27/03/2017
Revue Nouveaux Délits, le NUMÉRO 57 - Avril 2017
Avril-mai-juin 2017
La France s’apprête à élire une nouvelle tête au stand de tir et le niveau des débats aiguise le désir de silence, aussi cet édito va-t-il donner l’exemple. CG
Je perds l’usage de la parole
Mes lèvres sculptent un silence
Alors pour me faire comprendre
Parmi les décombres je danse…
André Laude
in Riverains de la douleur
AU SOMMAIRE
Délit de poésie :
Hans Limon, poèmes extraits de Barbarygmes et autres bruits de fond
Marianne Desroziers
Alexo Xenidis
Grégoire Damon
Délit nomade : Home Mobil d’Amélie Guyot
Résonances :
Ce que nous avons perdu dans le feu, nouvelles de Mariana Enriquez, Éd. du sous-sol 2017
Ni vivants, ni morts – La disparition forcée au Mexique comme stratégie de terreur de Federico Mastrogiovanni, Métailié 2017
Les délits d’(in)citations font des clins d’œil aux coins des pages et le bulletin de complicité toujours aussi pimpant, aguiche au fond en sortant.
Illustratrice : Alissa Thor
Née à Paris en 1974. Autodidacte. Vit à Paris et travaille à Rouen. Études de Lettres et de Philosophie. Documentaliste à l'Éducation Nationale pendant 12 ans. Depuis 2011, se consacre exclusivement à la peinture et à l’écriture (un recueil de poésie est en préparation). Longtemps « intello » et prenant plaisir à manier les abstractions. « J'ai eu le besoin radical de rompre et de me confronter directement à la matière : prendre la vie, par l'autre bout si l'on veut. L'expressionnisme est naturellement le mouvement qui me « parle » le plus.... » Son site : http://www.alissathor.com
L'enjeu de l'éveil, c'était, semblait-il, non la vérité et la connaissance, mais la réalité, le fait de la vivre et de l'affronter. L'éveil ne vous faisait pas pénétrer près du noyau des choses, plus près de la vérité. Ce qu'on saisissait, ce qu'on accomplissait ou qu'on subissait dans cette opération, ce n'était que la prise de position du moi vis-à-vis de l'état momentané de ces choses. On ne découvrait pas des lois, mais des décisions, on ne pénétrait pas dans le cœur du monde, mais dans le cœur de sa propre personne. C'était aussi pour cela que ce qu'on connaissait alors était si peu communicable, si singulièrement rebelle à la parole et à la formulation. Il semblait qu'exprimer ces régions de la vie ne fît pas partie des objectifs de langage.
Hermann Hesse
in Le jeu des perles de verre
Et toujours de la poésie À ÉCOUTER
sur http://cathygarcia.hautetfort.com/donner-de-la-voix/
et sur la chaîne youtube Donner de la voix.
Du fait maison encore, avec les moyens et la technicienne du bord, juste pour le plaisir et le partage.
et en quatrième de couverture, un peu de pub....
Cathy Garcia publie coup sur coup
poèmes écrits entre 1990 et 2013 illustrations originales (encres) de l'auteur
petites fictions qui parlent de mort,
drame, tristesse, solitude
édité, imprimé et agrafé par l’auteur
Tirage limité et numéroté
sur papier 90gr calcaire couverture 250 gr calcaire 100 % recyclé
à commander directement à l‘auteur 10 € (+ 2 € pour le port)
&
Bonzaïs hallucinogènes ou nano-histoires sans les nains
suivi de Conne plainte du poète
aux éditions Gros Textes
Illustrations originales (collages) de l'auteur
affreurismes loufoques et plus si affinités
« LE CŒUR Il faut le faire battre tant qu’il est chaud »
54 pages au format 15 x 10 cm
6 € (+ 1 € de port – port compris à partir de l’achat de 2 exemplaires)
10:12 Publié dans LA REVUE NOUVEAUX DELITS | Lien permanent | Commentaires (0)
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