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02/02/2012

all-Chimies de Jean-Louis Millet

Chimies de ces réactions spontanées et étranges
entre rêves et Vie
accoucheuses de réalités subtiles,
veuillez noter :
 
les gazouillis de papillons mordorés dans les cages de béton des villes ;
les oiseaux promis à la pierre ;
la  connivence des lunes aux trains des nuits du monde ;
les intérieurs de lune dans un soir d’ostensoir blanc ;
l’ennui des étoiles filantes jeté dessus les choses ;
les voleurs de nuit avec du vent plein les bras ;
les signes de cris, signes de croix, signe d’effroi ;
la face d’iode rubicond de l’effet d’à force d’amiodarone ;
les battements du cœur pulsant sous l’ongle de l’annulaire gauche au cœur de la nuit ;
les rêvéveils matin-calins mêlés de Brahms et de sueur ;
les draps ornés des dessins fous de l’herbe de son corps ;
les caresses de sa pierre de chair brûlante et lente ;
la parole des oiseaux transparents affamés au jour de son ventre ;
le cri de pierre étouffé aux échos concassés  de l’accordeur de silence ;
l’enclume du silence que seul un rêve sait attendre jusqu’à l’ivresse ;
l’ombre du son unique où se reposer du silence ;
le silence horrifié des pierres d’une lapidation ordinaire originaire d’Iran ;
la poussière rouge du souvenir de la liberté d’une ville bleue ;
le ciel cessant soudain son incessant ballet de couleurs sur le doux d’un gris monochrome ;
les chevaux du vent aux échelles de pluie ;
le fleuve des amants de la vie ;
l’eau qui coule et ne revient pas ;
la patience de l’eau dans le sillage vertigineux du fabuleux filet d’absurde ;
la couleur vide des yeux des gens à l’écoute du bruit de l’eau ;
l’œil de la foule qui vous saisit à rebrousse-peur ;
les hommes polychromes du pays Terre ;
l’angoisse du réel d’un constructeur d’imaginaire conjureur de mots ;
l’éclat d’émaux mêlés de ces mots conjurés ;
le  démon  dément d’un démiurge démagogue ;
la luxure 4x4 de l’automate poudré à l’orée de la nuit libérale ;
la terre dévoreuse de morts ;
les quatre piliers mythiques marquants l’entrée d’un paradis des ombres ;
la recherche du message sous la pierre
la jungle familiale dans la jungle urbaine où tous les morts sont ensemble, n’importe où ;
l’ennui du deuil, comme un sépia sur le noir du néant ;
les lambeaux du rire cimetièresisédes années intactes ;
les ravages du vent ;
les hautes herbes des heures dont la chaleur tremble l’horizon ;
le ‘’Rien Quotidien’’ à l’œil-main de T. maintenu sur l’Un-différent infini des choses de la vie ;
la ‘’liberté libre’’ des ‘’voleurs de feu’’ d’Arthur R.
le ‘’dernier domicile connu : Fossé-Ville’’  de Jack K. ;
l’allégresse du rituel ‘’entrer dans un bar écouter rire les morts’’ de Charles B. ;
le ‘’j’ai en moi mille générations’’ de Jack L. ;
la gêne des gènes, arènes, arn, adn,
all-Chimies !
 
‘’…mais c’est comme ça qu’la vie est belle, mon Cœur !...’’
(saisi au vol d’une conversation d’un père et de sa très jeune fille, entre mer et granit. Ploumanac’h 23 février 2011)


Lieu du larcin :

http://www.zen-evasion.com/vers%20libres/les_chaises_dorm...

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