23/06/2014
22/06/2014...USA: ALERTE Gaz de schiste: Des centaines de milliers de puits d'extraction de gaz de schiste abandonnés sont soupçonnés de fuir du méthane en grande quantité rien qu'en Pennsylvanie, des millions sur tout le territoire des états unis.
dimanche 22 juin 2014
Des milliers de puits d'extraction de gaz de schiste abandonnés à travers l'état de Pennsylvanie aux USA libèrent des fuites incontrôlées du méthane en plus ou moins grande quantité dans l'atmosphère, confirme un nouveau rapport officiel.
L'étude a été menée par la scientifique Marie Kang de l'Université de Princeton qui a étudié et inspecté 19 puits abandonnés en Pennsylvanie. Selon son rapport publié dans le journal "The Guardian", sur chaque puits qu'elle a visité, des fuites plus ou moins importantes de méthane ont été constaté, un gaz à effet de serre 34 fois plus puissant que le dioxyde de carbone.
En Pennsylvanie on dénombre entre 280 000 et 970 000 puits d'extraction abandonnés , la possibilité que des milliers d'entre eux libérent sans aucune surveillance du méthane en grande quantité est désormais devenue une situation trés préoccupante
Tout les vieux puits abandonnés des Etats-Unis pourraient alors contribuer grandement au changement climatique sans qu'aucun rapport documenté par des groupes gouvernementaux comme l'Agence de protection de l'environnement n'est chiffré les dégâts.
Plus grave, l'EPA ( l'agence américaine de protection de l'environnement ) ne tient pas compte de ces fuites de méthane dans ses estimations d' émissions totales de gaz à effet de serre libérés par les États-Unis. En effet elle ne détient aucune estimation des quantités de méthane libérée par ces fuites, puisqu'aucun puit abandonné n'est inspecté par les services de l'état.
L'étude de Marie Kang démontre que la réglementation actuelle de la Pennsylvanie rend totalement insuffisant les moyens de contrôle des fuites de méthane des anciens puits abandonnés après exploitation. Aucune réglementation, donc aucune inspection n'est rendue obligatoire.
Robert Jackson de l'Université Duke a également mené des recherches et elles ont déjà révélé que les fuites de méthane issues des anciens puits d'extraction de gaz de schiste sont désormais devenues un grave problème aux États-Unis, il confirme qu'il serait grand temps de se pencher sérieusement sur cette situation devenue extremement préoccupante.
"Les émissions provenant de chaque puits d'extraction pris individuellement semble à première vue relativement faibles, mais il y a des centaines de milliers de puits abandonnés rien qu'en Pennsylvanie », at-il déclaré au Guardian. "
Il estime que les émissions totales de méthane issue des ancien puits abandonnés pourraient s'élever même à un huitième de tout le méthane libéré par les activités humaines rien que dans l'état de Pennsylvanie."
D'autres études ont déjà trouvé un lien entre les niveaux élevés de méthane dans le comté de Parker, au Texas, avec les activités de fracturation.
Ailleurs des niveaux de méthane beaucoup plus élevés que la moyenne ont été aussi constaté dans les eaux voisines des puits par la Railroad Commission.
Bref, si vous pensez aux millions de puits abandonnés au monde, un flot de compréhension se déversera alors dans votre conscience, un cri terrible risque d'en jaillir, "où ont ils planqué le disjoncteur".
© Nature Alerte
L'étude a été menée par la scientifique Marie Kang de l'Université de Princeton qui a étudié et inspecté 19 puits abandonnés en Pennsylvanie. Selon son rapport publié dans le journal "The Guardian", sur chaque puits qu'elle a visité, des fuites plus ou moins importantes de méthane ont été constaté, un gaz à effet de serre 34 fois plus puissant que le dioxyde de carbone.
En Pennsylvanie on dénombre entre 280 000 et 970 000 puits d'extraction abandonnés , la possibilité que des milliers d'entre eux libérent sans aucune surveillance du méthane en grande quantité est désormais devenue une situation trés préoccupante
Tout les vieux puits abandonnés des Etats-Unis pourraient alors contribuer grandement au changement climatique sans qu'aucun rapport documenté par des groupes gouvernementaux comme l'Agence de protection de l'environnement n'est chiffré les dégâts.
Plus grave, l'EPA ( l'agence américaine de protection de l'environnement ) ne tient pas compte de ces fuites de méthane dans ses estimations d' émissions totales de gaz à effet de serre libérés par les États-Unis. En effet elle ne détient aucune estimation des quantités de méthane libérée par ces fuites, puisqu'aucun puit abandonné n'est inspecté par les services de l'état.
L'étude de Marie Kang démontre que la réglementation actuelle de la Pennsylvanie rend totalement insuffisant les moyens de contrôle des fuites de méthane des anciens puits abandonnés après exploitation. Aucune réglementation, donc aucune inspection n'est rendue obligatoire.
Robert Jackson de l'Université Duke a également mené des recherches et elles ont déjà révélé que les fuites de méthane issues des anciens puits d'extraction de gaz de schiste sont désormais devenues un grave problème aux États-Unis, il confirme qu'il serait grand temps de se pencher sérieusement sur cette situation devenue extremement préoccupante.
"Les émissions provenant de chaque puits d'extraction pris individuellement semble à première vue relativement faibles, mais il y a des centaines de milliers de puits abandonnés rien qu'en Pennsylvanie », at-il déclaré au Guardian. "
Il estime que les émissions totales de méthane issue des ancien puits abandonnés pourraient s'élever même à un huitième de tout le méthane libéré par les activités humaines rien que dans l'état de Pennsylvanie."
D'autres études ont déjà trouvé un lien entre les niveaux élevés de méthane dans le comté de Parker, au Texas, avec les activités de fracturation.
Ailleurs des niveaux de méthane beaucoup plus élevés que la moyenne ont été aussi constaté dans les eaux voisines des puits par la Railroad Commission.
Bref, si vous pensez aux millions de puits abandonnés au monde, un flot de compréhension se déversera alors dans votre conscience, un cri terrible risque d'en jaillir, "où ont ils planqué le disjoncteur".
© Nature Alerte
11:03 Publié dans NON AU GAZ DE SCHISTE | Lien permanent | Commentaires (0)
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