (devoir de philo, vous avez trois heures !). Nous ne pouvons faire l’économie d’un changement individuel profond sur notre rapport à l’autre et à l’environnement. Or cette prise de conscience sera d’autant plus difficile et douloureuse qu’elle sera brutale. Nos vœux, pour cette nouvelle année, vont dans cette direction. Que cette prise de conscience se fasse, que nous nous tournions vers l’avenir et sortions enfin de l’affrontement et de l’opposition. Continuons à militer, mais dans le positif et dans la création.

21/12/2010

Calligramme offert par Claude Guibbert

*
**
Au
mal
qui charme
si bien.
Au bien qui
marche si mal.
A l'ancienne nouveauté.
A la nouvelle ancienneté.
Au fil de l'eau que tamise le fleuve du temps.
A l'éternel mécontent qui tance la constance du temps.
Aux figues bleues qui nous ressemblent.
A l'imaginaire marginalisé qui nous rassemble.
A l'insoumise hirondelle revenant délivrer la part belle du printemps.
Aux billes de la pluie.
A la bulle de la Lune.
Aux lunules de la nuit.
Aux lacunes de la Une.
Au tonnerre qui déraisonne.
Aux saisons qui détonnent.
A la couche d'ozone reprisée ou méprisée.
Au téléphone de personne qui ne dérange pas les anges.
(Ou comment taire l'ange qui passe et se passe de commentaires) :
Par l'hymen du poème qui m'émeut et me meut :
Je
pollinise
l'image
magique
du tour-
nesol
de
vos
rires !
Je

cautérise la main mise
du vampire de nos larmes!
 


16/12/2010

Entouré d’eau de tous côtés, poèmes de Robert Nédélec

Vient de paraître aux Editions de l’Atlantique (Collection Phoïbos)

avec la reproduction d’un dessin de Michel Julliard (dont je suis personnellement FAN !!!)


Edition à tirage limité, entièrement numérotée sur beau Papier de Création blanc nacré, grain subtil, 120 gr., couverture : Création blanc nacré, grain subtil, 250 gr. au prix de 18,00€ TTC France l’exemplaire.


Ce n’étaient plus neiges, et, surpris comme chacun que fût déjà prononcé l’éloge et que l’on eût
repoussé la grille, on chancelait entre les ifs ou près des amandiers en fleurs, on se saoûlait d’odeurs
sévères et essuyait discrètement, dans ce trop-plein de lumière qui s’infiltrait entre les pics, ou dans
celui qui sinuait à ras de terre, ses coulures noires, on s’essayait à chanter seul sur les trottoirs, ou,
en plaisante compagnie, sur les gazons et les prairies, les voitures glissaient sans bruit, on capturait
l’heure légère, on s’efforçait de remblayer ses apparences mensongères, et l’on s’émerveillait
parfois d’y presque réussir...


Robert Nédélec, extrait de Entouré d’eau de tous côtés
section Oeil noir à l’encre délébile


à commander à Editions de l’Atlantique, B.P. 70041, 17102 Saintes cedex (ou sur Amazone)

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15/12/2010

Mémoires du serpent, de Michel Host

 

 

Va paraitre en janvier 2011 aux Ed. Hermann

cliquez sur l'image pour la voir en grand :

 

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12:07 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

Rencontres écrivians du monde 2010 : Maram al-Masri

 l'association  Les Voleurs de feu
Peuple et Culture
la bibliothèque Jo Fourn
 
vous invitent
à la rencontre d'une écrivaine du Monde
 
 Maram al-Masri
 
 les vendredi 17  et samedi  18 décembre
 
 voir affiche jointe
 
 
Maram al-Masri, est née en 1962 à Lattaquié en Syrie, et s'est installée à Paris en 1982 après des études de littérature anglaise à Damas. Aujourd'hui considérée comme l'une des voix féminines les plus connues et les plus captivantes de sa génération, elle se consacre exclusivement à l'écriture et à la traduction. Elle a ainsi participé à de nombreux festivals internationaux de poésie en France et ailleurs. Outre quelques nouvelles et de nombreux poèmes parus dans des revues, ainsi que dans plusieurs anthologies en arabe ou en traductions, elle a publié:
Je te menace d’'une colombe blanche, Ed. Ministère de l’éducation, Damas, 1984.
Karza Hamra'a ëala Bilat Abyadh (Cerise rouge sur un carrelage blanc), Ed. l’Or du temps, Tunis 1997.
Prix Adonis du Forum culturel Libanais pour la meilleure création arabe en 1998. Je te regarde, éd. La société d’éditions et de publications, Beyrouth, 2000.
Maram al-Masri est traduite en français, en espagnol, en anglais, en corse et en italien.

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11/12/2010

Un poème de Gilles Hénault (Québec - 1920-1996)

Je te salue


Peaux-Rouges
Peuplades disparues
dans la conflagration de l'eau-de-feu et des tuberculoses
Traquées par la pâleur de la mort et des Visages-Pâles
Emportant vos rêves de mânes et de manitou
Vos rêves éclatés au feu des arquebuses
Vous nous avez légué vos espoirs totémiques
Et notre ciel a maintenant la couleur
des fumées de vos calumets de paix.

Nous sommes sans limites
Et l'abondance est notre mère.
Pays ceinturé d'acier
Aux grands yeux de lacs
À la bruissante barbe résineuse
Je te salue et je salue ton rire de chutes.
Pays casqué de glaces polaires
Auréolé d'aurores boréales
Et tendant aux générations futures
L'étincelante gerbe de tes feux d'uranium.
Nous lançons contre ceux qui te pillent et t'épuisent
Contre ceux qui parasitent sur ton grand corps d'humus
et de neige
Les imprécations foudroyantes
Qui naissent aux gorges des orages.

J'entends déjà le chant de ceux qui chantent :
Je te salue la vie pleine de grâces
le semeur est avec toi
tu es bénie par toutes les femmes
et l'enfant fou de sa trouvaille
te tient dans sa main
comme le caillou multicolore de la réalité.

Belle vie, mère de nos yeux
vêtue de pluie et de beau temps
que ton règne arrive
sur les routes et sur les champs
Belle vie
Vive l'amour et le printemps.

Gilles Hénault
Totems

http://francite.net/education/page131.html

 

et mes remerciements à JL Millet qui m'a fait cadeau de cette découverte !


09/12/2010

De brins et de bribes, de Werner Lambersy & Jean-Louis Millet vient de paraître

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De brins et de bribes

Brins de Jean-Louis MILLET

Bribes de Werner LAMBERSY

ISBN : 978-2-84924-208-7

15 x 15 cm

32 pages

8,00 €

D’un côté la spontanéité de la rencontre du pinceau, de l’encre et du papier.

De l’autre la maîtrise d’une forme particulière d’expression poétique, le haïku.

Mais tout reste une histoire de trait et de nature dans l’ici et maintenant.



 

Werner LAMBERSY est né à Anvers le 16 novembre 1941, scorpion donc qui craint autant la pleine lune que le plein soleil.
Comme un peu « de la peau de l’âme »...
Quelques recueils comme autant d’écueils
Quelques lecteurs comme autant d’amers sur des côtes inconnues
Quelques amis comme autant de miracles...

Jean-Louis MILLET a atterri en 1946 à Paris dans le quartier de la Bastille. Curieux compulsif, la chimie l’a conduit jusqu’aux marches du Japon où il est littéralement « tombé » dans l’encre et la poésie puis dans bien d’autres choses.
Il anime deux sites internet www.zen-evasion.com et evazine.com.

 

     

Editions du Cygne
www.editionsducygne.com

 

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08/12/2010

Survie Info n° 59. Décembre 2010


  
Actualités


Survie est l’une des rares associations françaises engagées contre le néocolonialisme en Afrique. Soutenez-la !!!
Cher-e-s ami-e-s et sympathisant-e-s,
vous connaissez Survie à travers ses campagnes, ses publications ou ses prises de position. Vous pouvez également soutenir ce travail en devenant adhérent, en faisant un don ou en vous abonnant à notre revue mensuelle Billets d’Afrique et d’ailleurs.
Sur un plan financier notre situation est toujours très précaire,
d’autant plus que nous sommes confrontés à la diminution des aides sur les postes salarié-e-s.
Nous avons par ailleurs fait de nombreux efforts afin de réduire nos dépenses avec notamment le déménagement du siège de l’association pour un loyer moindre.
Mais dans l’ensemble, les finances restent fragiles et l’avenir de l’association continue de dépendre pour l’essentiel des contributions de ses adhérents et de ses donateurs, garantes de son indépendance (hormis les aides sur les contrats salariés, Survie ne reçoit pas de subventions de l’Etat, ni d’entreprises).
C’est la raison pour laquelle nous profitons de cette fin d’année pour vous rappeler les dispositions fiscales liées aux dons. Ces dispositions vous permettent en effet de déduire 66% de ceux-ci du montant de vos impôts. Ainsi, à titre d’exemple, si le cumul actuel de vos dons pour l’année 2010 s’élève à 52 € (montant de l’adhésion), votre contribution effective s’élève en fait à 18 € après déduction d’impôt de 34 €. Luttez contre la Françafrique ! Soutenez Survie !
(...) Lire la suite http://survie.org/qui-sommes-nous/presentation/agir-et-so...

Burkina Faso : des imposteurs valident la nouvelle imposture électorale de Blaise Compaoré Communiqué de presse de Survie. 26 novembre 2010
Alors que le Burkina Faso vient de connaître une des pires parodies électorales de son histoire, la France et l’Union Européenne observent un silence complaisant et laissent des observateurs illégitimes valider le sacre d’un des meilleurs gardiens des intérêts français dans la sous-région. Blaise Compaoré, qui a renversé Thomas Sankara en 1987 avec la bienveillance de la France puis a installé son régime dans la répression des journalistes et opposants, se succède à lui-même en remportant la pseudo-élection présidentielle du 21 novembre dernier. Une nouvelle fois, cette élection est entachée d’irrégularités.
(...) Lire la suite:http://survie.org/francafrique/burkina-faso/article/burki...

Biens mal acquis : une brèche dans l’impunité de la Françafrique Communiqué de presse de Survie. 10 novembre 2010
L’association Survie se félicite de la décision de la Cour de cassation qui vient de juger recevable la constitution de partie civile de l’ONG Transparence International-France dans l’affaire des biens mal acquis. Cette décision est un camouflet pour le Parquet qui s’est opposé, à plusieurs reprises, à toute enquête. L’ouverture d’une information judiciaire doit permettre d’évaluer l’ampleur des détournements de fonds publics et de la corruption qui caractérisent la gestion de certains pays africains par des chefs d’Etat qui bénéficient du soutien des autorités françaises.(...)
Lire la suite:http://survie.org/francafrique/justice/article/biens-mal-...

Callixte Mbarushimana doit aussi être jugé pour crime de génocide Communiqué de presse du CPCR. 9 novembre 2010
Survie souscrit entièrement à ce communiqué du CPCR ( Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda) et s’associe à sa demande que la justice française mène avec diligence à terme les poursuites contre les présumés génocidaires et criminels contre l’humanité.
La France accepte de remettre Callixte MBARUSHIMANA à la CPI : décision normale mais qui ne doit pas faire oublier son rôle dans le génocide. « La Cour d’Appel de Paris a donné son feu vert à la remise à la Cour Pénale internationale de Callixte MBARUSHIMANA » selon l’AFP. Cette décision semblait s’imposer vu la responsabilité de ce Rwandais réfugié en France, secrétaire exécutif des FDLR, une association criminelle qui depuis des années, comptant dans ses rangs d’anciens génocidaires, perpétue des crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Congo où ils ont trouvé refuge.
(...) Lire la suite:http://survie.org/genocide/justice-genocidaires-en-france...

A lire
Billets d'Afrique et d'ailleurs n° 197 (Décembre 2010)
Bulletin mensuel d'information alternative sur les avatars de la politique de la France en Afrique, Billets d'Afrique constitue l'un des piliers de la volonté de Survie de mieux informer.
Edito :
La Françafrance
Le chef de l’État camerounais jouit d’une grande vogue dans les médias français et francophones. Ainsi Le Monde du samedi 23 octobre consacre-t-il au Cameroun de Biya une pleine page de réclame, sous le titre « Un nouvel élan ». Une réclame qui prend place dans une longue série de publicités qui soutiennent régulièrement les finances du journal phare de l’intelligentsia française, telles les quatre pages intitulées « France Cameroun, une ère nouvelle », du dimanche 28 octobre 2007.
(...) Lire la suite:http://survie.org/billets-d-afrique/2010/196-novembre-2010/

Au sommaire ce mois-ci :
- LES BREVES DE LA FRANÇAFRIQUE
- EDITORIAL. La Françafrance
- ANGOLAGATE. Les manoeuvres grossières pour sauver Falcone
- BURKINA FASO. Le vernis peu démocratique de Compaoré
- TOGO. Témoignage
- MAURITANIE. Le bilan
- FRANCE RWANDA. Le paradis judiciaire français
- COMORES. L'insoutenable légèreté du pouvoir
- RDC. De la qualification de crimes de génocide
- Survie et Pierre Péan, mise au point

Agenda
GIRONDE http://surviegironde.blogspot.com/
- Mercredi 8 décembre. Conférence "Décolonisation, un échec programmé" en présence d'Odile Tobner, présidente de Survie, à la médiathèque de Talence à 18h30.
-Jeudi 9 décembre. Réunion ouverte à tous-tes à l'Athénée Libertaire (7 rue du Muguet, Bordeaux) à 20h.

- Tous les samedis. Emissions de radio de Survie Gironde "Dernières nouvelles de la Françafrique" sur O2 radio, 91.3 FM de 11h à 12h

HAUTE-SAVOIE
- Samedi 11 décembre. Projection du film:"Ulysse clandestin " de Thomas Lacoste Cinéma La Turbine à Cran Gévrier avec Niki Terry pour animer le débat à 18h15 Organisé par Survie, RESF, LDH, MRAP
 
PARIS http://www.survie-paris.org/
 - Jeudi 9 décembre. Elections en Afrique ! 19e Réunion du collectif de solidarité avec les luttes sociales et politiques en Afrique à la Bourse du travail de Paris, 3 rue du chateau d’eau, M° Château d’eau à 19h
- Samedi 11 décembre. Conférence-débats panafricain à la Bourse du travail, 3 rue du Château d’eau, Paris 10è, M° République de 13h30 à 19h
- Jeudi 16 décembre. Projection débat "Le salaire de la dette" de Jean-Pierre Carlon avec Victor Nzuzi, paysan militant congolais au Cinéma Action Christine, 4 rue Christine M° St Michel ou Odéon à 20h-23h30 ISERE http://survie.isere.free.fr/
- Mardi 14 décembre. "Mardi contre la Françafrique" Réunion mensuelle ouverte à tou-te-s. A la MNEI, Maison de la Nature et de l'Environnement, Grenoble, 19h.
- "Projection chez l'habitant-e" invitez chez vous quelques ami-e-s, voisin-e-s, familles: Survie Isère vient projeter un documentaire sur la Françafrique et on en discute ensemble. Pour plus d'infos, contactez nous.
- Samedi 18 décembre. Journée de (co)formation sur la Françafrique à Grenoble, information et inscription via survie38@gmail.com


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DISSONANCES 19

VIENT DE PARAÎTRE

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tout centré sur le thème « idiot » (avec en bonus « questions à » lucien suel, « regards croisés » sur « berthe pour la nuit » d’antoine mouton et « fenêtre sur » la revue n4728 

DISPONIBLE contre un chèque de 5 € (10 pour un abonnement : le coupon est également en pj) libellé à l’ordre de revue dissonances et envoyé (avec votre adresse postale) à : revue dissonances / la grand-maison / 49570 montjean-sur-loire)…

OU EN DIRECT :

 

à ANGERS

            - BAR TABAC LA CIVETTE : 2 place Romain  

            - GALERIE XAVIER GELINEAU : 14 bld Carnot

            - LIBRAIRIE CONTACT : 3 rue Lenepveu  

            - LIBRAIRIE LES NUITS BLEUES : 21 rue Maillé

            - LIBRAIRIE RICHER : 6-8 rue Chaperonnière

à BESANÇON

            - LIBRAIRIE LES SANDALES D’EMPÉDOCLE : 95 Grand Rue

à CAHORS

            - LIBRAIRIE JOUR DE FETE 80 rue de la Légion d’Honneur

à CHARTRES

            - LIBRAIRIE LES P’TITS PAPIERS : 23 rue de la Clouterie

à INGRANDES-SUR-LOIRE

            - BISTROT LA ROUTE DU SEL : 6 rue de l’Eglise

à NANTES

            - LIBRAIRIE COIFFARD  : 7 rue de la Fosse

            - LIBRAIRIE L.DURANCE : 4 allée d’Orléans

            - LIBRAIRIE VENT D’OUEST (L.U)  : Lieu Unique

            - BOUTIQUE DES MACHINES DE L’ÎLE : 12 Les Chantiers

à PARIS

            - LIBRAIRIE LES CAHIERS DE COLETTE : 23-25 rue Rambuteau 75004

            - LIBRAIRIE LA HUNE : 170 bld St Germain 75006

            - LIBRAIRIE L’ECUME DES PAGES : 174 bld St Germain 75006

            - LIBRAIRIE UN REGARD MODERNE : 10 rue Gît-le-Cœur 75006

            - BIMBO TOWER : 5 psge St Antoine 75011

            - LIBRAIRIE LA MANOEUVRE : 58 rue de la Roquette 75011

            - LIBRAIRIE LA MUSARDINE : 122 rue du Chemin Vert 75011

            - LIBRAIRIE PUBLICO : 145 rue Amelot 75011

            - LIBRAIRIE LA LUCARNE DES ECRIVAINS : 115 rue de l’Ourcq 75019

à RENNES

            - LIBRAIRIE ALPHAGRAPH : 5 rue d’Echange

à VENDÔME

            - LIBRAIRIE PAGE 10/2 : 2 rue Marie de Luxembourg

 

 

EN TÉLÉCHARGEMENT (PDF) :

 

- SCOPALTO .COM :      http://www.scopalto.com/revue/dissonances


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Le Grognard 16

  
Nouvelles publications - DECEMBRE 2010
revue.le.grognard@gmail.com
 
 
 LE GROGNARD N°1610 €, 92 pages.

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le 16ème Grognard est disponible.

Au sommaire :

- Introduction par C. Arnoult

- Note sur le choix des textes

 

Textes de Han Ryner :

 

- Aux urnes citoyens

- Comment te bats-tu ?

- Révolutions sans révolutionnaires

- Les vrais révolutionnaires

- A propos de la non-violence — Quelques fragments

- Le seul effort utile

- Individualisme et solidarité

 

Articles parus dans le Journal du Peuple

 

- Montons sur le banc

-Asseyons-le

- Propagande ! Propagande !

- La paix ! la paix ! la paix !

- Amnistie ! Amnistie !

- Face à la justice

- Vivent les abeilles

 

- Repères biographiques

- Prolongements

- Du côté des livres


L'exemplaire coûte 10 € (pour commander, envoyez un mail). Et pour un abonnement annuel (4 numéros), il faut débourser 30 € !
* * * * * * * * * * ** * *

 

 

 

 

10:59 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (0)

07/12/2010

De la servitude moderne : le film

"Toute vérité passe par trois stades :
En premier
lieu on la ridiculise;
en deuxième lieu on s'y oppose
violemment;
enfin on l'accepte comme si elle allait
de soi."

Schopenhauer


    De la servitude moderne est un livre et un film documentaire de 52 minutes produits de manière totalement indépendante ; le livre (et le DVD qu’il contient) est distribué gratuitement dans certains lieux alternatifs en France et en Amérique latine. Le texte a été écrit en Jamaïque en octobre 2007 et le documentaire a été achevé en Colombie en mai 2009. Il existe en version française, anglaise et espagnole. Le film est élaboré à partir d’images détournées, essentiellement issues de films de fiction et de documentaires.

    L’objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de l’esclave moderne dans le cadre du système tota
litaire marchand et de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette condition servile. Il a été fait dans le seul but d’attaquer frontalement l’organisation dominante du monde.

    Dans l’immense champ de bataille de la guerre civile mondiale, le langage constitue une arme de choix. Il s’agit d’appeler effectivement les choses par leur nom et de faire découvrir l’essence cachée de ces réalités par la manière dont on les nomme. La démocratie libérale est un mythe en cela que l’organisation dominante du monde n’a rien de démocratique ni même rien de libérale. Il est donc urgent de substituer au mythe de la démocratie libérale sa réalité concrète de système totalitaire marchand et de répandre cette nouvelle expression comme une trainée de poudre prête à incendier les esprits en révélant la nature profonde de la domination présente.

    D’aucuns espéreront trouver ici des solutions ou des réponses toutes faites, genre petit manuel de « Comment faire la révolution ? ». Tel n’est pas le propos de ce film. Il s’agit ici de faire la critique exacte de la société qu’il nous faut combattre. Ce film est avant tout un outil militant qui a pour vocation de faire s’interroger le plus grand nombre et de répandre la critique partout où elle n’a pas accès. Les solutions, les éléments de programme, c’est ensemble qu’il faut les construire. Et c’est avant tout dans la pratique qu’elles éclatent au grand jour. Nous n’avons pas besoin d’un gourou qui vienne nous expliquer comment nous devons agir. La liberté d’action doit être notre caractéristique principale. Ceux qui veulent rester des esclaves attendent l’homme providentiel ou l’œuvre qu’il suffirait de suivre à la lettre pour être plus libre. On en a trop vu de ces œuvres ou de ces hommes dans toute l’histoire du XXº siècle qui se sont proposés de constituer l’avant-garde révolutionnaire et de conduire le prolétariat vers la libération de sa condition. Les résultats cauchemardesques parlent d’eux-mêmes.

    Par ailleurs, nous condamnons toutes les religions en cela qu’elles sont génératrices d’illusions nous permettant d’accepter notre sordide condition de dominés et qu’elles mentent ou déraisonnent sur à peu près tout. Mais nous condamnons également toute stigmatisation d’une religion en particulier. Les adeptes du complot sioniste ou du péril islamiste sont de pauvres têtes mystifiées qui confondent la critique radicale avec la haine et le dédain. Ils ne sont capables de produire que de la boue. Si certains d’entre eux se disent révolutionnaires, c’est davantage en référence aux « révolutions nationales » des années 1930-1940 qu’à la véritable révolution libératrice à laquelle nous aspirons. La recherche d’un bouc émissaire en fonction de son appartenance religieuse ou ethnique est vieille comme la civilisation et elle n’est que le produit des frustrations de ceux qui cherchent des réponses rapides et simples face au véritable mal qui nous accable. Il ne peut y avoir d’ambigüité sur la nature de notre combat. Nous sommes favorables à l’émancipation de l’humanité toute entière, sans aucune forme de discrimination. Tout pour tous est l’essence du programme révolutionnaire auquel nous adhérons.

    Les références qui ont inspiré ce travail et plus généralement ma vie sont explicites dans ce film : Diogène de Sinoppe, Étienne de La Boétie, Karl Marx et Guy Debord. Je ne m’en cache pas et ne prétend pas avoir inventé l’électricité. On me reconnaîtra simplement le mérite d’avoir su m’en servir pour m’éclairer. Quand à ceux qui trouveront à redire sur cette œuvre en tant qu’elle ne serait pas assez révolutionnaire ou bien trop radicale ou encore pessimiste n’ont qu’à proposer leur propre vision du monde dans lequel nous vivons. Plus nous serons nombreux à diffuser ces idées et plus la possibilité d’un changement radical pourra émerger.

    La crise économique, sociale et politique a révélé la faillite patente du système totalitaire marchand. Une brèche est ouverte. Il s’agit maintenant de s’y engouffrer sans peur mais de manière stratégique. Il faut cependant agir vite car le pouvoir, parfaitement informé sur l’état des lieux de la radicalisation de la contestation, prépare une attaque préventive sans commune mesure avec ce que nous avons connu jusqu’à maintenant. L’urgence des temps nous impose donc l’unité plutôt que la division car ce qui nous rassemble est bien plus profond que ce qui nous sépare. Il est toujours très commode de critiquer ce qui se fait du côté des organisations, des individus ou des différents groupes qui se réclament de la révolution sociale. Mais en réalité, ces critiques participent de la volonté d’immobilisme qui tente de nous convaincre que rien n’est possible. Il ne faut pas se tromper d’ennemis. Les vieilles querelles de chapelle du camp révolutionnaire doivent laisser la place à l’unité d’action de toutes nos forces. Il faut douter de tout, même du doute.

    Le texte et le film sont libres de droits, ils peuvent être copiés, diffusés, projetés sans la moindre forme de contrainte. Ils sont par ailleurs totalement gratuits et ne peuvent en aucun cas être vendus ou commercialisés sous quelque forme que ce soit. Il serait en effet pour le moins incohérent de proposer une marchandise qui aurait pour vocation de critiquer l’omniprésence de la marchandise. La lutte contre la propriété privée, intellectuelle ou autre, est notre force de frappe contre la domination présente.

    Ce film qui est diffusé en dehors de tout circuit légal ou commercial ne peut  exister que grâce à l’appui de personnes qui en organisent la diffusion ou la projection. Il ne nous appartient pas, il appartient à ceux qui voudront bien s’en saisir pour le jeter dans le feu des combats.
    

Jean-François Brient et Victor León Fuentes    

voir le film : http://www.delaservitudemoderne.org/francais1.html

 


06/12/2010

Sous la dictée de l'eau de Christian Monginot

 

inspiré par le Yi-King et dédié à François Cheng, vient de paraître aux Editions de l'Atlantique.

Si vous désirez vous procurer ce livre, vous pouvez le commander
aux Editions de l'Atlantique. Voir Bon de commande.pdf

 

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04/12/2010

Par quelle main retenir le vent, quand la poésie rencontre la BD !

 

flyerrectoverso.jpg

 

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