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07/09/2007

Bulletin électronique de Survival International

 3 septembre 2007

INTERNATIONAL : Julie Christie au secours des peuples isolés
L'actrice Julie Christie se joint à Survival pour lancer une nouvelle campagne en faveur des dernières tribus non contactées, avec un film présentant des séquences inédites de certains des peuples les plus isolés et menacés de la planète.
Pour en savoir plus : http://www.survival-international.org/campaigns/uncontactedtribes


BRESIL : Les Indiens dénoncent l'exploitation minière de leurs terres
Au Brésil, des leaders indiens manifestent leur opposition à un projet de loi qui devrait, s'il est ratifié, autoriser l'exploitation minière dans les territoires indigènes.
"Ce projet de loi est très inquiétant. Il détruira notre territoire. Les mines ne nous apporteront que maladies, alcool et pollution. " a déclaré Davi Kopenawa.
Pour en savoir plus : http://survivalfrance.org/news.php?id=2649


PARAGUAY : 57 000 signatures pour les Ayoreo-Totobiegosode
Le 9 août, journée internationale des Nations unies consacrée aux peuples indigènes, Survival a remis aux représentations diplomatiques paraguayennes de Paris, Londres, Madrid, Berlin et Bruxelles, une pétition de 57 000 signatures en soutien aux Ayoreo, le dernier groupe d'Indiens isolés d'Amérique latine vivant en dehors du bassin amazonien.
Pour en savoir plus : http://survivalfrance.org/news.php?id=2617


NEPAL : Une Convention internationale sur le point d'être ratifiée
Le parlement népalais a annoncé le mois dernier sa décision de ratifier la Convention 169 relative aux peuples indigènes de l'Organisation internationale du Travail.
Pour en savoir plus : http://survivalfrance.org/news.php?id=2650


PEROU : Pressions sur le gouvernement en faveur des tribus isolées
La plus haute instance latino-américaine en matière de droits de l'homme, la Commission interaméricaine des droits de l'homme (IACHR), a questionné le gouvernement péruvien sur les mesures qu'il comptait prendre pour protéger les tribus isolées des zones reculées d'Amazonie.
Pour en savoir plus : http://survivalfrance.org/news.php?id=2658

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Survival aide les peuples indigènes à défendre leur vie, protéger leurs terres et déterminer leur propre avenir.
Survival n'accepte aucune subvention gouvernementale et dépend exclusivement de ses membres et donateurs pour financer ses campagnes.

Pour en savoir plus ou apporter votre soutien :
http://www.survivalfrance.org

info@survivalfrance.org

 

Homnisphères, nouvelles publications

 
  Cinq nouveaux ouvrages pour cette rentrée 2007, cinq raisons de continuer à résister.
 
Quand l’édition n’est pas une fin mais un moyen…
 
Un moyen par exemple de faire la part belle et de donner la parole à des artistes engagés, des écrivains, des penseurs africains au moment même où le président d’une nation dite « éclairée », dans un paternalisme nauséabond et un esprit colonialiste d’un autre temps, déclame à Dakar, pas loin de Gorée haut lieu de la traite transatlantique et de la mémoire africaine meurtrie : « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès. (…) Jamais l’homme ne s’élance vers l’avenir. Jamais il ne lui vient à l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer un destin (...) ».
 
Mais l’édition est également un moyen de donner et/ou redonner vie à des textes, des analyses, qui permettent de fournir des armes critiques pour lutter contre les mots d’ordre et l’incessante propagande imposés par la pensée dominante.
 
Un moyen enfin pour ne pas renoncer.
 
Sortie officielle le 20 septembre 2007
 
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Ousmane Sembène, une conscience africaine
de Samba Gadjigo
 
De Ousmane Sembène, écrivain mondialement reconnu et « père du cinéma africain », on ne sait que peu de chose. Né en Casamance en 1923 et mort à Dakar en 2007, fils de pêcheur, il a été maçon, tirailleur dans l’armée coloniale pendant la Seconde Guerre mondiale, puis docker à Marseille où il a découvert le marxisme-léninisme. Syndiqué à la CGT et membre du Parti communiste français dans les années 1950, il a participé sur le quai de la Joliette à toutes les manifestations contre l’exploitation des ouvriers, les guerres coloniales d’Indochine et d’Algérie et la guerre de Corée.
De son « village africain » de Marseille, ce militant autodidacte à la limite de l’illettrisme a organisé la défense des travailleurs noirs d’abord dans la cité phocéenne puis dans toute la France, et a travaillé avec acharnement à la promotion des organisations politiques dédiées à la libération de l’Afrique.
C’est à partir de cette expérience hors norme, de son combat contre l’exploitation et l’oppression des peuples que Ousmane Sembène, Le docker noir, a produit une œuvre littéraire et cinématographique majeure. Convaincu de la prééminence de l’action culturelle sur l’action politique « directe », il a décidé de se faire « la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche ».
 
Titulaire d’une maîtrise de Lettres Modernes de l’Université de Dakar (Sénégal) et d’un Ph.D. de l’Université d’Illinois (Champaign-Urbana, Etats-Unis), Samba Gadjigo est professeur de français et de littérature africaine à Mount Holyoke College (Massachusetts, Etats-Unis).
 
Collection Latitudes Noires, 256 p., 17 euros
 
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Manifeste d’une nouvelle littérature africaine
Pour une écriture préemptive
de Patrice Nganang
 
On ne peut plus écrire aujourd’hui en Afrique, comme si le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994 n’avait jamais eu lieu. Ce génocide n’est pas seulement la culmination sur le continent africain du temps de la violence. Il est aussi le symbole d’une idée qui désormais fait corps avec la terre africaine : l’extermination de masse perpétrée par des Africains sur des Africains.
Ecrire, ce n’est pas seulement raconter des histoires. C’est aussi inscrire ses mots dans la profondeur autant d’une terre que d’un rêve. C’est aussi bien saisir les racines de l’océan, que titiller les dieux. Bref, c’est risquer sa vie. Or si la génération d’auteurs africains d’aujourd’hui est née indépendante, elle a grandi avec les génocides, les violences, les dictatures, le chaos et l’exil.
Il s’agit donc pour nous moins d’inventer un style juste pour dire la tragédie de notre continent, que de créer un style d’écriture qui rende cette tragédie dorénavant impossible : c’est ce style d’écriture que nous appelons écriture préemptive. Parce que le concept de préemption est usé par le politique, aujourd’hui, nous réclamons le droit de le redéfinir à notre guise ; en l’inscrivant dans les logiques tourbillonnantes et parfois si affreuses de l’histoire africaine, et en lui insufflant la vision qui est la nôtre : celle d’un écrivain originaire d’Afrique.
 
Patrice Nganang est professeur de théorie littéraire à la State University of New York, Stony Brook. Il est l’auteur de plusieurs romans, contes et recueils de poèmes ainsi que de nombreux essais, traduits en plusieurs langues. Son roman Temps de chien a reçu le prix Marguerite Yourcenar (2002) ainsi que le Grand Prix de la Littérature d’Afrique noire (2003). Il a publié L’invention du beau regard. Contes citadins chez Gallimard en 2005.
 
Collection Latitudes Noires, 320 p., 18 euros
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Le problème du changement social dans la société technologique suivi de Marxisme et féminisme
de Herbert Marcuse
 
Herbert Marcuse s’est fait connaître en France par deux livres visionnaires : L’Homme unidimensionnel. Essai sur l’idéologie de la société industrielle avancée et Éros et Civilisation. Contribution à Freud.
Les deux textes qui sont ici publiés élaborent dans leurs grandes lignes les thématiques centrales de ces « missiles théoriques ». Ils montrent surtout à quel point la pensée lumineuse, concrète et incisive de Marcuse est plus que jamais un affront aux obscurantismes sectaires, aux indifférences postmodernes, aux opiums du peuple religieux et sportifs, aux retours des autorités et aux compromissions serviles à l’état du monde tel qu’il est.
La dialectique combative de Marcuse est un appel sans cesse renouvelé, sans cesse précisé, à refuser en bloc le principe de réalité devenu totalitaire et à s’opposer à l’un des aspects les plus controversés de la civilisation industrielle avancée : le caractère rationnel de son irrationalité.
Lire ou relire Marcuse, c’est retrouver le désir de penser contre nos capitalismes intérieurs.
 
Herbert Marcuse (1898-1979), philosophe, fut l’un des principaux théoriciens de l’école de Francfort. Ses écrits traduits en français ont très largement inspiré le mouvement de Mai 68 et la Nouvelle Gauche européenne et américaine. Les travaux de Hegel, Marx, Freud, Lukács et Husserl constituent les fondements de sa critique radicale de la société.
 
Collection Horizon Critique, 96 p., 10 euros
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Heidegger, le Berger du néant
Critique d’une pensée politique
de Jean-Marie Brohm, Roger Dadoun, Fabien Ollier
 
Martin Heidegger fut recteur de l’université de Fribourg dès l’avènement des nazis au pouvoir. Idéologue de l’hitlérisme, il ne cessa d’exalter le destin völkish du peuple allemand qualifié de « peuple métaphysique ». Ses disciples français ont non seulement dissimulé son appartenance au nazisme mais ont même osé le présenter ces dernières années comme un résistant au national-socialisme.
Les interventions des intellectuels heideggeriens méritent une critique capable de briser les fondements intellectuels des divers révisionnismes, négationnismes et autres banalisations de l’hitlérisme. On ne peut se passer pour cela d’un retour à l’œuvre fétiche de Heidegger : Sein und Zeit.
La duplicité philosophico-politique de cette pièce maîtresse est un appel souvent explicite, au nom de la « communauté de destin du peuple allemand » et de la dénonciation du cosmopolitisme « déraciné », à la négation de l’être de l’autre.
Derrière les images champêtres et bucoliques utilisées par Heidegger, se dissimule en fait un « Berger du néant » qui légitime l’introduction du nazisme dans la philosophie.
 
Jean-Marie Brohm est professeur de sociologie à l’Université Montpellier III, directeur de publication de la revue Prétentaine.
Roger Dadoun est philosophe, psychanalyste et professeur émérite de littérature comparée à l’Université Paris VII-Jussieu.
Fabien Ollier est doctorant en philosophie, directeur de publication de la revue Mortibus.
 
Collection Horizon Critique, 192 p., 13 euros
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La tyrannie de l’automobile
Du rêve à la calamité
de Pierre Gillet
 
Très profondément intégrée dans notre culture, l’automobile a complètement modifié l’organisation de nos cités, notre vie, notre perception de l’espace et du temps. Le « tout voiture » s’est installé progressivement, sans même que l’on s’en aperçoive.
La voiture est devenue incontournable, surtout lorsque l’on vit isolé. Il ne s’agit donc pas de stigmatiser l’automobiliste, mais plutôt de lui permettre de recouvrer sa liberté… et qu’enfin il puisse choisir et changer son mode de déplacement sans devenir un « handicapé  social ».
Rappelez-vous, en 1968, ceux-là mêmes qui roulent maintenant en BMW et en 4X4 disaient à l’époque : « La bagnole, ça pue, ça pollue et ça rend con ». Mais rien ne nous oblige à devenir aussi cons qu’eux ! D’autant qu’aujourd’hui, plus qu’hier encore, un changement drastique est à la fois possible et surtout indispensable.
 
Pierre Gillet vit en famille dans le Lot, loin des tumultes du « spectacle », entouré de nature, de livres et de musique. Il propose depuis 2005 un abonnement gratuit et sans publicité de résumés d’essais « Des livres et les idées ! ».
 
Collection Expression Directe, 112 p., 10 euros
 
Des extraits sont en ligne sur www.homnispheres.com
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Editions Homnisphères
21 rue Mademoiselle 75015 Paris
Tél : 01 46 63 66 57 & Fax : 01 46 63 76 19
email : info@homnispheres.com
web site : www.homnispheres.com

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01/09/2007

Revue Nouveaux délits, le numéro de septembre arrive !

NOUVEAUX DELITS
Revue de poésie vive et dérivés

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Numéro 25
 
 
 
 
Merci le progrès !
 
mes démons de 40 kms attaquent d’autant que parce que bacon au tapis
un point de plus d’un gène absolument pas diffèrent
deux j’écris
écoute ceci êtes le texte
ceci est le texte que je tente d’écrire avec elle
logiciel de reconnaissance à vocale pas facile
de faire un édito de cette façon
mais le hasard du mérite clair
est bien en les choses parfois
sur la donne un pas résolu
parole de lune presque pourrait de la poésie libre
comprenait quelque chose crachés
sachez bien que vous êtes
fou complètement fou
au jeune en dirais pas plus pour aujourd'hui
et je crois que c'en est pas fait
en trait breton ni aurait adoré cela
il se trouve que l'esprit surréaliste 11-court N un des pattes
pas un seul ou à zéro
deux mauvais optèrent contre est que tout R dans un maire
deux n'importe quoi…

 
Sinon avez-vous ramassé des cailloux, des bouts de bois, des coquillages, des chiens cet été ?
C.G
 
 
 
Le coquillage a traversé
Des millénaires
Pour jaser à ton oreille
Il connaît la source
D’où jaillissent les étoiles
Béatrice Gaudy
in Fossile
 
 
 
AU SOMMAIRE
 
 
Mes complices du Délit de poésie :
 
Ø Keltoum Staali (Bouches-du-Rhône) qui, entre autre, rend hommage au poète algérien Jamel Eddine Bencheikh
 
Ø Sylvie Durbec (Bouches-du-Rhône) nous invite à une déambulation dans l’intimité de quatorze Stanze/Pièces/Stances
 
Ø Tang Loaec (Chine) entre l’ange et la folie, un soupçon d’érotisme.
 
Ø Jacques Houssay (Paris), extrait du recueil à paraître Inside Out
 
Délit translucide : Jean-Marc La Frenière (Québec) promène ses pattes de mouches sous le décor et dans la tasse des hommes .
 
 
 
Joaquim Hock joaquimhock@brutele.be Grand Illustrateur Attitré http://homeusers.brutele.be/joaquimhock

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Il n'y a pas le pouvoir, il y a l'abus de pouvoir, rien d'autre.
Henry Millon de Montherlant
 
 
 
 
 
 
http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/


 


RÈGLE DE L’ORDRE DU MISTIGRI
 
Article 1.  Le chevalier s’engage à secourir tout animal en détresse, et singulièrement les chats, autant qu’il sera en son pouvoir et en toute occasion qui se présentera, sans jamais oublier que l’être humain participe également de la nature animale.
 
Article 2.  Le chevalier sera adoubé  - il recevra ses armes symboliques (l’Acte) – dès qu’il aura accompli une première action notoire, une prouesse en faveur d’un animal, celle-ci devant être portée à la connaissance du Maître de l’Ordre [1].
 
Article 3.  Le chevalier aura à honneur d’accomplir autant de prouesses qu’il lui en sera donné occasion. Il agira avec largesse, c’est-à-dire sans mesurer son temps, son énergie et sa fortune. Il fera montre de courtoisie, ne s’attribuant point des prouesses qui seraient d’autrui ou imaginaires, et ne faisant valoir que ce qu’il aura accompli lui-même en faveur des animaux, la confiance étant en la parole de chacun.
 
*
*    *
 
La devise de l’Ordre est :   AD MAJOREM MISTIGRI GLORIAM
 
 
L’Ordre a été fondé le 22 juin 2000, à la suite du sauvetage d’une petite chatte prisonnière du jardin intérieur de la BN du quai François Mauriac, prouesse mémorable qui vit la victoire des premiers chevaliers sur l’entêtement et le silence administratifs. La chatte, appelée Feather, coule aujourd’hui des jours heureux aux Pays-Bas.
 
Chaque chevalier est invité à créer sa devise personnelle.
 
 
Le bulletin ENTRE-CHATS, qui paraît de 3 à 4 fois par an, est envoyé aux chevaliers à leur adresse internet, à charge pour eux de l’imprimer, et de le diffuser éventuellement autour d’eux. Tous les textes, articles, poèmes, récits, contes… des chevaliers ou de leurs proches et amis sont reçus avec plaisir à l’adresse internet ci-dessous, et publiés dans ENTRE-CHATS.
                                                                        Le Maître de l’Ordre : Michel HOST
 
 
[1] A la rédaction du bulletin ENTRE-CHATS :  michhost@club-internet.fr