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01/11/2011

Psychorama holographique - fragments I

 

Par Jean-Louis Millet

 

La liberté gratuite au-delà des mots
La pluie à mordre pour la résonance des lèvres
La beauté de la forme, beauté de l’informe
La rencontre des corps si longtemps inattendue
La métabolisation des uniformes mités
Les stalles vides des temps de pléthore
Le corps-texte mis en feux fourbus et fourbes
La trace encore increvable des utopies indispensables
Le pouvoir subversif du Bien moribond
Les gens de solitude dans la crasse des rues
 
ill.jlmi
La parole chaleureuse des humbles instruments
Le temps des brasiers source de la lumière de l’avenir
L’aveuglement devant les évidences radicales
Les mots incertains d’une conversation lointaine
Le messager indistinct des ruches de la pensées
La brume sur les hauts-plateaux pluvieux du mensonge
Les images de soi, l’intime, la montrée et l’affichée ; plus les autres…
La sonde précieuse aux plis d’un drap froissé
L’allure insignifiante d’une anecdote, simple bavure du hasard
Le fait accompli de l’instantané photographique
Les coulées lunaires de lumière fade
La femme en nuisette dans son rocking chair sur son balcon, les yeux perdus dans la lumière changeante du jour naissant
Les murmures harassés mêlant la haine à la jouissance
La poupée abandonnée dans l’herbe comme seul indice des enquêteurs  

 

ill. X

 

 
L’esprit perdu dans les blancs d’entre les mots, d’entre les lignes, d’entre les années lumières
La valise éventrée des restes du quotidien d’une vie
L’envol du plaisir d’une femme par la fenêtre ouverte puis le fond du silence éclaboussé de rouge
Le satori d’un bonsaï en zazen
L’art d’apprendre sa folie par un étranger de passage
Le souvenir d’avoir croqué des nuages
Les larmes versées sur le cercueil-guillemets
Les nuits dans la tête avant la plongée plume en main dans le champ infini de la page
L’encyclopédie en douze volumes des griefs de toute vie
La matière des voies/voix du rêve dans les gouttes d’étoiles
Les récits du temps du rêve des six cents tribus aborigènes
L’indécision des nuages face à la pluie
Le filet d’eau doucement abstrait par les sables du désert
La femme assise dans la banquette face à moi tirant compulsivement sur le bord de sa jupe
Les visages, tous, virant aux masques
La douleur de l’espoir d’un bonheur
Réponse : dans l’ombre de la lumière
Question : Où est la seule réalité ?

 

 

Publié sur Evazine.com dans la nouvelle cuvée, Octobre-Novembre 2011

 

 

Arrivée automnale de (et j'en suis ravie !!!! Welcome Murièle !!!)
 
Murièle Modély qui jette un oeil Sur la Place avant de nous emmener Sur la Route  ill. X
 
 puis, dans le flux des évènements récurrents d'Évazine 
 
Cathy Garcia se souvient d'un Cherokee lancé à vive allure avant d'évoquer les 80's ill. jlmi
Anna Jouy explore la redoutable trilogie Sommeil, Rien, Insomnie  ill.de l'auteur
Isabelle Le Gouic scrute tout ce qui tombe Sous le Regard d'Amar Amara  ill. de l'auteur
Gaëlle Josse chantonne la suite de son blues du rail urbain... Metropolis song ill. jlmi
Lucie Sagnières explique en quoi il est Pareil à Toi ill. jlmi
Né-Khô lui dit... gentiment  : Faut pas rêver !   ill. Gustav Klimt
Denise Desautels, depuis l'Angle noir de la Joie,crie Ahan  ill. Victor Hugo
Ferruccio Brugnaro propose ces images & ses textespeints sur les Murs d'Orgosolo  ill. de l'auteur
Werner Lambersy poursuit sa conversation à l'intérieur d'un mur : ils se promènent partout / pour passer le temps ill. courtesy Linda Zacks & jlmi
Bruno Toméra revient sur sa rencontre avec Léna  ill. Pascal Ulrich
Jean-Louis Millet égrène les fragments I d'un Psychorama holographique  ill. de l'auteur & X
Le Rien Quotidien avec le Sens de l'occasion exprime sa Prédilection   ill. courtesy Amy Casey   ( chantier en cours de finition...)
Vincent Courtois arpente la Ville  ill. de l'auteur
Jean-Marc Couvé décode le 69 en mémoire de Gaston Chaissac & de son tableau ''689''  ill. Robert Doisneau
Harry Wilkens dénonce la Mutilation génitale l' Enfer des Porcs ill. courtesy Claudio Parentela & Norman J. Olson
Patrice Maltaverne lève le voile sur son matricule 32 & évoque Traction Brabant n°42 

 

et puis, le grand retour de Poésie lue grâce à Anna Jouy qui donne une voix à
 
Ils se promènent partout de Werner Lambersy extrait de Conversation à l'intérieur d'un mur

 

 

10:56 Publié dans COPINAGE | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

merci merci cathy :)))

Écrit par : Murièle | 04/11/2011

Les commentaires sont fermés.